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Profession de Foi Orthodoxe - Page 3

  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (11)

    11. Je crois et je confesse que Dieu n'a créé ni la mort, ni la souffrance, ni le mal. La cause de la lumière est le soleil, dans le monde matériel, mais il n'y a pas de cause aux ténèbres sinon la privation de la lumière. Il y a une source pour la parole, mais il n'y a pas une source pour le silence. Il n'y a pas une hypostase, une cause et une existence propre pour le mal. Le mal est l'absence du bien, la mort est l'absence de la vie. Le mal est l'aliénation d'une nature créée qui s'éloigne de Dieu, une dégénérescence d'une substance créée bonne au départ. Le pécheur meurt, non parce que Dieu le tue en le punissant, ni parce qu'Il se vengerait de lui ! Dieu ne peut être offensé par l'homme, et Il n'éprouve aucune satisfaction à la mort de l'homme1. Le pécheur meurt parce qu'il s'est éloigné lui-même de la source de la Vie. Dieu n'est ni responsable, ni la cause du mal. Dieu n'est pas responsable non plus d'avoir créé la nature de l'homme avec la faculté d'aliénation. S'Il avait créé la nature de l'homme sans la faculté de l'éloignement et du libre arbitre, ce serait un conditionnement imposé qui rendrait l'être créé purement passif ; il subirait simplement cette Création, sans pouvoir faire autrement, n'étant pas LIBRE. Mais Dieu a voulu que nous soyons en quelque sorte Ses coopérateurs dans la Création, et responsables de notre destinée éternelle. Les causes du mal, ni voulues ni créées par Dieu, Il sait, dans Sa Sagesse infinie, les transformer en bien pour notre salut. C'est ainsi qu'Il peut utiliser les conséquences du mal pour faire fleurir des roses sur les épines, mais ces épines Il ne les a jamais voulues, Il ne les a jamais créées pour les utiliser par la suite comme serviteurs, mais à cause de notre LIBERTE, Il a voulue que ces choses existent malgré Sa Volonté. Ainsi Dieu permet les épreuves et les souffrances sans les créer et quand la souffrance s'abat sur moi, je dois la recevoir comme une preuve insondable de Son Amour, comme une bénédiction déguisée, chercher sa signification et son but sans me révolter. Toutefois, par humilité, je dois éviter les tentations, et demander à Dieu de me les épargner, comme Jésus à Gethsémané2, tout en concluant comme Lui et avec Lui : « Que Ta Volonté soit faite et non la mienne3 ».


    1- Ez. 18 : 32.


    2- Mt. 26 : 36-39 ; Mc. 14 : 32-36 ; Luc 22 : 42.


    3- Mt. 6 : 10, 26 : 36-42 ; Mc. 14 : 32-36 ; Luc 22 : 42.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (8, 9, 10)

    8. Je crois et je confesse que la matière n'est pas co-éternelle au Créateur, qu'il y a eu un moment où elle n'a pas existé et qu'elle fut créée dans le temps par la Volonté et la Parole de Dieu. Je crois qu'elle fut entraînée dans le péché à cause de l'homme qui fut initialement institué comme Roi du monde matériel. Je crois qu'elle sera purifiée par le Feu du Jugement Dernier lors de l'Avènement Glorieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'elle sera restaurée et régénérée, et constituera une Nouvelle Création, selon la promesse du Seigneur : « Je fais toutes choses nouvelles », « Des cieux nouveaux et une nouvelle terre où la Justice habitera1 » !


    9. Je crois et je confesse que l'IMMORTALITE est une propriété de la nature Divine, que Seul Dieu est éternel et immortel par nature et par essence ! Les Anges et les Âmes des fidèles sont immortels uniquement parce que Dieu, dans Son Insondable Amour, leur confère cette immortalité, par Sa propre Volonté, mais en dehors de la Volonté Divine, et de cette immortalité conférée par Dieu, les Anges et les Âmes ne sont pas immortels par eux-mêmes ! Les Âmes des hommes n'ont pas pré-existé. Comment l’Âme prend naissance avec la création corporelle de l'homme, et comment elle se sépare du corps durant la mort biologique, tout en conservant sa conscience, pour être de nouveau unie à son corps lors de la Résurrection des morts, au moment du Second et Glorieux Avènement de Notre Seigneur2, ceci aussi constitue un redoutable Mystère non révélé !


    10. Je crois et je confesse que les Anges et les démons sont des êtres créés par Dieu, qu'ils ont eu un commencement dans le temps, et qu'ils ne sont pas éternels ni immortels par essence propre. Bien qu'ils soient d'une nature différente de la nôtre, leur nature spirituelle et incorporelle est réelle, soumise à d'autres lois et dimensions étrangères à la nature humaine. Ils disposent d'une personne consciente. Ils ont été créés au commencement parfaitement bons, et parfaitement libres avec la faculté d'option. Les Anges ont fait un bon choix en restant fidèles au Créateur ; tandis que les démons, qui étaient des Anges au préalable, ont fait une mauvaise utilisation de leur liberté, se sont éloignés du Créateur, s'étant révoltés contre Lui. C'est ainsi qu'ils se sont enténébrés, ont été déchus et dégénérés en démons. Les démons jalousent l'homme à cause de la Gloire de sa destinée éternelle et cherchent sa ruine et sa destruction. Ils n'ont pas un pouvoir réel sur les baptisés, mais ils nous tentent pour que nous fassions nous-mêmes mauvais usage de notre liberté. Les Anges, à cause de leur fidélité et de leur communion avec Dieu, ne connaissent pas l'envie et ne jalousent pas l'homme dans sa destinée. Par contre Ils sont dotés d'une nature supérieure à l'homme pour pouvoir aider l'homme à réaliser son but par le concours de la Grâce Divine ; Ils se réjouissent quand l'homme parvient à réaliser le but de son existence. Ils sont humbles, Ils s'instruisent par l’Église, font partie de l’Église et concélèbrent avec nous, et con-glorifient le Créateur, Ils prient pour nous et entendent nos prières. Tous les êtres créés par la Sagesse, la Volonté et l'Amour de Dieu, sont créés sur une base HIERARCHIQUE et non sur une base EGALITARISTE ! De même que les Anges sont DIFFERENTS entre-eux, selon leur importance et leur mission, les hommes sur terre sont également différents, chacun selon ce qu'il a reçu et la place qu'il doit occuper dans l'éternité. Ni le salut éternel, ni l'enfer éternel, ne sont identiques pour tous les êtres créés.


    1- 2P. 3 : 13.


    2- 2Tm. 4 : 1-2.

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (7)

    7. Je crois et je confesse que tout émane de Dieu, nous traverse et retourne à Lui. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas croire en Dieu. La raison limitée et infirme de l'homme à cause du péché est incapable par ses propres facultés, de saisir l'Insaisissable, si Dieu ne se révèle Lui-même à l'homme par Sa Grâce ! La Vérité que nous vivons dans l’Église n'est pas une forme d'évolution de la pensée philosophique de l'homme, elle ne constitue pas une forme de civilisation, elle n'est pas un concept, mais c'est la connaissance du Salut que Dieu nous a révélée en Jésus-Christ. Sans la Grâce de Dieu, nous ne savons pas en quoi consiste la vraie repentance et la vraie humilité, et nous ne disposons pas nous-mêmes des forces pour nous humilier. Sans la Grâce, il nous est impossible de pleurer sur nos péchés. Sans la Grâce il nous est impossible d'aimer véritablement notre prochain. Sans la Grâce nous ne savons pas prier, ni quoi demander et nous ne sommes pas disposés à le faire. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas aimer Dieu ni chercher Son Royaume et Sa Justice. Sans la Grâce, nous risquons de contrefaire toutes les vertus et tous les états d'âme, et d'être égarés par nos propres sentiments, par nos propres illusions, convaincus de disposer d'une spiritualité authentique et d'une véritable piété. Pour cela, je me méfie de ma piété, je me méfie de mes sentiments, je me méfie des phénomènes métaphysiques ou surnaturels, de mon émotivité, de mes larmes, de mes prétendues bonnes œuvres, croyant avec Saint Séraphim de Sarov, que le but du Chrétien n'est pas l'accomplissement de bonnes œuvres mais l'acquisition du Saint-Esprit. Ainsi, je ne présente à Dieu qu'une seule requête, qu'une seule demande : « Seigneur Jésus-Christ, Fils et Verbe du Dieu Vivant aie pitié de moi pécheur » dans l'espoir d'écouter un jour de Lui : « Ma Grâce te suffit, et dans ta faiblesse Ma force se manifeste1 » !


    1-  Co. 12 : 8-9.

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (6)

    6. Je crois et je confesse que la Lumière dans Laquelle Jésus-Christ apparut à Ses trois Apôtres lors de Sa Transfiguration1 sur le Mont Thabor était une lumière réelle, le reflet de Sa Gloire que les Apôtres ont aperçu « selon leurs possibilités ». C'était par conséquent une Lumière INCREEE ! Je crois et je confesse que la Grâce Divine est UNE et Incréée, et qu'Elle se manifeste par une communion réelle avec Lui qui nous déifie à des degrés différents « selon nos possibilités » dans notre propre nature. La Grâce de Dieu n'est pas une « créature » de Dieu, que Dieu utiliserait envers nous d'une façon instrumentale. La Grâce de Dieu n'est pas « une chose » étrangère à Lui ou séparée de Lui. La Grâce de Dieu n'est pas une chose qu'Il aurait créée en ma faveur et dont je bénéficierais, mais c'est Sa propre Énergie qui m'unit à Lui à des degrés différents. Ainsi la Grâce de Dieu est UNE, ni divisée, ni partagée, ni multipliée, mais Elle agit et se manifeste à chacun selon ses besoins propres et avec des effets différents. Ainsi la Grâce est UNE, mais à cause de Ses effets Elle s'appelle d'après la grande limitation du langage humain : « sanctifiante », « illuminante », « édifiante », « vivifiante » ou autre appellation, mais c'est toujours le même Dieu qui agit en nous différemment. C'est Lui et non quelque chose lui appartenant. C'est par le Saint-Esprit que nous recevons la Grâce Divine et sans le Saint-Esprit aucune forme de spiritualité n'est authentique !


    1- Mt. 17: 2.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (5)

    5. Je crois et je confesse que Jésus-Christ, dès Sa Conception dans le sein virginal, était une seule Personne, une seule Hypostase, mais ayant deux natures : la plénitude de la Nature Divine et la plénitude de la Nature Humaine ! Il était Dieu et Homme avant l'Enfantement, pendant l'Enfantement, et après l'Enfantement ! Que la Très Sainte Vierge Marie, à l'image du Buisson Ardent1, a reçu réellement le Feu de la Divinité en Elle sans se consumer. Qu'Elle a réellement donné au Verbe incarné son propre sang et sa propre chair et qu'Elle l'a nourri de son propre lait. Je confesse l'Incarnation réelle, corporellement matérielle. Je crois et je confesse que Jésus-Christ dans Sa Divinité est Engendré hors du temps par le Père sans le concours d'une mère, et dans Son Incarnation dans le temps est conçu et enfanté par Sa Mère dans la chair sans le concours d'un père. Sans mère dans Sa Divinité, sans père dans Son Humanité ! Je crois et je confesse donc que la Très Sainte Vierge Marie est devenue réellement « LA MERE DE DIEU, THEOTOKOS » dans le temps et par l'Incarnation. Vierge avant l'Enfantement, Vierge pendant l'Enfantement et Vierge après l'Enfantement comme nous l'indiquent aussi les trois étoiles peintes sur les Icônes (qui nous montrent également sa triple qualité de VIERGE, d'EPOUSE et de MERE). Comme Jésus-Christ fut ressuscité malgré la pierre scellée par les juifs et qu'Il vint au milieu de Ses Disciples, les portes étant fermées2, ainsi Il traversa le sein virginal sans que la virginité féconde de Marie soit détruite. Comme la mer Rouge après le passage d'Israël3 resta infranchissable, ainsi la Vierge Marie après l'enfantement d'Emmanuel4 resta incorruptible ! Elle fut la porte annoncée par le Prophète Ézéchiel par laquelle Dieu entra dans le monde : « tout en restant fermée5 » !


    1- Ex. 3 : 2-4.


    2- Jn 20 : 19.


    3- Ex. 14 : 26-28.


    4- Dieu avec nous, Nom prophétique du Messie. Es. 7 : 14 ; 8 : 8 ; Mt. 1 : 23.


    5- Ez. 44 : 2

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (4)

    4. Je crois et je confesse et j'adore Une Seule Trinité : Une Seule Divinité ! Une Seule Nature, Une Seule Substance, Une Seule Cause, Une Seule Volonté, Une Seule Force, Une Seule Autorité, Une Seule Puissance ! J'adore la Très Sainte Trinité : Une, Sainte, Invisible, Consubstantielle et Vivifiante. En Elle, j'adore trois Personnes, trois Hypostases1, celles du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Je ne divise pas la nature, je ne partage pas la substance, je ne différencie pas l'autorité, je ne distingue pas l'unité de la Volonté. Comme aussi je ne confonds pas les Personnes, je ne mélange pas les Hypostases ! Je dis, avec les Saints Conciles, Anathème à l'hérétique Sabellius qui prêchait le Père, le Fils et le Saint-Esprit, [comme étant trois masques d'une seule et unique personne, d'une seule et unique hypostase]. Chacune des Personnes n'est pas étrangères aux autres, mais chacune a la plénitude des trois ensemble ! Je vois le Fils dans les eaux du Jourdain, je contemple l'Esprit sous forme d'une colombe et j'entends la Voix du Père dans les cieux2 ! Ainsi selon les Saintes Écritures, le Père et le Saint-Esprit rendent témoignage au Fils, le Fils et le Saint-Esprit au Père, le Père et le Fils au Saint-Esprit ! Le Père est la cause du Fils et du Saint-Esprit. Je confesse une cause dans la Divinité ! La Tri-Unité de Dieu que nous adorons dans la Véritable Église, n'a rien de commun avec les différents « monothéismes3 » (contradictoires d'ailleurs entre eux) des autres religions. Nous n'adorons pas le même Dieu avec ceux qui sont hors de l’Église !


    1- Le terme hypostase désigne une substance fondamentale, un principe premier.


    2- Mt. 3 : 16-17 ; 17 : 5 ; Mc. 1 : 10-11 ; Lc 3 : 21-22 ; 9 : 35.


    3- Doctrine qui n'admet qu'un seul Dieu.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (3)

    3. Je crois et je confesse que le Saint-Esprit, le Paraclet ou Consolateur, est la Troisième Personne de la Très Sainte Trinité1. Elle est une personne distincte du Père et du Fils ! Il crée le monde avec le Père et le Fils et Il opère notre Salut avec le Père et le Fils ! Il est une Personne et non pas une simple énergie, une simple force, ou un simple lien d'amour entre le Père et le Fils comme le disent faussement certains. Il est con-glorifié avec le Père et le Fils, c'est-à-dire qu'Il reçoit la même Adoration, la même Vénération, le même Honneur que le Père et le Fils, mais Il ne se confond pas dans Son Hypostase. Il s'est manifesté sur la terre à plusieurs reprises mais Il ne fut jamais Incarné ! Il a parlé par les Prophètes, Il a baptisé de Son Feu les Apôtres et tous les fidèles, Il nous a revêtus de Puissance, Il accomplit les Justes de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance, Il accomplit sur l'Autel les paroles du Seigneur : « Ceci est Mon Corps et ceci est Mon Sang2 ! » Il est pour l’Église la Source perpétuelle de la Révélation car la Révélation ne fut jamais arrêtée dans l’Église. Il nous enseigne dans toute la Vérité, Il prie pour nous par « Des soupirs inexprimables3 » et nous enseigne comment il faut prier. Il nous convainc de péché et nous amène à la repentance. Il dirige l’Église et distribue les Charismes à chacun comme Il veut, selon Sa Volonté, et Il souffle où Il veut ! Il a parlé par les Saintes Écritures, par nos Pères Saints et Théophores et par les Saints Conciles Œcuméniques et locaux qui ont proclamé la Vérité Révélée et non inventée, ni codifiée, ni aliénée par la raison humaine. C'est par Lui que nous confessons et nous connaissons le Christ ! Comme c'est par le Christ que nous sommes créés « à l'Image de Dieu4 » ; ainsi, c'est par le Saint-Esprit que nous parvenons à « Sa ressemblance5 ». Il Procède du Père Seul6 ! Il Procède tandis que le Fils est Engendré7 ! La façon diffère mais la Source reste une et la cause est unique dans la Divinité. Comme il n'y a pas deux engendrements, il n'y a pas deux processions. Le Saint-Esprit est le Trésor de toute bonne chose et le Donateur de Vie8 !


    1- Mt. 28 : 19.


    2- Mt. 26: 26-28 ; Mc 14 : 22-24 ; Lc 22 : 19-20. - 1 Cor 11 : 23-25.


    3- Rm. 8 : 26.


    4- Jn 1:14 ; Rm. 8 : 29 ; Col. 3 : 9-10.


    5- Ph. 3 : 21.


    6- Dogme définit et confessé au 2ème Saint Concile Œcuménique de Constantinople en 381.


    7- Dogme définit et confessé au 1er Saint Concile Œcuménique de Nicée en 325.


    8- Pr. 4 : 21 ; Rm. 8 : 6 ; Ga. 5 : 22-23.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE ORTHODOXE (2)

    2. Je crois et je confesse que Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ est le Verbe Pré- éternel de Dieu, le Fils Co-éternel d'un Père sans commencement et qu'Il n'a Lui-même jamais commencé ! Vrai Dieu de Vrai Dieu, Lumière de Lumière, Engendré1 Fils Unique et non créé, Consubstantiel au Père à savoir : de la même substance que le Père et non d'une substance semblable ou similaire à celle du Père et sans être confondu avec le Père. Le Père engendre le Fils hors du temps et sans commencement, et par Lui et avec Lui et en Lui, Il crée toutes choses visibles et invisibles. Il s'est incarné dans le temps, dans le sein virginal de la Vierge Marie par la Vertu du Saint-Esprit et Il s'est fait Homme. Je le confesse depuis Son Incarnation Dieu parfait et Homme parfait ! Je confesse en Lui deux natures : la plénitude de la nature Divine car en Lui, selon les Saintes Écritures, « habite toute la plénitude de la Divinité corporellement2 » et la plénitude de la nature humaine comme Il s'est Lui-même proclamé : « Fils de l'Homme3 » ! J'adore en Lui deux natures, inséparables mais non fusionnées4. Selon les Pères je pense à l'exemple du fer rougi par le feu : on tranche avec le feu et on brûle avec le fer, sans que les deux éléments se distinguent l'un de l'autre ni fusionnent l'un dans l'autre. Je le confesse Impassible dans Sa Divinité et Passible dans Son Humanité. Il est descendu sur terre tout en remplissant les Cieux ! Il s'incarne dans le sein virginal sans avoir quitté le sein du Père Éternel ! Je confesse la condescendance Divine sans professer un déplacement dans l'espace ! En Lui je reconnais aussi deux volontés, une Divine et une humaine, comme Lui-même nous l'a montré au jardin de Guethsémani5. Les deux volontés s'harmonisent mais l'une n'absorbe pas l'autre. J'adore deux natures, avec deux volontés mais Une seule Personne, Une seule Hypostase6 ! Il est, selon Saint Irénée de Lyon, la partie visible du Père Invisible comme le Père reste la partie Invisible du Fils, et c'est par Lui, le Fils, que nous sommes « créés à l'image de Dieu7 » et c'est par le Fils que nous connaissons le Père et sans le Fils il n'y a pas de connaissance Divine, et ceux qui prétendent adorer le Père en ignorant le Fils, n'adorent pas le Dieu révélé par Jésus-Christ, ils n'adorent pas le même Dieu que nous, mais un être illusoire créé par leur imagination et leur égarement, un faux dieu, car le Vrai Dieu est inséparable de Son Fils et du Paraclet8 !


    1- Ps. 2 : 7.


    2- Col. 2 : 9.


    3- Mt. 8 : 20


    4- 4ème Saint Concile Œcuménique de Chalcédoine / 451.


    5- Mt. 26 : 36-44.


    6- 6ème Saint Concile Œcuménique de Constantinople III / 68.


    7- Gn. 1 : 26.


    8- Voir Saint Irénée de Lyon : Contre les hérésies IV, 20:1et suiv.

     

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE ORTHODOXE (1)

     

    Saint Marc d'Ephèse.jpg

     

    La Foi Transmise

    Profession de Foi Orthodoxe et catéchétique à l'usage de ceux qui approchent la Sainte Illumination par le Sacrement du Baptême.

     

     

    Revue et corrigée par le Saint monastère de la Transfiguration à Boston U.S.A. (sous la juridiction canonique du Saint Synode de l’Église Orthodoxe Russe Hors-Frontières en 1972)

     

    Publiée avec la bénédiction du Très Révérend Archimandrite Père Ambroise FONTRIER, doyen des paroisses de l’Église Orthodoxe de France. (+ 1992) Mémoire éternelle.

     

    Rédigée par le révérend Père Basile SAKKAS (+ 2014) Mémoire éternelle.

     

     

    Les Trois Saints Hiéraraques.jpg

     


    Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen !

     

    Quand on confesse son appartenance à l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique, on est dispensé de toute autre confession de Foi particulière car dans l’Église réside la plénitude de la Vérité et une profession de Foi particulière n'ajoute rien.
    Bien au contraire, la multiplication d'idées risque de devenir une cause supplémentaire de déformation, de déviation et d'égarement.
    Mais puisque le diable, à l'aide de différends courants de la pensée humaine, s'efforce de contrefaire la Foi pure de l’Église et que l'on attribue souvent au Credo de Nicée-Constantinople, tout en le récitant intégralement, des significations diverses et personnelles, rationalistes ou allégoriques, j'expose ici, plus en détail, ma Foi en l’Église Orthodoxe, afin que la triple récitation du Credo que je ferai lors de mon Baptême se fasse selon les intentions de l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique en évitant tout équivoque.
    En exposant en détail ma profession de Foi, je demande à Dieu de me préserver de l'égarement et du danger que j'encours de me tromper ou de déformer les Vérités Divines par l'infirmité du langage humain, dont la valeur est toute relative, inapte que je suis de parler correctement des choses de Dieu !
    Dieu m'est témoin que par cette profession de Foi solennelle je n'expose pas mon savoir, ne cherche pas à définir les choses indéfinissables par leur nature, mais essaye de me préserver de l'erreur et de l'égarement en dénonçant les fausses doctrines.
    En outre je cherche à prouver au Prêtre qui me baptisera et qui ne peut sonder mon cœur, la pureté relative de mes intentions ; que mon choix au milieu du chaos du monde où nous vivons est libre et conscient ; que je ne suis pas victime de mon exaltation, de mes illusions, de mes sentiments qui peuvent m'égarer, de mon raisonnement défaillant à cause de mon péché, mais que c'est Dieu qui, me donnant un avant-goût de Sa Grâce, (la Grâce avant la Grâce) conférée par le Saint Baptême, m'a rendu digne sans que je le mérite et pour une raison que je ne peux expliquer, de percevoir le chemin qui mène à la vie éternelle.
    C'est Lui Qui a mis dans mon cœur le vouloir de m'y engager et le désir ardent de devenir membre de Son Corps Glorieux en m'unissant par le Saint Baptême et la Sainte Eucharistie, à Sa Véritable et Authentique Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique !
    C'est ainsi que, renonçant à tout mon passé, reconnaissant que je n'ai jamais fait quoi que se soit de bon sur la terre, je me prosterne devant mon Dieu Qui a créé les cieux et la terre : « Qui voit des défauts même parmi Ses Anges1 » et devant Qui : « Les cieux mêmes ne sont pas purs2 » je n'élève pas mes mains vers un : « dieu étranger » mais, à l'exemple des Trois Jeunes Gens dans la fournaise ardente de Chaldée3 , je lève mes mains vers : « Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob4 » le Dieu de tous les Justes, Patriarches, Rois, Prophètes, Apôtres, Saints et : « Tout esprit juste accompli dans la Foi ».
    Je cherche en confessant Jésus-Christ par le Saint-Esprit, être rendu digne de devenir le fils de tous ces Saints et cohéritier avec eux des promesses qui leur ont été faites, afin que je puisse aussi oser appeler avec hardiesse et sans encourir condamnation le Dieu du Ciel : « PÈRE » et : « DIEU DE MES PÈRES » !


    1. Je crois à Dieu le Père5, sans Commencement, Indescriptible, Incompréhensible, Inexprimable, Incommensurable, Qui est au-dessus de toute substance créée, Qui Seul connaît Sa propre nature et Sa propre substance, Qui n'est Identique qu'à Lui-même, à Son Fils et au Saint-Esprit, sur Lequel même les Séraphins n'osent poser leurs regards6 ! Je crois qu'Il est la CAUSE de toute chose en même temps que le BUT FINAL de toute chose. Il n'y a personne au-dessus de Lui et Il est éternel, sans commencement et sans fin. Il est le Créateur de tout l'univers visible et invisible. A part Lui, toutes les créatures visibles et invisibles ont eu un commencement et il y eut un moment où elles n'ont pas existé. Il a créé l'univers ex-nihilo ! La terre a eu un commencement. L'homme fut créé par l'Amour de Dieu. Mais la Création de l'homme (et de l'univers) ne constitue pas un besoin pour Dieu. La création est le fait de la volonté libre et inconditionnée du Créateur. S'Il l'avait voulu Il aurait pu ne pas nous créer et l'absence de la Création ne constituerait pas une privation pour Lui. L'Amour créateur de Dieu n'est pas un amour qui Lui procure une satisfaction. Dieu n'a aucun besoin à satisfaire. Il est au-dessus de tout besoin et de toute nécessité. L'Amour de Dieu ne peut être comparé avec l'amour des hommes, ni aucun autre de Ses attributs : Paternité, Justice, Bonté. C'est un amour entièrement libre, entièrement désintéressé, qui constitue un Mystère, qui est insondable pour la raison humaine ! Dieu n'a pas de « sentiments » qui créent en Lui la passion, la souffrance, le besoin, la nécessité. Toutefois, bien que la nature de l'Amour Divin soit insaisissable et inexplicable pour la raison humaine, cet amour est réel et authentique et je confesse selon les Saintes Écritures que : « DIEU EST AMOUR7 » !


    1- Jb 4 : 18.


    2- Jb 15 : 15.


    3- Dn. 3 : 16-18. et versets version en grec de la Septante : 24-90.


    4- Ex. 3 : 6 ; Mt. 22: 32 ; Mc 12 : 26.


    5- Lire le livre admirable de Mgr Nicolas Vélimirovitch « La Foi et la vie selon l’Évangile » Éditions L'Age d'Homme. http://www.lagedhomme.com/rechercher/?r_classification=300


    6- Es. 6 : 2.


    7- 1 Jn 4 : 8-9

     

     

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  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe - Annexe & Conclusions. (24)

     

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    "L'Orthodoxie ou la mort" nos saints Pères Zélotes du Saint Monastère d'Esphigménou au Mont-Athos.

     

    EN CONCLUSION, NOUS CITERONS CE QU’ÉCRIT JUDICIEUSEMENT LE THÉOLOGIEN GREC ALEXANDRE KALOMIROS :

     

                « Très peu de gens, malheureusement, ont compris l’importance de la question de “ l’ancien calendrier ” comme on l’appelle. La plupart de ces gens, des lettrés “ enflés ”, attribuent à l’étroitesse d’esprit du peuple illettré la réaction des “ Vieux Calendaristes ”, tant est profond leur mépris envers les illettrés. Cependant, ces illettrés, pour réagir comme ils l’ont fait, devaient avoir, à défaut d’autre chose, un zèle religieux et des intérêts spirituels que n’avait pas la masse des indifférents, qui suivait, sans savoir comment se posait le problème, à la majorité des évêques. Aucun des théologiens “ éclairés ”, aucun de leurs adeptes, n’a manifesté la moindre inquiétude devant ce problème de la division de l’Église hellénique, pas plus qu’il n’a cherché à trouver une réponse au cri de douleur de tant de milliers de fidèles. Ces “ théologiens ” avaient pour eux la majorité, les chiffres les sécurisaient. Mais, en réalité, le grand nombre n’était pas avec eux, car si les Vieux-Calendaristes n’étaient que quelques milliers, ils étaient des fidèles qui souffraient pour l’Église ; alors que les millions des indifférents, des matérialistes, des athées, qui suivaient le nouveau calendrier, difficilement on eût trouvé quelques milliers de vrais chrétiens. Ils ont voulu rendre ridicules ces simples nouveaux confesseurs de l’Orthodoxie, en disant que c’était par superstition qu’ils refusaient de régler leur montre déréglée qui ne marchait pas bien !

                Mais là n’était pas le problème. Ils n’avaient pas raison en accusant les « Vieux-Calendaristes » de se disputer pour un calendrier. La question ne consistait pas à savoir lequel des deux calendriers était juste - les deux sont inexacts -. Ce n’est donc pas pour des raisons d’exactitude astronomique que les Vieux-Calendaristes tenaient à l’ancien calendrier, pas plus que les Néo-Calendaristes n’avaient introduit le nouveau pour un tel motif. La véritable raison de l’introduction du Nouveau Calendrier n’a été ni astronomique, ni théologique, mais tout simplement une des nombreuses concessions faites par une hiérarchie asservie à l’État, son patron, qui la lui demandait pour faciliter les échanges commerciaux !

                La raison du refus des Vieux-Calendaristes était fondamentalement théologique et jaillissait des profondeurs de leur conscience ecclésiastique. En effet, l’unité liturgique de l’Église du Christ était en jeu pour des intérêts politiques sordides. Par le changement du calendrier le souffle liturgique commun entre l’Église Helladique et les autres Églises Orthodoxes, qui gardaient encore l’Ancien Calendrier, était brisé. Il ne s’agissait plus seulement de désordre dans la vie liturgique de l’Église militante, mais aussi de la continuité de la vie liturgique de l’Église militante avec l’Église triomphante…

                Que pouvait-on imaginer de pire pour l’Église que l’éclatement de son souffle liturgique commun, éclatement qui nous a non seulement éloignés des autres Églises Orthodoxes qui continuent de suivre le calendrier ecclésiastique, mais aussi de tous les Chrétiens Orthodoxes qui nous ont précédés, de l’Église triomphante, de ceux qui dorment dans le Seigneur, de tous les Saints qui ont célébré les fêtes selon le Calendrier Ancien, que nous avons rejeté aveuglément !

                Tant d’efforts de nos Saints Pères, tant de Conciles ont été nécessaires pour construire le Calendrier qui devait instaurer une eurythmie liturgique entre les Églises Chrétiennes ! Car cette eurythmie et ce souffle commun expriment l’unité liturgique interne de l’Église, unité qui rend palpable l’Église Une, malgré la multiplicité des Églises locales. L’Église n’est pas unifiée, comme le croit le Papisme, par une discipline rigide et une obéissance aveugle à une hiérarchie déterminée au sommet de laquelle siège un seul et unique individu qui se dit être le… représentant du Christ sur la terre, mais par la communion mystique au Corps et au sang du Christ. Toute église où est célébrée la Divine Eucharistie et où sont rassemblés les fidèles « dans un même lieu », est l’image totale de l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Ce qui fait qu’une paroisse forme un corps avec les autres paroisses, qu’un évêché forme un corps avec un autre évêché, c’est la communion mystique de tous au Corps et au Sang du Christ, dans l’Esprit et la Vérité.

                L’Unité de l’Église est un lien mystique forgé lors de la liturgie, quand les fidèles communient au Corps et au Sang du Christ. Les chrétiens forment un corps : ceux qui vivent aujourd’hui sur la terre avec tous ceux qui les ont précédés dans les siècles passés, et ceux qui vivront dans les années qui viennent, et cela parce qu’ils ont une racine commune : le Corps du Christ. « Il n’y a qu’un seul pain ; de même, si nombreux que nous soyons, nous formons un seul corps ; car tous nous participons à un seul et même pain ».

                L’Unité de l’Église n’est donc pas administrative, disciplinaire, organisée selon le “ monde ” : Elle est liturgique. D’où la grande importance du calendrier. L’Unité qui jaillit de la Divine Eucharistie, de la Foi Une, du Saint Baptême Un, cesse d’être palpable, extérieurement, quand il y a anarchie. La forme et les paroles de la Liturgie ont été ordonnancées, de manière que toutes les Églises adorent Dieu de la même façon et les livres des Mois ou Sanctoraux contiennent ce qui doit être chanté lors de chaque fête. Aussi aucune dissonance ne peut troubler l’harmonie liturgique, parce que la musique, l’iconographie, qui sont des arts liturgiques, ont été instituées pour que chaque iconographe ou chantre ne puisse peindre ou chanter selon sa fantaisie, mais qu’il adapte son art personnel et son talent aux modèles du réalisme spirituel le plus austère. C’est dans cet esprit qu’a été conçu le calendrier, pour éviter que chaque prêtre ne célèbre les fêtes comme bon lui semble, et pour qu’il ait totale communion de prière entre tous les fidèles de la terre !

                Le peintre qui peint les icônes de l’Église selon son goût, au mépris de la Sainte Tradition et le chantre qui chante théâtralement dans l’Église comme un chanteur, au lieu de psalmodier, brisent l’harmonie liturgique de l’Église Orthodoxe…

                On ne s’est   pas rendu compte, en Grèce, combien la concession faite au monde a été grave, et quel coup a été porté contre l’Église par l’abolition du calendrier ecclésiastique et l’introduction du Nouveau. Et si certains ont compris cette gravité, ils n’ont pas eu la force de se dresser et de proclamer la vérité. Aucun sage, aucun puissant de ce monde n’a élevé la voix pour protester. Ainsi devait être démontré, une fois encore, que « Dieu a choisi les faibles de ce monde pour confondre les forts » (1 Cor. 1 : 27) et « qu’Il a déclaré folle la sagesse des sages » (1 Cor. 1 : 17-20). Les “sages” se sont tus et se sont soumis, et les fidèles illettrés se sont dressés ! Ils ne se sont pas embarrassés de théories astronomiques et de calculs mathématiques, mais ils ont parlé au nom de la Sainte Tradition de l’Église. Ils savaient que la Tradition était chose sacrée que l’on ne pouvait fouler aux pieds au nom d’une science en perpétuel devenir, ou encore au nom des intérêts politiques et économiques d’un pays.

                Mais « les disciples des sages de ce siècle, appellent fous ceux que Dieu a enseignés ». Ainsi donc, depuis le commencement jusqu’à ce jour, ils traitent les « Vieux-Calendaristes » de fous, de bigots, de fanatiques, de superstitieux, etc… et se glorifient de leur propre savoir qui les met au-dessus de tels “détails” et de ces problèmes qu’ils prétendent inutiles.

    L’EFFILOCHAGE.

                Quand on prend pour un détail un élément de la Sainte Tradition de l’Église, on prendra également et dès la première occasion, pour un détail, un autre élément, et pour finir, tout ce qui nous déplaira, dans la Tradition de l’Église, sera pris pour un détail. Ainsi en a-t-il été avec l’iconographie, avec la psalmodie, avec l’aspect des prêtres. Les soutanes sont devenues, tout-à-coup, trop noires ou trop voyantes, les barbes et les cheveux des clercs trop longs, les stalles sont remplacées par des fauteuils, le monachisme et les moines calomniés, les biens des monastères confisqués, les Saints Canons qui interdisent de prier avec des hétérodoxes ignorés, on va même aux colloques de ces derniers, on ne tient aucun compte de l’opinion du peuple chrétien dans les élections des évêques et le choix des prêtres, la liturgie est abrégée, des parties de l’Office supprimées « pour ne pas fatiguer le monde » ! En d’autres termes, on renverse les coutumes de l’Église Orthodoxe selon les goûts d’une foule décadente adonnée au culte de la chair et de la matière.

                C’est ainsi que le tricot de la Sainte Tradition de l’Église a commencé et continu à s’effilocher et personne ne sait où l’effilochage s’arrêtera, si jamais il s’arrête ».

     

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    Le Saint Archevêque Jean Maximovitch

     

    GLOIRE A DIEU POUR TOUT

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