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Wladimir Guettée - Page 3

  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (20, 21, 22, 23)

     

    20. Je crois et je confesse que Dieu est adoré en esprit et en Vérité tout en sachant que le culte spirituel dû à Dieu n’est pas en opposition à la matière, mais que la matière a sa place juste et légitime dans le culte dû à la Sainte Trinité. C’est ainsi, que nous nous efforçons d’associer également tous les sens de notre corps pendant la prière afin que notre corps soit sanctifié dans tous ses sens. Je rejette l’opposition entre l’esprit et la matière. Je ne recherche pas dans les pratiques spirituelles la domination de l’esprit sur le corps, mais par la Grâce de Dieu la Sanctification de la totalité de mon être : corps, âme et esprit, comme les Saintes Écritures nous l’enseignent1, et selon l’interprétation que les Saints Pères attribuent aux termes âme et esprit. Je reconnais dans l’ascèse et la discipline corporelle un effort synergique de la part de l’homme, mais je rejette le mépris envers le corps comme étant une insulte envers la Création de Dieu. Pour cela je rejette le célibat qui aurait pour cause le dégoût du mariage légitime, ainsi que le jeûne qui aurait pour cause le dégoût envers les aliments carnés ; ceci en harmonie avec les Saints Conciles et les Pères. Je reconnais la place du jeûne dans la prière, je me crois soumis selon mes possibilités à tous les jeûnes et carêmes prescrits par l’Église, et je dénonce toute proposition de réforme des carêmes comme une atteinte à la Sainte Tradition de l’Église. Or même si je ne parviens pas, par faiblesse de corps et non par orgueil intellectuel, à pratiquer tous les jeûnes et carêmes prescrits par l’Église, je confesse néanmoins que c’est la Règle instituée par l’Église2 qui constitue la mesure à laquelle il faut continuellement tendre, avec l’aide de Dieu.

    21. Je vénère les Saintes Icônes en parfaite harmonie avec le deuxième commandement du Décalogue3 et non en contradiction avec Lui. Car avant l’Incarnation de Dieu, toute représentation de Lui aurait été le fruit de notre imagination, une conception de la raison humaine sur Dieu qui est par nature et par essence Incompréhensible, Incognoscible, Incommensurable, Indescriptible, Immatériel, Inexprimable. Toute conception ou imagination sur Lui serait étrangère à Sa nature, serait fausse, irréelle et par conséquence une idole. Mais quand les temps furent accomplis, l’Indescriptible est devenu descriptible pour mon Salut. Selon le Saint Apôtre4, nous l’avons « vu de nos yeux, entendu de nos oreilles et touché de nos mains. » En vénérant les Saintes Icônes, je n’adore pas la matière, mais je confesse que l’IMMATERIEL par nature est devenu matériel à cause de nous pour habiter parmi nous, mourir pour nous, ressuscité dans Sa Chair et faire asseoir notre nature humaine, qu’Il s’est appropriée, à la droite du Père dans les Cieux. En embrassant l’Icône Vénérable de Notre Seigneur Jésus-Christ, je confesse la réalité relativement descriptible et absolument historique de Son Incarnation5, la réalité de Sa mort6 et de Sa Résurrection Corporelle7, Son Ascension au Ciel8 et Son Glorieux et Deuxième Avènement9.

    22. Je vénère les Saintes Icônes en me prosternant devant elles et en les baisant, en leur attribuant un « CULTE PAR RELATION » confessant que l’Adoration est dû uniquement à la Très Sainte Trinité ! Par culte relatif, j’entends non un culte de deuxième catégorie car les créatures en elles-mêmes quelque soit leur nature n’ont droit à aucun culte. Dieu Seul, Qui est la cause et le but final de tout, a droit à notre culte, et Lui-Seul est digne de notre adoration ! Les Saints, leurs reliques et leurs icônes, nous les vénérons à cause de leur « RELATION » avec le Dieu Incréé. Les créatures sanctifiées par Dieu sont vénérées PAR RAPPORT à Lui, A CAUSE de Lui, et POUR Lui ! Tel fut depuis toujours l’enseignement de l’Église : « La vénération de l’icône se réfère au Prototype10! » Ne pas vénérer les Saints, ce serait nier la réalité de leur communion avec Dieu, et les effets de la Sanctification Divine, et de la Grâce opérante ! Je crois que le Christianisme est iconographique par essence et qu’il ne s’agit pas d’un élément humain ultérieurement ajouté à la Tradition de l’Église ! Je crois et je confesse que les Saintes Icônes ne sont pas uniquement des objets décoratifs et instructifs dans l’Église mais aussi des objets cultuels et sanctifiants, étant les ombres des choses célestes et comme autrefois l’ombre de l’Apôtre Pierre dans les Actes des Apôtres guérissait les malades11, ainsi les Saintes Icônes en tant qu’ombres des réalités célestes nous sanctifient !

    23. En vénérant et embrassant les Saintes Reliques, je crois et je confesse que la Grâce de Dieu agit sur la totalité de notre être, et que le corps des Saints, en tant que Temple du Saint-Esprit12, participe à la Grâce sanctifiante de Dieu ! Ainsi Dieu peut agir même à travers les Saintes Reliques. Nous trouvons en effet dans l’Ancien Testament le témoignage de quelqu’un qui fut ressuscité en touchant les ossements du Saint Prophète Élisée13! Ainsi donc je ne vénère pas les Saintes Reliques par sentimentalisme et je ne les accepte pas uniquement comme documents historiques, mais je leur reconnais une valeur de Sainteté intrinsèque en tant que réceptacle de la Grâce Divine. Nous voyons également dans les Actes des Apôtres que les fidèles étaient guéris en touchant les ceintures et les mouchoirs des Apôtres14 , et même par leur ombre !

    1- Lv. 11 : 44 ; 1 Co. 6 : 11 ; 1 Th. 4 : 3-5, 4 : 7 ; He. 12 : 14 ; Lc 1 : 72-75 ; Rm. 6 : 22.

    2- Les références y sont multiples. Dans l'Ancien Testament (Ex. 34 : 28; Dt. 9 : 9-19) évoque l’expérience absolue de Moïse: quarante jours de jeûne et de prière pour recevoir de Dieu les Tables de la Loi. Plusieurs textes montrent la communauté israélite jeûnant pour prévenir ou mettre fin à une calamité ou à une crise, expiant ses fautes, sollicitant la compassion et le pardon de Dieu. Les individus, quant à eux, recourent au jeûne pour implorer l’aide divine ou obtenir le pardon Divin. Certains déchirent aussi leur vêtement, le remplacent par un sac et se couvrent de cendres, comme on le voit dans le Livre de Josué (7 : 6), en Jérémie (6 : 26), dans les Lamentations (2 : 10) ou dans le Troisième Livre des Rois (21 : 27 version des Septante ou Premier Livre des Rois version Hébraïque). Les jeûnes pour commémorer les événements qui ont conduit à la destruction du Temple sont mentionnés pour la première fois par le Prophète Zacharie (7 : 2-5 ; 8 : 19). Dans le Nouveau Testament Mt. 4 : 2, 17 : 20 ; Lc 2 : 37 ; 2 Co. 6 : 4-5, 11 : 27.

    3- Dt. 5 : 8.

    4- 1 Jn 1 : 1-2.

    5- Mt. 1 : 16.

    6- Mt. 27 : 45-50.

    7- Mt. 28 : 1-20 ; Mc 16 : 1-20 ; Lc 24 : 1-53 ; Jn 20 : 1-31, 21 : 1-25.

    8- Ac. 1 : 6-11.

    9- Mt. 24 : 27 ; Jc. 5 : 7-8 ; Ac. 1 : 11 ;

    10- 7ème Saint Concile Œcuménique de Nicée II / 787.

    11- Ac. 5 : 14-16.

    12- 1 Co. 6 : 19.

    13- 4ème R. 13 : 21. Selon les Septante - (ou 2ème Livre des Rois selon le classement Hébraïque)

    14- Ac. 5 : 14-16, 19 : 11-12.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (17, 18, 19)

    17. Je crois et je confesse que si Dieu ressuscitait des morts par mon intermédiaire, je me considérerais tout de même indigne du Royaume des Cieux1. Si Dieu opère en moi des signes et des prodiges, Il les opère non à cause de mes mérites mais bien par Son Amour et Sa Grâce. Je ne suis pas sauvé à cause des talents, des facultés ou des bonnes œuvres par lesquels Dieu m’honorera, mais par Sa Grâce et Sa Miséricorde ! Je déclare n’avoir jamais fait quoi que ce soit de bien sur la terre, que si je peux me glorifier d’avoir accompli quelque chose « avant ma naissance », ce serait seulement à ce moment que je pourrais avoir le droit de me glorifier aussi de quelque chose accomplie après ma naissance. Je ne possède rien que je n’aie reçu selon les Saintes Écritures2. Rien ne m’appartient hormis mes péchés. Selon le Saint Apôtre Paul, c’est uniquement dans mes péchés et mes faiblesses que je me glorifie3, et je demande à Dieu qu’Il m’accorde Sa Grâce pour me repentir. Je ne suis digne que de l’Enfer, mais je ne désespère pas de mon salut. Car si je désespérais, ce serait un blasphème contre la Grâce de Dieu qui est infiniment plus puissante, et surpasse le nombre infini de tous les péchés de l’humanité. Je m’approche de mon Dieu tremblant et confiant en même temps, triste et joyeux, ayant comme David mon péché « constamment devant moi4» ; triste à cause de l’abîme de mon iniquité et joyeux à cause de l’abîme insondable de l’Amour de Dieu ! Sur cette terre de péché, ma joie sera toujours mélangée de tristesse et ma tristesse allégée par la joie. Si Dieu me fait Miséricorde, c’est seulement dans Son Royaume que ma joie sera vraiment sans mélange. Mais sur cette terre « qui gît dans le mal5 » je fuis l’exaltation, l’illuminisme et ne recherche pas une euphorie, ni des preuves métaphysiques d’aucune sorte. La Miséricorde du Seigneur me suffit !

    18. Je crois et je confesse que la nature de la Très Sainte Vierge Marie était identique à la nôtre. Après l’acceptation libre et consciente de Sa part, du plan du Salut offert à l’homme de la part de Dieu et non imposé, le Saint-Esprit est venu sur Elle et la Puissance du Très-Haut, l’a couverte, et « Avec la Voix de l’Archange Gabriel le Maître de l’Univers s’incarnait en Elle6» ! Ainsi Notre Seigneur Jésus-Christ est devenu participant réellement de notre nature en tout et complètement, hormis le péché. C’est donc ainsi que la nature déchue de l’homme, la nature Adamique portant les stigmates du péché, de la dégénérescence et de la corruption fut restaurée à sa première beauté. Mais elle fut en plus participante de la nature Divine ! La nature de l’homme restaurée et régénérée par la Grâce, dépasse l’état de l’innocence Adamique d’avant la chute. Car selon les Saints Pères, « Dieu devient Homme afin que l’homme puisse devenir dieu7 » C’est pour cela que Saint Grégoire le Théologien s’écrie : « O merveilleuse chute qui nous a valu un tel Salut ! » L’homme créé « un peu inférieur aux Anges8 », par la Grâce de Dieu, peut même surpasser l’état Angélique, c’est pour cela que nous chantons à la Très Sainte Vierge Marie : « Toi plus Vénérable que les Chérubins et incomparablement plus Glorieuse que les Séraphins » ! Je rejette toutes les doctrines occidentales, ignorées par les Saints Pères, sur le « péché originel » ou la prétendue « Immaculée conception de Marie » ou toute autre doctrine étrangère à la Sainte Tradition Apostolique de l’Église qui tendrait à déformer la place de la «  Théotokos – Mère de Dieu », identifiée à notre nature humaine et qui représente authentiquement toute l’humanité dans l’acceptation du Salut offert par Dieu. Dieu est également le Sauveur de la Très Sainte Vierge Marie, comme le dit Elle-même, et Elle est sauvée, Elle aussi, par la même Grâce que tous les rachetés. Elle n’est pas « La Mère de l’Église » dissociée de l’Église ou au-dessus de l’Église, mais Elle est la Mère de tous les croyants de l’Église, dont Elle fait Elle-même partie, occupant une place Unique ; une place qui lui a été préparée par Dieu dans le mystère du Salut.

    19. Je crois et je confesse que Dieu « glorifie ceux qui Le glorifient9» et qu’Il est « Merveilleux dans l’assemblée de Ses Saints10 » qu’Il est le « Sauveur du Corps de l’Église11 » selon les Saintes Écritures, et que nous sommes sauvés en tant que membres du Corps, et non dans une relation individuelle avec Lui indépendamment de l’ensemble de ce Corps. Je crois et je confesse que notre Dieu est « le Dieu de nos Pères 12» et qu’Il nous fait miséricorde à cause de notre filiation avec nos Pères qui étaient et sont Ses Saints et Ses Serviteurs, comme l’atteste les Saintes Écritures à plusieurs endroits13. Je crois et je confesse que, selon le Saint Apôtre Jacques, « la prière du Juste est puissante 14». Ceux que Dieu glorifie je les glorifie aussi, en tant que glorifiés par Lui. A cause de Celui qui les glorifie, je me confie à leurs prières et à leurs intercessions, comme en témoigne les Saintes Écritures depuis le temps de la Genèse où l’Ange du Seigneur conseille à Abimèlek de s’en remettre à l’intercession d’Abraham15. Je crois et je confesse que ma vénération envers les Saints est un culte agréable rendu à Dieu, car c’est à cause de Lui et pour Lui que je les vénère. Je ne vénère aucune autre créature, aucun autre être visible et invisible, en dehors de sa relation avec la Très Sainte Trinité ! Je ne vénère aucune personne pour sa propre vertu, mais pour « la Grâce qui lui a été faite », car c’est Dieu Lui-même qui accorde à Ses Saints le ministère de leur Intercession en notre faveur. Je les prie et je suis en communion avec eux, même après leur mort biologique, car la mort, selon le Saint Apôtre Paul, ne peut pas nous séparer de l’Amour du Christ16 qui nous unit ; et selon la promesse du Seigneur, ceux qui croient en Lui « ne meurent jamais, mais sont passés de la mort à la Vie 17».

    1- Lc 17 : 10.

    2- 1 Co. 4 : 7.

    3- 2 Co. 11 : 30.

    4- Ps. 50 : 5.

    5- Jn 16 : 8-9 ; Mt. 18 : 7 ; 1 Co. 1 : 21 ; 1 Jn 5 : 19.

    6- Mt. 1 : 16-25.

    7- Voir Saint Grégoire PALAMAS (cf. note 122 au chapitre 30), mais également tous les Pères Théophores et Docteurs de l’Église.

    8- He. 2 : 7-8.

    9-  Jn 17 : 10.

    10- Ps. 88 : 6.

    11- Ep. 1 : 22-23 ; 5 : 23 ; Col. 1 : 18, 24.

    12- Gn. 31 : 5 ; Dt. 10 : 15, 26 : 7 ; Jr. 11 : 3-5 ; 1er Esd. 7 : 27 ; 1Ch. 12 : 17 ; 2 Ch. 20 : 6 ; Ac. 3 : 13, 7 : 32 , 22 : 14.

    13- Voir les quelques références ci-dessus (n° 84).

    14- Jc. 5 : 16.

    15- Gn. 20 : 2-7.

    16- Rm. 8 : 37-38.

    17- Lc 20 : 34-36 ; Jn 5 : 24, 6 : 47 ; 1 Jn 3 : 14 ;

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (12, 13)

    12. Je crois et je confesse que Dieu n'a créé l'homme ni mortel ni immortel, mais apte à choisir entre les deux états. Le mauvais choix de l'homme, la mauvaise utilisation de son libre arbitre, a rendu la nature humaine souillée par le péché et mortelle. Cette souillure et cette aliénation de la nature humaine est entrée dans le monde par un seul homme : Adam1 ! L’homme, dans l'état de péché, ne peut plus obéir à Dieu et faire le bien, s'étant privé lui-même de la liberté de l'utilisation de soi, comme un drogué qui pour la première fois ayant (étant entraîné) consenti à l'utilisation de la drogue, a ensuite perdu le contrôle de ses facultés. Le baptême dans la Vraie Église nous libère du péché, et nous rend réellement aptes à travailler à notre salut ! Mais comme après la Résurrection, non seulement le souvenir de la Passion est conservé, mais aussi matériellement les stigmates de cette Passion2, ainsi après notre baptême notre nature conserve son infirmité, n'ayant reçu que les arrhes de l'Adoption Divine qui se réalisera seulement au Retour Glorieux de Notre Seigneur Jésus-Christ3. Cependant notre Régénération par le baptême est aussi réelle que la Résurrection de Notre Seigneur4. La Très Sainte Vierge Marie est née avec une nature identique à la notre. Par Elle-même, Elle ne pouvait se tenir à l'état où l'a trouvé l'Archange Gabriel le jour de l’Annonciation ! Pour cela, Elle fut introduite dans le Saint Temple du Seigneur pour y être protégée, puis confiée à la garde d'un homme choisi par Dieu, un homme pieux qui s'appelait Joseph5, qui était veuf et qui avait déjà des enfants depuis son mariage. Ainsi donc, Dieu est le Sauveur de la Sainte Vierge non seulement pour avoir purifié sa nature, mais aussi pour l’avoir protégée par Sa Grâce d’un état de péché personnel jusqu’au jour de l’Annonciation, jour où Il l’a rendue habitacle de la Divinité !


    13. Je crois et je confesse que Dieu nous a sauvés : « Non par le moyen d’un homme ni par le moyen d’un Ange6 », mais par Lui-même en la Personne de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, et il n’y a point de salut par aucun autre Nom7 et aucun autre Médiateur entre Dieu et les hommes. Jésus-Christ nous a sauvés par son triple ministère de PROPHETE, de PRETRE et de ROI ! Comme Prophète, Il nous délivre des ténèbres de l’erreur et de l’égarement afin que : « Ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort voient une grande Lumière8 », comme il est écrit aussi ailleurs : « Lève-toi, toi qui dors et le Christ t’éclairera9 » ! Comme Prêtre, Il nous sauve sur la Croix10, assumant simultanément le rôle de prêtre et de victime, devenant notre réconciliation, la rémission de nos péchés et le pardon de nos offenses, altérant la nature de la mort et faisant de la mort la porte de la Vie. Il a planté la Croix comme un arbre de Vie, là où se dressait autrefois l’arbre de la tentation ! Par Son Sang Il nous rachète11 de la corruption de la mort, rendant la mort vivifiante ! Comme Roi et Seigneur, Il nous sauve par Sa Sainte et Glorieuse Résurrection12 en abolissant le royaume de la mort, en brisant les verrous éternels. En enchaînant notre antique ennemi et séducteur, Il a libéré les captifs qui y étaient enchaînés. Je crois et je confesse qu’Il est historiquement et réellement mort dans Son Humanité sous Ponce-Pilate, et qu’Il fut corporellement déposé dans un sépulcre. Mais je crois et je confesse qu’Il fut Impassible dans Sa Divinité et que le troisième jour selon les Saintes Écritures13, Il s’est Ressuscité Lui-même en tant que Principe et Prince de la Vie, et sorti du tombeau corporellement : « La pierre étant scellée par les juifs et gardés par les soldats14 », laissant intacts les linges sépulcraux, pliés sur l’emplacement de la sépulture15. Je crois et je confesse que l’Ange roula la pierre tombale non pour permettre à Christ de sortir du tombeau mais pour montrer aux femmes Myrophores et aux Apôtres que le tombeau était vide, le Seigneur étant vraiment ressuscité selon Sa promesse16 ! Je crois et je confesse que Jésus-Christ a vraiment mangé de la nourriture après Sa résurrection17 et que Saint Thomas a réellement touché Son corps celui-ci conservant après Sa résurrection les stigmates18 de Sa Passion Salvatrice. Je crois et je confesse que Jésus-Christ fut corporellement le même, dans le sein virginal, dans une crèche d’animaux privés de raison, sur la Croix du Calvaire (Golgotha), dans le tombeau vivifiant, sur les bords du lac de Tibériade, comme à la droite du Père dans les Lieux Très Hauts19 !


    1- Rm. 5 : 12 ; 1 Co. 15 : 21 ; 1 Tm. 2 : 13-15.


    2- Jn 20 : 20.


    3- Ac. 1 : 10-11 ; 24 : 14-15.


    4- Tt. 3 : 4-7.


    5- Mt. 1 : 20-24.


    6- 1Tm. 1 : 15.


    7- Ac. 4 : 12.


    8- Es. 9 : 1 ; Mt. 4 : 16 ; Lc 1 : 78-79.


    9- Ep. 5 : 14.


    10- Col. 1 : 19-21.


    11- 1 P. 1 : 18-21 ; He. 9 : 13-14 ; 1 Jn 1 : 7 ; Ap. 1 : 6.


    12- 1 Co. 6 : 14.


    13- Ac. 10 : 39-41.


    14- Mt. 27 : 66.


    15- Jn 20 : 3-8.


    16- Jn 11 : 25 ; Mt. 17 : 21-22 ; Mc 8 : 31 ; Lc 9 : 22.


    17- Lc 24 : 38-44.


    18- Jn 20 : 26-29.


    19- Mc 16 : 19 ; Rm. 8 : 34 ; Ep. 1 : 20-21.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (11)

    11. Je crois et je confesse que Dieu n'a créé ni la mort, ni la souffrance, ni le mal. La cause de la lumière est le soleil, dans le monde matériel, mais il n'y a pas de cause aux ténèbres sinon la privation de la lumière. Il y a une source pour la parole, mais il n'y a pas une source pour le silence. Il n'y a pas une hypostase, une cause et une existence propre pour le mal. Le mal est l'absence du bien, la mort est l'absence de la vie. Le mal est l'aliénation d'une nature créée qui s'éloigne de Dieu, une dégénérescence d'une substance créée bonne au départ. Le pécheur meurt, non parce que Dieu le tue en le punissant, ni parce qu'Il se vengerait de lui ! Dieu ne peut être offensé par l'homme, et Il n'éprouve aucune satisfaction à la mort de l'homme1. Le pécheur meurt parce qu'il s'est éloigné lui-même de la source de la Vie. Dieu n'est ni responsable, ni la cause du mal. Dieu n'est pas responsable non plus d'avoir créé la nature de l'homme avec la faculté d'aliénation. S'Il avait créé la nature de l'homme sans la faculté de l'éloignement et du libre arbitre, ce serait un conditionnement imposé qui rendrait l'être créé purement passif ; il subirait simplement cette Création, sans pouvoir faire autrement, n'étant pas LIBRE. Mais Dieu a voulu que nous soyons en quelque sorte Ses coopérateurs dans la Création, et responsables de notre destinée éternelle. Les causes du mal, ni voulues ni créées par Dieu, Il sait, dans Sa Sagesse infinie, les transformer en bien pour notre salut. C'est ainsi qu'Il peut utiliser les conséquences du mal pour faire fleurir des roses sur les épines, mais ces épines Il ne les a jamais voulues, Il ne les a jamais créées pour les utiliser par la suite comme serviteurs, mais à cause de notre LIBERTE, Il a voulue que ces choses existent malgré Sa Volonté. Ainsi Dieu permet les épreuves et les souffrances sans les créer et quand la souffrance s'abat sur moi, je dois la recevoir comme une preuve insondable de Son Amour, comme une bénédiction déguisée, chercher sa signification et son but sans me révolter. Toutefois, par humilité, je dois éviter les tentations, et demander à Dieu de me les épargner, comme Jésus à Gethsémané2, tout en concluant comme Lui et avec Lui : « Que Ta Volonté soit faite et non la mienne3 ».


    1- Ez. 18 : 32.


    2- Mt. 26 : 36-39 ; Mc. 14 : 32-36 ; Luc 22 : 42.


    3- Mt. 6 : 10, 26 : 36-42 ; Mc. 14 : 32-36 ; Luc 22 : 42.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (8, 9, 10)

    8. Je crois et je confesse que la matière n'est pas co-éternelle au Créateur, qu'il y a eu un moment où elle n'a pas existé et qu'elle fut créée dans le temps par la Volonté et la Parole de Dieu. Je crois qu'elle fut entraînée dans le péché à cause de l'homme qui fut initialement institué comme Roi du monde matériel. Je crois qu'elle sera purifiée par le Feu du Jugement Dernier lors de l'Avènement Glorieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, et qu'elle sera restaurée et régénérée, et constituera une Nouvelle Création, selon la promesse du Seigneur : « Je fais toutes choses nouvelles », « Des cieux nouveaux et une nouvelle terre où la Justice habitera1 » !


    9. Je crois et je confesse que l'IMMORTALITE est une propriété de la nature Divine, que Seul Dieu est éternel et immortel par nature et par essence ! Les Anges et les Âmes des fidèles sont immortels uniquement parce que Dieu, dans Son Insondable Amour, leur confère cette immortalité, par Sa propre Volonté, mais en dehors de la Volonté Divine, et de cette immortalité conférée par Dieu, les Anges et les Âmes ne sont pas immortels par eux-mêmes ! Les Âmes des hommes n'ont pas pré-existé. Comment l’Âme prend naissance avec la création corporelle de l'homme, et comment elle se sépare du corps durant la mort biologique, tout en conservant sa conscience, pour être de nouveau unie à son corps lors de la Résurrection des morts, au moment du Second et Glorieux Avènement de Notre Seigneur2, ceci aussi constitue un redoutable Mystère non révélé !


    10. Je crois et je confesse que les Anges et les démons sont des êtres créés par Dieu, qu'ils ont eu un commencement dans le temps, et qu'ils ne sont pas éternels ni immortels par essence propre. Bien qu'ils soient d'une nature différente de la nôtre, leur nature spirituelle et incorporelle est réelle, soumise à d'autres lois et dimensions étrangères à la nature humaine. Ils disposent d'une personne consciente. Ils ont été créés au commencement parfaitement bons, et parfaitement libres avec la faculté d'option. Les Anges ont fait un bon choix en restant fidèles au Créateur ; tandis que les démons, qui étaient des Anges au préalable, ont fait une mauvaise utilisation de leur liberté, se sont éloignés du Créateur, s'étant révoltés contre Lui. C'est ainsi qu'ils se sont enténébrés, ont été déchus et dégénérés en démons. Les démons jalousent l'homme à cause de la Gloire de sa destinée éternelle et cherchent sa ruine et sa destruction. Ils n'ont pas un pouvoir réel sur les baptisés, mais ils nous tentent pour que nous fassions nous-mêmes mauvais usage de notre liberté. Les Anges, à cause de leur fidélité et de leur communion avec Dieu, ne connaissent pas l'envie et ne jalousent pas l'homme dans sa destinée. Par contre Ils sont dotés d'une nature supérieure à l'homme pour pouvoir aider l'homme à réaliser son but par le concours de la Grâce Divine ; Ils se réjouissent quand l'homme parvient à réaliser le but de son existence. Ils sont humbles, Ils s'instruisent par l’Église, font partie de l’Église et concélèbrent avec nous, et con-glorifient le Créateur, Ils prient pour nous et entendent nos prières. Tous les êtres créés par la Sagesse, la Volonté et l'Amour de Dieu, sont créés sur une base HIERARCHIQUE et non sur une base EGALITARISTE ! De même que les Anges sont DIFFERENTS entre-eux, selon leur importance et leur mission, les hommes sur terre sont également différents, chacun selon ce qu'il a reçu et la place qu'il doit occuper dans l'éternité. Ni le salut éternel, ni l'enfer éternel, ne sont identiques pour tous les êtres créés.


    1- 2P. 3 : 13.


    2- 2Tm. 4 : 1-2.

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (7)

    7. Je crois et je confesse que tout émane de Dieu, nous traverse et retourne à Lui. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas croire en Dieu. La raison limitée et infirme de l'homme à cause du péché est incapable par ses propres facultés, de saisir l'Insaisissable, si Dieu ne se révèle Lui-même à l'homme par Sa Grâce ! La Vérité que nous vivons dans l’Église n'est pas une forme d'évolution de la pensée philosophique de l'homme, elle ne constitue pas une forme de civilisation, elle n'est pas un concept, mais c'est la connaissance du Salut que Dieu nous a révélée en Jésus-Christ. Sans la Grâce de Dieu, nous ne savons pas en quoi consiste la vraie repentance et la vraie humilité, et nous ne disposons pas nous-mêmes des forces pour nous humilier. Sans la Grâce, il nous est impossible de pleurer sur nos péchés. Sans la Grâce il nous est impossible d'aimer véritablement notre prochain. Sans la Grâce nous ne savons pas prier, ni quoi demander et nous ne sommes pas disposés à le faire. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas aimer Dieu ni chercher Son Royaume et Sa Justice. Sans la Grâce, nous risquons de contrefaire toutes les vertus et tous les états d'âme, et d'être égarés par nos propres sentiments, par nos propres illusions, convaincus de disposer d'une spiritualité authentique et d'une véritable piété. Pour cela, je me méfie de ma piété, je me méfie de mes sentiments, je me méfie des phénomènes métaphysiques ou surnaturels, de mon émotivité, de mes larmes, de mes prétendues bonnes œuvres, croyant avec Saint Séraphim de Sarov, que le but du Chrétien n'est pas l'accomplissement de bonnes œuvres mais l'acquisition du Saint-Esprit. Ainsi, je ne présente à Dieu qu'une seule requête, qu'une seule demande : « Seigneur Jésus-Christ, Fils et Verbe du Dieu Vivant aie pitié de moi pécheur » dans l'espoir d'écouter un jour de Lui : « Ma Grâce te suffit, et dans ta faiblesse Ma force se manifeste1 » !


    1-  Co. 12 : 8-9.

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE ORTHODOXE (1)

     

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    La Foi Transmise

    Profession de Foi Orthodoxe et catéchétique à l'usage de ceux qui approchent la Sainte Illumination par le Sacrement du Baptême.

     

     

    Revue et corrigée par le Saint monastère de la Transfiguration à Boston U.S.A. (sous la juridiction canonique du Saint Synode de l’Église Orthodoxe Russe Hors-Frontières en 1972)

     

    Publiée avec la bénédiction du Très Révérend Archimandrite Père Ambroise FONTRIER, doyen des paroisses de l’Église Orthodoxe de France. (+ 1992) Mémoire éternelle.

     

    Rédigée par le révérend Père Basile SAKKAS (+ 2014) Mémoire éternelle.

     

     

    Les Trois Saints Hiéraraques.jpg

     


    Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen !

     

    Quand on confesse son appartenance à l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique, on est dispensé de toute autre confession de Foi particulière car dans l’Église réside la plénitude de la Vérité et une profession de Foi particulière n'ajoute rien.
    Bien au contraire, la multiplication d'idées risque de devenir une cause supplémentaire de déformation, de déviation et d'égarement.
    Mais puisque le diable, à l'aide de différends courants de la pensée humaine, s'efforce de contrefaire la Foi pure de l’Église et que l'on attribue souvent au Credo de Nicée-Constantinople, tout en le récitant intégralement, des significations diverses et personnelles, rationalistes ou allégoriques, j'expose ici, plus en détail, ma Foi en l’Église Orthodoxe, afin que la triple récitation du Credo que je ferai lors de mon Baptême se fasse selon les intentions de l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique en évitant tout équivoque.
    En exposant en détail ma profession de Foi, je demande à Dieu de me préserver de l'égarement et du danger que j'encours de me tromper ou de déformer les Vérités Divines par l'infirmité du langage humain, dont la valeur est toute relative, inapte que je suis de parler correctement des choses de Dieu !
    Dieu m'est témoin que par cette profession de Foi solennelle je n'expose pas mon savoir, ne cherche pas à définir les choses indéfinissables par leur nature, mais essaye de me préserver de l'erreur et de l'égarement en dénonçant les fausses doctrines.
    En outre je cherche à prouver au Prêtre qui me baptisera et qui ne peut sonder mon cœur, la pureté relative de mes intentions ; que mon choix au milieu du chaos du monde où nous vivons est libre et conscient ; que je ne suis pas victime de mon exaltation, de mes illusions, de mes sentiments qui peuvent m'égarer, de mon raisonnement défaillant à cause de mon péché, mais que c'est Dieu qui, me donnant un avant-goût de Sa Grâce, (la Grâce avant la Grâce) conférée par le Saint Baptême, m'a rendu digne sans que je le mérite et pour une raison que je ne peux expliquer, de percevoir le chemin qui mène à la vie éternelle.
    C'est Lui Qui a mis dans mon cœur le vouloir de m'y engager et le désir ardent de devenir membre de Son Corps Glorieux en m'unissant par le Saint Baptême et la Sainte Eucharistie, à Sa Véritable et Authentique Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique !
    C'est ainsi que, renonçant à tout mon passé, reconnaissant que je n'ai jamais fait quoi que se soit de bon sur la terre, je me prosterne devant mon Dieu Qui a créé les cieux et la terre : « Qui voit des défauts même parmi Ses Anges1 » et devant Qui : « Les cieux mêmes ne sont pas purs2 » je n'élève pas mes mains vers un : « dieu étranger » mais, à l'exemple des Trois Jeunes Gens dans la fournaise ardente de Chaldée3 , je lève mes mains vers : « Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob4 » le Dieu de tous les Justes, Patriarches, Rois, Prophètes, Apôtres, Saints et : « Tout esprit juste accompli dans la Foi ».
    Je cherche en confessant Jésus-Christ par le Saint-Esprit, être rendu digne de devenir le fils de tous ces Saints et cohéritier avec eux des promesses qui leur ont été faites, afin que je puisse aussi oser appeler avec hardiesse et sans encourir condamnation le Dieu du Ciel : « PÈRE » et : « DIEU DE MES PÈRES » !


    1. Je crois à Dieu le Père5, sans Commencement, Indescriptible, Incompréhensible, Inexprimable, Incommensurable, Qui est au-dessus de toute substance créée, Qui Seul connaît Sa propre nature et Sa propre substance, Qui n'est Identique qu'à Lui-même, à Son Fils et au Saint-Esprit, sur Lequel même les Séraphins n'osent poser leurs regards6 ! Je crois qu'Il est la CAUSE de toute chose en même temps que le BUT FINAL de toute chose. Il n'y a personne au-dessus de Lui et Il est éternel, sans commencement et sans fin. Il est le Créateur de tout l'univers visible et invisible. A part Lui, toutes les créatures visibles et invisibles ont eu un commencement et il y eut un moment où elles n'ont pas existé. Il a créé l'univers ex-nihilo ! La terre a eu un commencement. L'homme fut créé par l'Amour de Dieu. Mais la Création de l'homme (et de l'univers) ne constitue pas un besoin pour Dieu. La création est le fait de la volonté libre et inconditionnée du Créateur. S'Il l'avait voulu Il aurait pu ne pas nous créer et l'absence de la Création ne constituerait pas une privation pour Lui. L'Amour créateur de Dieu n'est pas un amour qui Lui procure une satisfaction. Dieu n'a aucun besoin à satisfaire. Il est au-dessus de tout besoin et de toute nécessité. L'Amour de Dieu ne peut être comparé avec l'amour des hommes, ni aucun autre de Ses attributs : Paternité, Justice, Bonté. C'est un amour entièrement libre, entièrement désintéressé, qui constitue un Mystère, qui est insondable pour la raison humaine ! Dieu n'a pas de « sentiments » qui créent en Lui la passion, la souffrance, le besoin, la nécessité. Toutefois, bien que la nature de l'Amour Divin soit insaisissable et inexplicable pour la raison humaine, cet amour est réel et authentique et je confesse selon les Saintes Écritures que : « DIEU EST AMOUR7 » !


    1- Jb 4 : 18.


    2- Jb 15 : 15.


    3- Dn. 3 : 16-18. et versets version en grec de la Septante : 24-90.


    4- Ex. 3 : 6 ; Mt. 22: 32 ; Mc 12 : 26.


    5- Lire le livre admirable de Mgr Nicolas Vélimirovitch « La Foi et la vie selon l’Évangile » Éditions L'Age d'Homme. http://www.lagedhomme.com/rechercher/?r_classification=300


    6- Es. 6 : 2.


    7- 1 Jn 4 : 8-9

     

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 12.

    Le Père w. guettée-001.jpg

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211901s.r=.langFR

     

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    GLOIRE A DIEU POUR TOUT

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 11.

    Père Wladimir Guettée.jpg

     

     

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211898r.r=.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 10.

    Père Wladimir Guettée.jpg

     

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62118995.r=.langFR

     

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