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PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (12, 13)

12. Je crois et je confesse que Dieu n'a créé l'homme ni mortel ni immortel, mais apte à choisir entre les deux états. Le mauvais choix de l'homme, la mauvaise utilisation de son libre arbitre, a rendu la nature humaine souillée par le péché et mortelle. Cette souillure et cette aliénation de la nature humaine est entrée dans le monde par un seul homme : Adam1 ! L’homme, dans l'état de péché, ne peut plus obéir à Dieu et faire le bien, s'étant privé lui-même de la liberté de l'utilisation de soi, comme un drogué qui pour la première fois ayant (étant entraîné) consenti à l'utilisation de la drogue, a ensuite perdu le contrôle de ses facultés. Le baptême dans la Vraie Église nous libère du péché, et nous rend réellement aptes à travailler à notre salut ! Mais comme après la Résurrection, non seulement le souvenir de la Passion est conservé, mais aussi matériellement les stigmates de cette Passion2, ainsi après notre baptême notre nature conserve son infirmité, n'ayant reçu que les arrhes de l'Adoption Divine qui se réalisera seulement au Retour Glorieux de Notre Seigneur Jésus-Christ3. Cependant notre Régénération par le baptême est aussi réelle que la Résurrection de Notre Seigneur4. La Très Sainte Vierge Marie est née avec une nature identique à la notre. Par Elle-même, Elle ne pouvait se tenir à l'état où l'a trouvé l'Archange Gabriel le jour de l’Annonciation ! Pour cela, Elle fut introduite dans le Saint Temple du Seigneur pour y être protégée, puis confiée à la garde d'un homme choisi par Dieu, un homme pieux qui s'appelait Joseph5, qui était veuf et qui avait déjà des enfants depuis son mariage. Ainsi donc, Dieu est le Sauveur de la Sainte Vierge non seulement pour avoir purifié sa nature, mais aussi pour l’avoir protégée par Sa Grâce d’un état de péché personnel jusqu’au jour de l’Annonciation, jour où Il l’a rendue habitacle de la Divinité !


13. Je crois et je confesse que Dieu nous a sauvés : « Non par le moyen d’un homme ni par le moyen d’un Ange6 », mais par Lui-même en la Personne de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, et il n’y a point de salut par aucun autre Nom7 et aucun autre Médiateur entre Dieu et les hommes. Jésus-Christ nous a sauvés par son triple ministère de PROPHETE, de PRETRE et de ROI ! Comme Prophète, Il nous délivre des ténèbres de l’erreur et de l’égarement afin que : « Ceux qui sont assis dans les ténèbres et l’ombre de la mort voient une grande Lumière8 », comme il est écrit aussi ailleurs : « Lève-toi, toi qui dors et le Christ t’éclairera9 » ! Comme Prêtre, Il nous sauve sur la Croix10, assumant simultanément le rôle de prêtre et de victime, devenant notre réconciliation, la rémission de nos péchés et le pardon de nos offenses, altérant la nature de la mort et faisant de la mort la porte de la Vie. Il a planté la Croix comme un arbre de Vie, là où se dressait autrefois l’arbre de la tentation ! Par Son Sang Il nous rachète11 de la corruption de la mort, rendant la mort vivifiante ! Comme Roi et Seigneur, Il nous sauve par Sa Sainte et Glorieuse Résurrection12 en abolissant le royaume de la mort, en brisant les verrous éternels. En enchaînant notre antique ennemi et séducteur, Il a libéré les captifs qui y étaient enchaînés. Je crois et je confesse qu’Il est historiquement et réellement mort dans Son Humanité sous Ponce-Pilate, et qu’Il fut corporellement déposé dans un sépulcre. Mais je crois et je confesse qu’Il fut Impassible dans Sa Divinité et que le troisième jour selon les Saintes Écritures13, Il s’est Ressuscité Lui-même en tant que Principe et Prince de la Vie, et sorti du tombeau corporellement : « La pierre étant scellée par les juifs et gardés par les soldats14 », laissant intacts les linges sépulcraux, pliés sur l’emplacement de la sépulture15. Je crois et je confesse que l’Ange roula la pierre tombale non pour permettre à Christ de sortir du tombeau mais pour montrer aux femmes Myrophores et aux Apôtres que le tombeau était vide, le Seigneur étant vraiment ressuscité selon Sa promesse16 ! Je crois et je confesse que Jésus-Christ a vraiment mangé de la nourriture après Sa résurrection17 et que Saint Thomas a réellement touché Son corps celui-ci conservant après Sa résurrection les stigmates18 de Sa Passion Salvatrice. Je crois et je confesse que Jésus-Christ fut corporellement le même, dans le sein virginal, dans une crèche d’animaux privés de raison, sur la Croix du Calvaire (Golgotha), dans le tombeau vivifiant, sur les bords du lac de Tibériade, comme à la droite du Père dans les Lieux Très Hauts19 !


1- Rm. 5 : 12 ; 1 Co. 15 : 21 ; 1 Tm. 2 : 13-15.


2- Jn 20 : 20.


3- Ac. 1 : 10-11 ; 24 : 14-15.


4- Tt. 3 : 4-7.


5- Mt. 1 : 20-24.


6- 1Tm. 1 : 15.


7- Ac. 4 : 12.


8- Es. 9 : 1 ; Mt. 4 : 16 ; Lc 1 : 78-79.


9- Ep. 5 : 14.


10- Col. 1 : 19-21.


11- 1 P. 1 : 18-21 ; He. 9 : 13-14 ; 1 Jn 1 : 7 ; Ap. 1 : 6.


12- 1 Co. 6 : 14.


13- Ac. 10 : 39-41.


14- Mt. 27 : 66.


15- Jn 20 : 3-8.


16- Jn 11 : 25 ; Mt. 17 : 21-22 ; Mc 8 : 31 ; Lc 9 : 22.


17- Lc 24 : 38-44.


18- Jn 20 : 26-29.


19- Mc 16 : 19 ; Rm. 8 : 34 ; Ep. 1 : 20-21.

 

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