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Monachisme

  • + L'Église des Vrais Chrétiens Orthodoxes de Chypre +

    + Mgr Matthieu +.jpg

    + Monseigneur MATTHIEU - Archevêque de Bienheureuse Mémoire des Vrais Chrétiens Orthodoxes. +

    Confesseur et gardien du Saint Calendrier de l'Église Orthodoxe des Pères (Julien).

     

    http://oprotoklitos.blogspot.com/

     

    Monseigneur Epiphane, métropolite de l'Eglise de C

    Monseigneur Épiphane, Métropolite de Chypre (Église des Vrais Chrétiens Orthodoxes)

    Monseigneur Sébastien, Métropolite de Chypre - Larnaca.

     

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  • Père Epiphane, Métropolite de l'Eglise Orthodoxe de l'île de Chypre, conservant le Saint calendrier des Saints Pères Théophores.

    Père Epiphane.jpg

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    http://www.orthodox-christianity.net/epiphanios-funeral/epiphanios-funeral.html

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    http://gnisios.narod.ru/biscyp.html

     

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    + MÉMOIRE  ÉTERNELLE +

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  • Photographies de Grands Habits Monastiques, parfois anciennes.


     

    Moines du Grands Habits dans la Sainte Russie, au Saint Mont-Athos, en Serbie ;

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  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe - Annexe & Conclusions. (24)

     

    Saint monastère d'Esphigménou (Saint Mont Athos).gif A.jpg

    "L'Orthodoxie ou la mort" nos saints Pères Zélotes du Saint Monastère d'Esphigménou au Mont-Athos.

     

    EN CONCLUSION, NOUS CITERONS CE QU’ÉCRIT JUDICIEUSEMENT LE THÉOLOGIEN GREC ALEXANDRE KALOMIROS :

     

                « Très peu de gens, malheureusement, ont compris l’importance de la question de “ l’ancien calendrier ” comme on l’appelle. La plupart de ces gens, des lettrés “ enflés ”, attribuent à l’étroitesse d’esprit du peuple illettré la réaction des “ Vieux Calendaristes ”, tant est profond leur mépris envers les illettrés. Cependant, ces illettrés, pour réagir comme ils l’ont fait, devaient avoir, à défaut d’autre chose, un zèle religieux et des intérêts spirituels que n’avait pas la masse des indifférents, qui suivait, sans savoir comment se posait le problème, à la majorité des évêques. Aucun des théologiens “ éclairés ”, aucun de leurs adeptes, n’a manifesté la moindre inquiétude devant ce problème de la division de l’Église hellénique, pas plus qu’il n’a cherché à trouver une réponse au cri de douleur de tant de milliers de fidèles. Ces “ théologiens ” avaient pour eux la majorité, les chiffres les sécurisaient. Mais, en réalité, le grand nombre n’était pas avec eux, car si les Vieux-Calendaristes n’étaient que quelques milliers, ils étaient des fidèles qui souffraient pour l’Église ; alors que les millions des indifférents, des matérialistes, des athées, qui suivaient le nouveau calendrier, difficilement on eût trouvé quelques milliers de vrais chrétiens. Ils ont voulu rendre ridicules ces simples nouveaux confesseurs de l’Orthodoxie, en disant que c’était par superstition qu’ils refusaient de régler leur montre déréglée qui ne marchait pas bien !

                Mais là n’était pas le problème. Ils n’avaient pas raison en accusant les « Vieux-Calendaristes » de se disputer pour un calendrier. La question ne consistait pas à savoir lequel des deux calendriers était juste - les deux sont inexacts -. Ce n’est donc pas pour des raisons d’exactitude astronomique que les Vieux-Calendaristes tenaient à l’ancien calendrier, pas plus que les Néo-Calendaristes n’avaient introduit le nouveau pour un tel motif. La véritable raison de l’introduction du Nouveau Calendrier n’a été ni astronomique, ni théologique, mais tout simplement une des nombreuses concessions faites par une hiérarchie asservie à l’État, son patron, qui la lui demandait pour faciliter les échanges commerciaux !

                La raison du refus des Vieux-Calendaristes était fondamentalement théologique et jaillissait des profondeurs de leur conscience ecclésiastique. En effet, l’unité liturgique de l’Église du Christ était en jeu pour des intérêts politiques sordides. Par le changement du calendrier le souffle liturgique commun entre l’Église Helladique et les autres Églises Orthodoxes, qui gardaient encore l’Ancien Calendrier, était brisé. Il ne s’agissait plus seulement de désordre dans la vie liturgique de l’Église militante, mais aussi de la continuité de la vie liturgique de l’Église militante avec l’Église triomphante…

                Que pouvait-on imaginer de pire pour l’Église que l’éclatement de son souffle liturgique commun, éclatement qui nous a non seulement éloignés des autres Églises Orthodoxes qui continuent de suivre le calendrier ecclésiastique, mais aussi de tous les Chrétiens Orthodoxes qui nous ont précédés, de l’Église triomphante, de ceux qui dorment dans le Seigneur, de tous les Saints qui ont célébré les fêtes selon le Calendrier Ancien, que nous avons rejeté aveuglément !

                Tant d’efforts de nos Saints Pères, tant de Conciles ont été nécessaires pour construire le Calendrier qui devait instaurer une eurythmie liturgique entre les Églises Chrétiennes ! Car cette eurythmie et ce souffle commun expriment l’unité liturgique interne de l’Église, unité qui rend palpable l’Église Une, malgré la multiplicité des Églises locales. L’Église n’est pas unifiée, comme le croit le Papisme, par une discipline rigide et une obéissance aveugle à une hiérarchie déterminée au sommet de laquelle siège un seul et unique individu qui se dit être le… représentant du Christ sur la terre, mais par la communion mystique au Corps et au sang du Christ. Toute église où est célébrée la Divine Eucharistie et où sont rassemblés les fidèles « dans un même lieu », est l’image totale de l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Ce qui fait qu’une paroisse forme un corps avec les autres paroisses, qu’un évêché forme un corps avec un autre évêché, c’est la communion mystique de tous au Corps et au Sang du Christ, dans l’Esprit et la Vérité.

                L’Unité de l’Église est un lien mystique forgé lors de la liturgie, quand les fidèles communient au Corps et au Sang du Christ. Les chrétiens forment un corps : ceux qui vivent aujourd’hui sur la terre avec tous ceux qui les ont précédés dans les siècles passés, et ceux qui vivront dans les années qui viennent, et cela parce qu’ils ont une racine commune : le Corps du Christ. « Il n’y a qu’un seul pain ; de même, si nombreux que nous soyons, nous formons un seul corps ; car tous nous participons à un seul et même pain ».

                L’Unité de l’Église n’est donc pas administrative, disciplinaire, organisée selon le “ monde ” : Elle est liturgique. D’où la grande importance du calendrier. L’Unité qui jaillit de la Divine Eucharistie, de la Foi Une, du Saint Baptême Un, cesse d’être palpable, extérieurement, quand il y a anarchie. La forme et les paroles de la Liturgie ont été ordonnancées, de manière que toutes les Églises adorent Dieu de la même façon et les livres des Mois ou Sanctoraux contiennent ce qui doit être chanté lors de chaque fête. Aussi aucune dissonance ne peut troubler l’harmonie liturgique, parce que la musique, l’iconographie, qui sont des arts liturgiques, ont été instituées pour que chaque iconographe ou chantre ne puisse peindre ou chanter selon sa fantaisie, mais qu’il adapte son art personnel et son talent aux modèles du réalisme spirituel le plus austère. C’est dans cet esprit qu’a été conçu le calendrier, pour éviter que chaque prêtre ne célèbre les fêtes comme bon lui semble, et pour qu’il ait totale communion de prière entre tous les fidèles de la terre !

                Le peintre qui peint les icônes de l’Église selon son goût, au mépris de la Sainte Tradition et le chantre qui chante théâtralement dans l’Église comme un chanteur, au lieu de psalmodier, brisent l’harmonie liturgique de l’Église Orthodoxe…

                On ne s’est   pas rendu compte, en Grèce, combien la concession faite au monde a été grave, et quel coup a été porté contre l’Église par l’abolition du calendrier ecclésiastique et l’introduction du Nouveau. Et si certains ont compris cette gravité, ils n’ont pas eu la force de se dresser et de proclamer la vérité. Aucun sage, aucun puissant de ce monde n’a élevé la voix pour protester. Ainsi devait être démontré, une fois encore, que « Dieu a choisi les faibles de ce monde pour confondre les forts » (1 Cor. 1 : 27) et « qu’Il a déclaré folle la sagesse des sages » (1 Cor. 1 : 17-20). Les “sages” se sont tus et se sont soumis, et les fidèles illettrés se sont dressés ! Ils ne se sont pas embarrassés de théories astronomiques et de calculs mathématiques, mais ils ont parlé au nom de la Sainte Tradition de l’Église. Ils savaient que la Tradition était chose sacrée que l’on ne pouvait fouler aux pieds au nom d’une science en perpétuel devenir, ou encore au nom des intérêts politiques et économiques d’un pays.

                Mais « les disciples des sages de ce siècle, appellent fous ceux que Dieu a enseignés ». Ainsi donc, depuis le commencement jusqu’à ce jour, ils traitent les « Vieux-Calendaristes » de fous, de bigots, de fanatiques, de superstitieux, etc… et se glorifient de leur propre savoir qui les met au-dessus de tels “détails” et de ces problèmes qu’ils prétendent inutiles.

    L’EFFILOCHAGE.

                Quand on prend pour un détail un élément de la Sainte Tradition de l’Église, on prendra également et dès la première occasion, pour un détail, un autre élément, et pour finir, tout ce qui nous déplaira, dans la Tradition de l’Église, sera pris pour un détail. Ainsi en a-t-il été avec l’iconographie, avec la psalmodie, avec l’aspect des prêtres. Les soutanes sont devenues, tout-à-coup, trop noires ou trop voyantes, les barbes et les cheveux des clercs trop longs, les stalles sont remplacées par des fauteuils, le monachisme et les moines calomniés, les biens des monastères confisqués, les Saints Canons qui interdisent de prier avec des hétérodoxes ignorés, on va même aux colloques de ces derniers, on ne tient aucun compte de l’opinion du peuple chrétien dans les élections des évêques et le choix des prêtres, la liturgie est abrégée, des parties de l’Office supprimées « pour ne pas fatiguer le monde » ! En d’autres termes, on renverse les coutumes de l’Église Orthodoxe selon les goûts d’une foule décadente adonnée au culte de la chair et de la matière.

                C’est ainsi que le tricot de la Sainte Tradition de l’Église a commencé et continu à s’effilocher et personne ne sait où l’effilochage s’arrêtera, si jamais il s’arrête ».

     

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    Saint Archevêque Jean Maximovitch 2.jpg

    Le Saint Archevêque Jean Maximovitch

     

    GLOIRE A DIEU POUR TOUT

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  • Lettre du Métropolite de l'Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières PHILARETE (23)

    + Notre Bien-aimé Hiérarque Philarète de Bienheureuse Mémoire,

    Métropolite de l’Église Orthodoxe Russe

    Hors Frontières +Monseigneur Philarète - Monastère de la Transfiguration de Brooklin.jpg

    Annexe au mémorandum

     

    La bénédiction de S.E. le Métropolite PHILARETE sur notre mémorandum au sujet du CALENDRIER ORTHODOXE. (Original en Anglais)

     

                « Ainsi donc, mes frères, demeurez fermes et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre » (2 Th. 2 : 15). Voici ce que nous commande le Saint Apôtre. C’est donc avec une vraie joie que nous vous recommandons la présente étude. Elle a été conçue par un frère Grec, le Père Basile Sakkas, prêtre sous notre Synode de l’Église Orthodoxe Russe Hors Frontières à Genève, Suisse. C’est la voix d’un vrai chrétien orthodoxe de l’Église Grecque affligée, au cours des cinquante dernières années, par des divisions, des disputes et des persécutions dont la cause a été l’innovation du calendrier par des modernistes hâtifs et utilisant des méthodes non-canoniques.

                Le Père Basile expose très clairement les raisons pour lesquelles beaucoup de nos frères orthodoxes Grecs en 1924 refusèrent d’adopter dans leurs églises ce changement non-canonique du calendrier. Il raconte comment, aidés par les Pères du saint Mont-Athos, ces chrétiens s’étaient opposés à cette innovation qui causa une inondation d’innovations perpétrées par les modernistes. Celles-ci ont abouti d’ailleurs aujourd’hui au triste état  dans lequel nous nous trouvons de l’hérésie de l’œcuménisme.

                Tous les chrétiens orthodoxes sérieux et responsables devraient s’inspirer de ce travail du Père Basile, surtout alors que les modernistes envisagent d’altérer les célébrations pascales. La traduction et la publication de cette étude est particulièrement précieuse étant donné que paraissent pour la première fois en anglais les textes des trois condamnations du calendrier grégorien décrétées par les Conciles Pan-orthodoxes au XVIème  siècle et la condamnation Pan-orthodoxe du modernisme du siècle dernier présidée par le Patriarche Anthemios.

                Ces condamnations n’ont jamais été annulées par d’ultérieurs conciles. Elles sont toujours valables et, obligatoires pour tous les chrétiens orthodoxes. L’introduction du nouveau calendrier n’a apporté que des schismes au sein des Églises qui l’ont adopté. C’est ainsi que maintenant la Grèce, Chypre, la Roumanie et même la Bulgarie ont goûté au fruit de la désobéissance. Il faut seulement regretter que les peuples de ces églises n’aient pas été capables de se rebeller ensemble, de vaincre et de dominer cette puissante vague d’innovations comme l’a fait notre peuple Russe au cours de ce siècle contre le modernisme de l’ « Église vivante (3) ».

                Notre propre Église Russe, en la personne de l’Archevêque Anastase d’heureuse mémoire, plus tard Métropolite et Premier Hiérarque de notre Synode, protesta fortement et résolument contre l’innovation du calendrier, et d’autres modernismes du Patriarche Meletios Metaxakis de triste mémoire. Ceci eut lieu lors de la réunion de 1923 à Constantinople appelée faussement pan-orthodoxe, puisque les patriarcats d’Alexandrie et de Jérusalem et l’Église de Chypre n’étaient pas présents !

                La plupart des hiérarques de l’Église de Constantinople, d’ailleurs, refusèrent également d’y participer, protestant ainsi contre la non-canonicité de l’élection politique imposée de Meletios en tant que Patriarche œcuménique. Le Primat de notre Église de ce temps-là, le Métropolite Antoine, protesta aussi contre cette réforme dans sa correspondance avec les Patriarches orientaux, et reçut des réponses soutenant son point de vue.

                « Gloire et honneur », donc, selon les paroles de l’Apôtre, à tous ceux qui demeurent fermement attachés à la Sainte Tradition, et gardent leur Foi telle que nous l’avons reçue sans adjonction ou soustraction, même si cela leur en coûte la calomnie et la persécution.

    + Métropolite PHILARETE

    Le 14 avril 1972, Saint Martin le Confesseur, Pape de Rome, et les Évêques confesseurs avec lui en Occident.

     

    (3) En 1921, de manière plus perverse que la persécution sanglante, le diable insinua au sein même de l’Église, un groupe d’ecclésiastiques modernistes et apostats dénommé l’Église Vivante, qui sous prétexte de réformes démocratiques, visait la sécularisation progressive du clergé, et nombre d’innovations liturgiques qui sapaient les fondements mêmes de la Sainte Tradition Orthodoxe.

     

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  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (19)

    Saint Jean de Shangaï.jpg

    + Notre Saint Père l'Archevêque Jean Maximovitch +

     

    1- Les « vieux-calendaristes » sont une minorité.

     

                C’est une affirmation gratuite et tout à fait inexacte. 80 % des chrétiens orthodoxes gardent encore le calendrier orthodoxe, qu’on a pris la mauvaise habitude d’appeler « vieux », tandis que jamais rien dans l’Église ne vieillit.

                Dernièrement, l’Église bulgare pressée par le gouvernement communiste, adhéra à l’usage du calendrier papal. Certes, le Patriarche de Bulgarie rendra des comptes devant Dieu. Nous ne pouvons pas juger l’homme car nous ne savons pas sous quelles conditions il se trouvait, mais en règle générale nous disons que le rôle principal d’un Patriarche consiste en un OUI ou un NON qu’il doit prononcer tous les trois ou quatre siècles, et qui suffit pour changer la face du monde. S’il s’agit seulement de « gestion administrative » on n’a pas besoin d’être orthodoxe pour cela !

                Nous sommes obligés de souligner ici la responsabilité de l’Église d’Hellade et surtout de l’Archevêque Chrysostome Papadopoulos et du Patriarche Meletios Metaxakis, lesquels, par le précédent qu’ils ont créé, ont donné lieu aux communistes d’imposer le microbe du modernisme sur la Sainte Église de Bulgarie, si bien que les fidèles se sont retrouvés sans défenses !

                Ce que dit le moine Aghiorète Père Théodoritos est très juste : « Quand comprendrez-vous que les Ministères des Affaires Étrangères des différentes Puissances constituent les vrais Patriarcats et que souvent les chefs des Églises agissent comme étant leurs subordonnés ? » En effet, du moment où une église locale peut innover et rester orthodoxe, pourquoi le gouvernement communiste ne pourrait-il pas exiger une telle attitude de la part de l’Église locale correspondante ? Ceci arrivera demain avec toute la Russie et personne ne pourra plus riposter quoi que ce soit !

                Voilà aussi pourquoi, malgré que le soi-disant « patriarcat de Moscou » ne nous inspire aucune confiance, nous partageons pourtant sa protestation quand, en 1967, les autorités civiles éloignèrent de force l’Archevêque légal d’Athènes Mgr Chrysostome (qui n’a jamais signé une démission même pour la forme), et ont imposé l’actuel Archevêque Ieronymos sur la tête duquel est suspendue la destitution et l’excommunication du 30ème Canon Apostolique !

                En tant qu’État libre, la Grèce devait résister à cette ingérence des autorités civiles, tandis que maintenant tout simplement elle a justifié les bourreaux du Kremlin et les persécuteurs de la Sainte Église Russe ; car en vertu de quelle logique les autorités civiles de la « droite » peuvent-elles s’immiscer dans la vie de l’Église et non celle de la « gauche » ? Ainsi, la question dégénère du niveau théologique et religieux, au niveau politique. Voilà pourquoi la réponse de la Hiérarchie de l’Hellade vers ledit « Patriarcat russe » en esclavage se résume à peu près à ceci : « Vous n’avez qu’à regarder vos propres affaires, car votre situation est bien pire », n’est ni orthodoxe, ni juste, et encore moins fraternelle !

                En effet, en ce qui concerne les relations entre l’ÉGLISE et l’État, dans la Papauté nous avons le système « papocésariste » et dans le protestantisme le système « césaropapiste », SEULE l’Orthodoxie connaît le système de la « MUTUALITÉ » le seule juste et théologique, d’après lequel le Patriarche est citoyen du Royaume et le Souverain fils de l’Église !

                Néanmoins dans le système orthodoxe, on a malheureusement souvent remarqué des ABUS, mais le système en lui-même est orthodoxe et théologique à l’encontre des systèmes occidentaux qui sont théologiquement erronés. Bien souvent certes, le Souverain ou le Tsar ont arbitrairement outrepassé les limites de leurs compétences. Toutefois parce que le système est JUSTE, bien qu’à travers plusieurs tribulations, ces abus tournèrent en bénédictions (Voir les cas Photius-Ignace, Chrysostome-Arsakios etc.).

                Depuis le XIXème siècle, quand enfin la nation grecque reconquit sa liberté, les grandes puissances lui imposèrent un roi bavarois dont le nom était Othon et de religion latine ! (Mais n’étant pas « fils de l’Église », aucune possibilité d’un système de MUTUALITÉ) Il est vrai cependant, qu’en tant qu’homme le roi Othon a fait de son mieux, mais ignorant la CONSCIENCE ORTHODOXE, il confia à son premier-ministre MARURER, également non-orthodoxe, la rédaction de la Charte des relations entre l’Église et l’État. Celui-ci trouva un collaborateur précieux en la personne du prêtre grec Théoklète Pharmakides qui avait vécu et fait ses études en Europe. De pensée excessivement protestante, il était l’ennemi acharné du Patriarcat Œcuménique et de la Russie !

                En 1833, l’Église d’Hellade se rendit SCHISMATIQUE face au Patriarcat Œcuménique (jusqu’en 1850) et adopta une Charte selon le prototype des états occidentaux concernant les relations entre l’Église et l’État. Tandis qu’avant, d’après les principes de la MUTUALITÉ, (dite « byzantine ») les Canons de l’Église constituaient des Lois pour l’État, maintenant, les lois de l’État deviennent … « Canons » de l’Église. Ainsi, la responsabilité de l’Église d’Hellade est très grande, car elle crée des précédents au préjudice des autres églises diversement persécutées qui partagent la Foi commune. Nous voyons donc que la réforme de 1924 eut de terribles conséquences !

                Voilà pourquoi Saint Jean Chrysostome dit dans son commentaire aux Galates : « Voilà avant tout la cause de tous les maux : Ne point protester au sujet des petites choses. A cause de cela se sont introduits les plus grands péchés. Car les choses minimes ne se corrigent pas adéquatement. Comme pour le corps, ceux qui ne prêtent pas attention aux blessures subissent la fièvre, la gangrène et la mort, de même pour l’âme, ceux qui passent outre les petites choses INTRODUISENT LES GRANDES ! Si, dès le début, ceux qui entreprenaient de transgresser les institutions divines en déplaçant quelque chose, si petite soit-elle, recevaient la réprimande adéquate, aujourd’hui, un tel hiver ne se serait pas abattu sur l’Église. Qui renverse la plus petite chose de la Foi saine, menace LE TOUT ».

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  • Pour l'Amour de la Foi Chrétienne Orthodoxe.

     


    Saint Starets Joseph l'hésychaste : Lettres

     

    http://books.google.fr/books?id=csVM8iPAfmwC&lpg=PA8&ots=tIHgfHP01q&dq=JOSEPH%20L%E2%80%99H%C3%89SYCHASTE%20%E2%80%A2%20LETTRES%20SPIRITUELLES&hl=fr&pg=PP1#v=onepage&q=JOSEPH%20L%E2%80%99H%C3%89SYCHASTE%20%E2%80%A2%20LETTRES%20SPIRITUELLES&f=false

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