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Histoire - Page 6

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (6)

     

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    + Notre Saint Père Théophore Jean Chrysostome +

    2ème Séparation liturgique

     

                Quand l’Église Orthodoxe VISIBLE et INVISIBLE chante : « Aujourd’hui la Vierge engendre le Seigneur dans la grotte » les nouveaux-calendaristes eux chantent : « Aujourd’hui Christ est venu se faire baptiser dans le Jourdain ; aujourd’hui, Jean touche la tête du Seigneur ! »

                Le jour de l’Épiphanie, la Sainte Église Orthodoxe de Jésus-Christ chante : « Car c’est aujourd’hui le jour de la fête, les chœurs des Saints s’assemblent avec nous et les anges fêtent avec les hommes… Aujourd’hui, la grande festivité orthodoxe tressaille de joie ! Aujourd’hui, le Maître avance vers le Baptême… »

                Les textes sacrés témoignent donc d’une façon catégorique au sujet de la concélébration commune de l’Église Catholique du Christ, VISIBLE et INVISIBLE, TRIOMPHANTE et MILITANTE, CÉLESTE et TERRESTRE !

                Or par exemple, les nouveaux-calendaristes, au milieu d’une telle festivité universelle, céleste et terrestre, ne trouvent pas mieux de faire que de chanter : « Réjouis-toi Égypte, qui a fais pousser une telle plante : Macaire parmi les bienheureux ! » Quelle relation entre le Jourdain et l’Égypte, entre l’Épiphanie et la mémoire de Saint Macaire ?

                Cette CACOPHONIE ne peut pas être appelée Église, mais plutôt confusion et TOUR DE BABEL ! Comment pouvons-nous attendre du Seigneur qu’Il nous donne « un seul cœur » au moment où nous ne chantons pas « d’une seule bouche » ? Mais pour être plus précis, l’Église a appliqué cette unité pendant bientôt vingt siècles et nous serions nous, plus intelligents qu’Elle pour la détruire.

                Les adeptes du calendrier papal prétendent avec force que : « du moment où la Pâque n’a pas changé, l’unité des orthodoxes n’est pas rompue. » Nous leur répondons : « Frères, nous vous en supplions, revenez à vous-mêmes. Pourquoi si nous ne concélébrons pas la Pâque, l’unité liturgique est-elle rompue, tandis que si nous fêtons séparément Noël, Épiphanie, Transfiguration etc. l’union liturgique se conserve ? »

                Ne s’agirait-il pas du même Sauveur ? Notre Maître et Rédempteur à tous ? Fêterions-nous un autre Christ à Pâque et un autre à Noël ? Celui qui fut ressuscité n’est-il pas en même temps celui qui naquit dans une étable et couché dans une mangeoire pour notre propre salut ?

                Pas seulement ceci, mais les conservateurs parmi les orthodoxes qui ont accepté l’innovation du calendrier occidental crient au scandale ; maintenant que le patriarche Athénagore et sa suite désirent changer la date de Pâque. Toutefois, pourquoi Mélétios Métaxakis et Chrysostome Papadopoulos ont-ils pu changer ARBITRAIREMENT le Sanctoral et pourquoi le patriarche Athénagore ne pourrait-il pas sur le même principe lui aussi, changer également le Triode et le Pentecostaire ? Athénagore est hélas CONSÉQUENT dans ses innovations ! Et ceux qui sont INCONSEQUENT sont les nouveaux-calendaristes conservateurs !

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (5)

     

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    + Saint Joseph l'Hésychaste, au Mont-Athos +

     

    « LES PÈRES ONT DIT, NOUS DISONS AUSSI ! »

     

                Non parce que les Saints Pères ont dit, nous le répétons passivement, mais ayant avec eux un commun esprit, une Foi et une Espérance communes, nous sentons et nous comprenons les mêmes choses qu’eux, et c’est consciemment que nous confessons les mêmes choses qu’eux sans les contredire ou les démentir en rien.

     

    I.  LE CALENDRIER ET L’UNITÉ DE L’ÉGLISE !

     

    1er Généralités

     

                Nous avons reçu de dire pendant la Divine Liturgie : « Et donne-nous D’UNE SEULE BOUCHE et D’UN SEUL CŒUR de glorifier et de chanter Ton Nom honorable et Magnifique, du Père du Fils et du Saint Esprit, maintenant et toujours et aux siècles des siècles, Amen ! »

                L’Église Orthodoxe & Catholique (sens étymologique véritable) de Jésus-Christ, glorifie sur la terre Sa Tête Sainte : D’UNE SEULE BOUCHE ! Il arrive par exemple de célébrer la Divine Liturgie et (bien qu’il s’agisse d’un abus et d’une chose anormale) que personne ne communie. Pourtant, l’officiant proclamera : « Debout, vous tous qui avez communié aux Saints, Divins, Célestes et Vivifiants Mystères du Christ, rendons de dignes actions de grâces au Seigneur ! »

                S’agirait-il d’une « routine » ou d’un « ritualisme » ? L’officiant pourrait-il dans un tel cas, supprimer le « Debout vous tous qui avez communié » au moment où personne de sa paroisse n’a communié ? La réponse est : NON ! Le divin apôtre Paul nous a enseigné que : « Rien ne peut séparer les fidèles de l’amour du Christ qui les presse », « Ni la hauteur ni la profondeur », « Ni les choses présentes, ni les choses futures », « Ni la vie, ni la mort » etc. Les distances géographiques ne peuvent pas donc séparer les fidèles d’entre eux.

                Quand le prêtre orthodoxe est canonique, il n’officie pas qu’au nom de sa paroisse ni « comme un morceau isolé d’un plus grand tout », comme le souligne justement le Dr Alexandre Kalomiros. La Divine Liturgie n’est pas une affaire privée ou paroissiale, mais c’est l’affaire de l’Église Catholique (au sens étymologique). Le prêtre officie au Nom de l’Église CATHOLIQUE et sanctifie les fidèles avec toute la Grâce et toute la Sanctification de l’Église Catholique. Pour cette raison, quand il dit : « Debout vous tous qui avez communié » (même s’il n’est assisté que du sacristain) il ne s’adresse ni à ceux qui sont présents, ni à ses paroissiens, mais à tous les fidèles de l’Église « Catholique » ! Il n’officie donc pas localement, mais « D’UNE SEULE BOUCHE » avec toute l’Église !

                Pour cela même nous faisons des prières pour les catéchumènes et ensuite nous les renvoyons même si dans la paroisse il n’existe pas de catéchumène, ou si par économie extrême nous admettons leur présence pendant la Liturgie. Comme sur chaque morceau brisé d’un miroir le soleil se reflète dans sa plénitude, ainsi chaque paroisse est l’Icône de la Catholicité de l’Église Orthodoxe !

                Mais comme l’union de l’Église Catholique ne se brise pas par « la hauteur » et « la profondeur » (à savoir par les distances) ainsi selon l’apôtre, Elle ne se brise ni « par la vie ni par la mort ». Ainsi, la mort biologique ne nous sépare pas de nos Saints et de nos frères endormis dans le Seigneur. Quand nous disons dans le Crédo : « Je crois à l’Église, Une, Sainte, CATHOLIQUE et Apostolique », nous pensons simultanément à l’Église dite « TRIOMPHANTE » et « MILITANTE » car « soit que nous vivons, soit que nous mourons, nous appartenons au Seigneur ».

                Pour cela, l’Église Triomphante et Militante concélèbre « d’une seule bouche » : « Fais que notre entrée soit aussi l’entrée des Saints Anges qui concélèbrent avec nous et qui con-glorifient… » et ailleurs, « Nous T’offrons encore ce culte raisonnable et non sanglant… pour tout esprit juste accompli dans la Foi » et encore ailleurs : « Faisant mémoire de la Toute-Sainte, Toute-Pure, Bénie par-dessus tout, notre Glorieuse Souveraine la Mère de Dieu… avec tous les Saints remettons-nous les uns les autres… »

                Nous concélébrons donc avec les Cieux. Nos adversaires impertinemment nous ironisent : « Est-ce qu’ils ont des calendriers avec des petits feuillets dans le Ciel pour se rappeler des fêtes ? » A leur impertinence, et du moment où ils veulent faire de l’esprit d’une telle qualité, nous leur poserons nous aussi une autre question : « Où la terre se termine-t-elle et où le Ciel commence-t-il ? Où se trouve le « haut » et où se trouve « le bas » ?

                Nous ne sommes pas rationalistes, mais nous avons reçu de la Sainte Église que quand nous disons que le Christ « est en haut », cela ne signifie nullement qu’Il n’est pas en bas ainsi se sont égarés les occidentaux en lui ordonnant un VICAIRE, comme si le Sauveur s’absentait de la terre ! Mais nous avons reçu que : « Il était tout entier en bas sans qu’Il se soit du tout absenté d’en haut » « Assis en haut avec le Père, et qui es en même temps invisiblement présent parmi nous » !

                Au moment où Christ unit les choses d’en haut avec les choses d’en bas, l’Église dit aussi : « Le haut concélèbre avec le bas et le bas glorifie avec le haut », et « Salut, car le Ciel s’est réjouit avec la terre ; Salut, parce que la terre chante de concert avec les Cieux ! » Car le culte de l’Église Catholique (sens étymologique) est UN, en même temps CÉLESTE et TERRESTRE !

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (4)

     

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    + Saint Monastère de Neamts en Roumanie, où vécu notre Saint Père Païssij Vélitchkovskij +

     

    I.   RELATION ENTRE LE NOUVEAU CALENDRIER & MODERNISME

     

                Suivant l’exemple de ce qui fut appelé en Russie « L’Église vivante », le patriarche Mélétios Métaxakis (reconnu officiellement par tous comme franc-maçon), convoqua une sorte d’assemblée qu’il appela … « panorthodoxe » et où siégeaient … « 5 évêques ». Durant les dix assemblées qui se réunirent du 10 mai au 8 juin 1923, furent prises les « décisions » suivantes :

    1er- Transfert du calendrier et son identification avec le calendrier mondain de l’Occident.

    2e- Le mariage des prêtres après leur ordination sacerdotale.

    3e- Quitter la soutane, barbe et cheveux longs du clergé.

    4e- Nouvelles limites d’âge pour l’ordination des diacres, prêtres et évêques.

    5e- Nouvelles limites d’âge pour l’entrée à la vie monacale.

    6e- Diminution ou abolition des carêmes et des offices divins.

    7e- Diminution des restrictions de parenté pour le mariage, augmentation des causes de divorce.

     

                Là encore, nous voyons donc qu’il ne s’agit pas d’une simple question de calendrier ou de « 13 jours » mais que, depuis des décennies, on avait élaboré des plans pour l’explosion de l’édifice divin de l’Église par l’intérieur ! Si donc, en 1924, nous avions accepté la réforme du calendrier appliqué à la manière d’un « coup d’État » et d’une façon dictatoriale (indépendamment du fait si l’Église peut ou non changer le calendrier), nous ouvrions la porte pour faire entrer le désordre insensé du modernisme, et ensuite que resterait-il de notre Sainte Orthodoxie ?

                Nous nous souvenons avec émotion de l’enseignement de Photios Kontoglou de bienheureuse mémoire, qui disait à peu près ceci : « J’aime une jeune fille, mais sa démarche ne me plait pas ; sa voix m’agace ; je trouve son nez trop grand ; j’aimerais qu’elle change la couleur de ses yeux et il serait préférable qu’elle ait des cheveux châtains. Ainsi, dans la spiritualité : J’aime l’Orthodoxie, mais les veilleuses ne me plaisent pas ; je trouve les barbes et les soutanes désuètes ; il faut adapter le carême aux exigences de l’époque contemporaine et on doit aussi changer son calendrier, etc. » Dans le premier cas comme dans le second, nous n’aimons pas la RÉALITÉ ! Nous cherchons à tout prix à adapter la réalité aux exigences de notre IMAGINATION, et c’est bien cette dernière que nous aimons réellement à travers toutes nos objections.

                Soit ! Si l’Église le veut dans sa catholicité qu’elle change son calendrier ! Si Elle le juge utile et qu’Elle agisse en harmonie avec sa Tradition et ses conciles antérieurs. Pourquoi ne nous soumettrions-nous pas ? Serions-nous plus grands, plus qualifiés, plus saints que l’Église, Qui, selon Saint Jean Chrysostome « est plus haute que le Ciel » ? Ou bien serions-nous des « super-orthodoxes » et « super-synodes » ?

                Mais voilà, quelle relation existe-t-il donc entre la Catholicité de l’Église d’une part et la révolte de 1924 ou l’hypothétique futur « 8ème concile œcuménique » d’autre part ? Comment considérer le futur « concile » « pan orthodoxe » comme une bouche authentique de l’Église du moment où :

    ·         Les patriarches et évêques actuels ne sont pas ORTHODOXES, mais souillés par hérésie, ayant ainsi perdu leur qualité de hiérarques orthodoxes et pasteurs légitimes du troupeau.

    ·         Non seulement ils ne sont pas orthodoxes, mais même pas LIBRES et non seulement ils ne sont pas LIBRES, mais souvent ils sont des instruments des forces ténébreuses et des AGENTS des ennemis proclamés du Christianisme !

    ·         Ils ne se réunissent pas pour combattre une nouvelle hérésie ou danger menaçant l’Église, mais au contraire pour prêcher et rabâcher toutes les hérésies, et par le principe de l’AGGIORNAMENTO « réviser », « réformer », « retrancher » et « ajouter » des choses aux données de notre Sainte Foi Immaculée et Immuable !

    ·         Sans honte ils avouent que, non seulement leur Synode ne contresignera pas ce qui fut entériné par les conciles antérieurs œcuméniques et locaux, mais bien au contraire, ils réviseront les synodes antérieurs comme désuets !

                Il va sans dire que d’un tel concile jugé d’avance comme brigandage par la nature des choses, les décisions au sujet du calendrier ne peuvent avoir aucun poids pour les vrais Chrétiens Orthodoxes qui marchent sur le chemin resserré et affligé « à la suite des Saints Pères » !

                Il est donc très juste que l’higoumène du monastère de l’Ascension à Kozani rappelle dans son livre « LES BOURREAUX DE L’ORTHODOXIE » les paroles de Saint Athanase le Grand : « Ce n’est pas maintenant que furent donnés les Canons et les formules de l’Église, mais ils nous ont été bien et certainement transmis par les Saints Pères. Ce n’est point maintenant que la Foi a commencé, mais par le Seigneur Elle nous fut transmise à travers Ses Disciples » ! (Volume XXV – page 22)

                Le bienheureux Patriarche de Jérusalem, Dosithée, nous a légué : « Nous n’acceptons pas une Foi nouvelle, mais nous croyons seulement ce que nos Pères nous ont enseigné ! » (Dodec. Ch. 3 p. 978)

                Un des grands Docteurs de la nation grecque, Athanase de Paros dit : « Le véritable enseignement est celui qui ne diffère en rien de ce que les Saints Pères ont dit. »

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (3)

     

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    + Saint Grégoire le Théologien +

     

    I.  RELATION ENTRE L’INNOVATION DU NOUVEAU CALENDRIER ET L’HÉRÉSIE DE L’OECUMENISME

     

                En 1920, le patriarcat œcuménique publia une encyclique par laquelle il reconnaissait les assemblées des occidentaux comme « cohéritières de la Grâce du Christ » et se proclamait ouvertement pour la panacée des hérésies : L’OECUMENISME. Comme premier moyen d’avancement de l’œcuménisme, on adopta la réforme du calendrier (laquelle fut jadis anathématisée trois fois par le Grand Concile des Patriarches de l’Orient). Cette encyclique signée par le surveillant intérimaire du trône, le Métropolite Dorothéos de Brousse et onze autres Métropolites proclamait (en extrait) ceci :

                « Ainsi, la sincérité et avant tout la confiance une fois rétablies entre les Églises, nous pensons en deuxième lieu que s’imposent le renforcement et le réveil de l’amour entre les deux Églises qui, ne se considèrent pas l’une l’autre comme des étrangères, mais au contraire comme étant de la même race et de la maison du Christ, « cohéritières et formant un même corps et participant à la même promesse de Dieu en Jésus Christ, car les différentes Églises inspirées par l’amour et le mettant en avant, dans leurs jugements et leurs relations entre elles, pourront diminuer et raccourcir la séparation au lieu de l’allonger et de l’augmenter en suscitant un intérêt entretenu et fraternel au sujet de l’état, de la stabilité et du bien-être des autres Églises, par l’empressement à suivre et à connaître plus précisément ce qui se produit dans leur sein et à tendre toujours avec promptitude et de façon réciproque une main d’aide et de secours ; ainsi, elles accompliront et réaliseront beaucoup de bonnes choses pour leur propre gloire et leur profit comme aussi pour celui de l’ensemble du corps chrétien.

                Et cette amitié et cette disposition bienveillante des uns envers les autres peuvent se montrer et se manifester d’une façon plus particulière, d’après nous de la manière suivante : 1er- Par l’acceptation d’un calendrier unique pour la célébration simultanée de grandes fêtes chrétiennes de la part de toutes les Églises.

    2e- Par l’échange de lettres fraternelles à l’occasion des grandes fêtes de l’année ecclésiastique, comme c’est la coutume, et en d’autres circonstances extraordinaires.

    3e- Par des relations plus familières entre représentants des différentes Églises.

    4e- Par l’instauration de relations entre les écoles théologiques et les représentants de la science théologique, et l’échange d’ouvrages et de revues théologiques ecclésiastiques éditées par chaque Église.

    5e- Par l’envoi des jeunes gens d’une Église dans les écoles d’une autre pour leurs études.

    6e- Par la convocation d’assemblées pan-chrétiennes afin d’examiner des questions d’un intérêt commun à toutes les Églises.

    7e- Par l’examen impassible et plus historique des divergences dogmatiques au moyen de la chaire et des ouvrages.

    8e- Par le respect mutuel des habitudes et coutumes propres aux différentes Églises.

    9e- Par la mise à disposition réciproque des maisons de prières et des cimetières pour les funérailles et l’ensevelissement des adeptes des autres confessions décédés en terre étrangère.

    10e- Par la réglementation, par des différentes confessions de la question des mariages mixtes.

    11e- Par un soutien réciproque et volontaire des Églises dans les œuvres d’affermissement religieux, de philanthropie et dans les activités semblables. »

    (D’après le Deuxième Volume du Professeur Jean Karmiris « LES MONUMENTS DOGMATIQUES & SYMBOLIQUES DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE ORTHODOXE » Édition Autriche GRAZ – pages 958 – 959.)

     

                Certes, il est impossible d’analyser ici tous les blasphèmes et l’apostasie des adeptes du Phanar, mais nous voyons bien que nous nous trouvons devant un projet préparé longtemps à l’avance !

                Le calendrier n’avait donc pas comme mobile chez les modernistes ni un souci d’application de l’exactitude scientifique, ni une pression extérieure, ni une disposition par faiblesse d’adaptation à la facilité, ni ne constituait du moins un acte de légèreté. Mais le pire, et le plus grave c’est qu’il témoignait ainsi d’une corruption dogmatique, d’une évidente perte de la conscience ecclésiastique orthodoxe, une complète indifférence et une disposition à suivre à la manière des singes, l’apostasie occidentale.

                Luttant contre l’œcuménisme, mais restant indifférents à la réforme du calendrier, qui, précisément fut adoptée pour avancer l’œcuménisme, nous nions la relation entre la cause et l’effet, et nous combattons le mal dans son évolution et non dans sa racine.

                Sans avancer plus, ce qui précède devrait suffire pour attribuer à la question du nouveau calendrier un caractère dogmatique et le faire écarter sans détours comme l’a d’ailleurs fait la Sainte Église il y a quatre siècles, prévoyant le danger et l’anathèmisant trois fois ! Mais ceci ne constitue pas la preuve exclusive du caractère dogmatique que revêtit la question de la réforme du calendrier.

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (2)

     

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    + Le Saint Monastère d'Esphigménou au Mont-Athos +

     

    SIGNIFICATION DOGMATIQUE DU CALENDRIER ECCLÉSIASTIQUE

     

                Introduction

     

              Nos adversaires prétendent que le calendrier « n’est pas un dogme » laissant ainsi entendre que l’on peut faire de celui-ci ce qu’on veut. La question du calendrier est-elle vraiment un dogme ? Cela naturellement dépend sous quel angle on l’examine !

              Par exemple, ma barbe et ma soutane, ne constituent certainement pas un dogme. En effet, ils n’augmentent ni ne diminuent le nombre des personnes de la Sainte Trinité. Mais si je méprise les insignes de mon ministère par lesquels m’honora l’Église de Jésus-Christ, qu’elle considère plus précieux que la pourpre royale, ne serait-ce pas l’Église en Elle-même que j’offense ? Si ma soutane et ma barbe ne constituent pas un dogme en soi, si j’y renonce sans raison, je déshonore l’Église Qui m’a honoré et qui est la base de tous les dogmes. Comment donc serait-il possible d’isoler les dogmes du reste de la vie et de l’expérience de la Sainte Église Catholique et Orthodoxe du Christ ?

              Pour cela le Métropolite de Cassandrie Mgr Synesios de l’Église officielle grecque dit avec justesse : « L’Église autocéphale grecque est indépendante. Pour nous, la pensée même du célibat du clergé, de son abolition, et du changement de l’habit ecclésiastique est très prématurée. Aujourd’hui, ces deux questions sont presque comme des dogmes et ne peuvent pas être déplacés. Par conséquent, aucune discussion officielle ou officieuse ne peut avoir lieu ! »

              Les dogmes ne sont donc pas nettement indépendants des détails de la vie et de l’expression quotidienne de la Sainte Église. La distinction est presque impossible entre le PRIMORDIAL et le SECONDAIRE en matière de Foi. Tout porte le sceau sanctifiant du Saint Esprit, de sorte qu’il nous est impossible de toucher la moindre chose de la Tradition sans toucher directement ou indirectement les exigences dogmatiques de l’Église.

              Nous disons aussi ceci envers les modernistes qui tentent une distinction nette des Saints Canons entre DOGMATIQUES et ADMINISTRATIFS ou DISCIPLINAIRES, comme si l’administration et la discipline de l’Église n’avaient pas pour base les dogmes. Rendant ainsi les dogmes indépendants de toute la vie de l’Église, se faisant, ils brisent Son caractère DIVINO-HUMAIN et la dégénère en un idéalisme moraliste. Mais sur ce sujet, l’Église Orthodoxe s’est clairement exprimé dans son étude sur l’œcuménisme.

              Les iconoclastes ne se moquaient-ils pas des Chrétiens orthodoxes de considérer les icônes (à savoir les planches et les couleurs) comme un dogme de Foi ? Pourtant, qui parmi les Chrétiens orthodoxes aujourd’hui pourrait renier la signification dogmatique des Saintes icônes ?

              A ce sujet le moine Père Paul du Saint Sépulcre, fait remarquer très justement que la planche avant d’y dessiner la personne du Sauveur, est un vulgaire morceau de bois que nous pouvons brûler ou détruire. Mais, au moment où nous peignons sur elle l’image du Christ Tout-Puissant, alors ce bois, même s’il est de mauvaise qualité devient sacré et nous sanctifie. Ainsi, le calendrier, en tant que tel, n’est pas surestimé en rien. Mais au moment où la Sainte Église a apposé sur lui son sceau et organisa sa vie sur cette base, même s’il est erroné, il est quand même Saint ! Il n’est plus Julien, mais Ecclésiastique comme la planche n’est plus un banal morceau de bois, mais une icône.

              Si nous adoptons les raisonnements des rationalistes, nous pourrions dire plusieurs choses. Est-ce un dogme de chanter « Lumière joyeuse » pendant l’entrée des Vêpres ou est-ce un dogme de faire le signe de la Croix qu’aucun Canon, dit Saint Basile, ne prescrit ? Mais malheur à nous si chaque chose pour laquelle nous pourrions dire qu’elle n’est pas un dogme, était ipso-facto rejetée à la manière anglicane et sans raison valable, par un concile local quelconque. Voilà pourquoi il nous est réellement impossible de nier une signification dogmatique à la problématique du calendrier, et nous nous expliquons :

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (1)

     

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    GLOIRE A DIEU

     

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    "Dans la confusion de notre époque,quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères..."
     
    Père Séraphim (Rose) de Bienheureuse Mémoire

     

    Mémorandum au sujet du Calendrier Ecclésiastique Orthodoxe (1972)

    (concerne la crise de conscience survenue parmi les vrais chrétiens orthodoxes à cause de la réforme du calendrier ecclésiastique de 1924.)

     

    Par le Révérend Père Basile SAKKAS

     

    Préface

     

              Nous sommes chrétiens orthodoxes, non parce que nous sommes nés grecs, russes, français, ou de tout autres origines, mais parce que nous avons été éclairés de la Foi donnée, transmise par Révélation à toutes les nations, langues et tribus !

              Dans les limites raisonnables (je dis ceci en opposition avec l’attitude malsaine du chauvinisme) nous sommes fiers de notre nation que nous aimons de toutes nos forces. Toutefois, nous reconnaissons que la grandeur de notre nation consiste à ce que dans les temps antérieurs elle a vécu et gardé la piété ancestrale. Enlevons cette piété et que reste-t-il de plus à notre nation en comparaison des autres ?

              Les pasteurs légitimes de notre nation, les Patriarches de bienheureuse mémoire qui ont honoré la splendeur du trône œcuménique de Constantinople, ont légué à la nation grecque des héritages spirituels, des instructions et des commandements qu’ils ont entourés de nombreux actes conciliaires, de pénitence et d’anathèmes.

              Ces héritages spirituels (par manque de place, peuvent être résumés dans l’encyclique du Concile de Constantinople de 1848 sous la présidence du Patriarche Anthime avec la participation de  trois autres Patriarches.

              L’encyclique de ce concile stipule :

              « Tenons-nous à la confession de Foi que nous avons reçue pure de la part de tels hommes, rejetant tout modernisme comme dicté par le diable. Celui qui accepte le modernisme accuse la Foi Orthodoxe qui nous fût prêchée comme mutilée. Mais elle est entière et déjà scellée, n’acceptant ni ajout ni retrait, ni  v a r i a t i o n  quelconque. Celui qui oserait penser, conseiller ou faire une telle chose, déjà aurait renié la Foi en Christ ; déjà se serait placé de lui-même sous l’ANATHEME ÉTERNEL, pour avoir blasphémé contre le Saint Esprit, qui soi-disant n’aurait pas convenablement parlé dans les Saintes Écritures et les Conciles Œcuméniques. Ce n’est point nous, frères et enfants bien-aimés en Christ, qui prononçons ce terrible ANATHÈME, mais Notre Seigneur l’a prononcé le premier … l’ont prononcé les 7 Saints Conciles Œcuméniques et tout le chœur des Pères Théophores. Selon le psalmiste, ceux qui modernisent dans l’hérésie ou le schisme, volontairement se sont entourés « de malédiction comme un vêtement ». Ainsi pensaient nos Saints Pères et obéissants aux paroles salvatrices de Saint Paul se tinrent fermes et solides sur la FOI TRANSMISE, reçu par succession, et l’ont préservée pure et immuable à travers tant d’hérésies, nous la transmettant véridique et INALTÉRABLE comme elle sortit PURE de la bouche des premiers serviteurs du VERBE ! En pensant ainsi nous aussi, nous la transmettons aux générations futures, PURE comme nous l’avons reçue en ne changeant rien, afin qu’elles aient comme nous le courage et l’audace en parlant de la FOI DES ANCÊTRES ! »

              Le Patriarche Œcuménique : ANTHIME

              Le Patriarche d’Alexandrie : HIEROTHEE

              Le Patriarche d’Antioche : MÉTHODE

              Le Patriarche de Jérusalem : CYRILLE

    Et les douze évêques autour d’eux.

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  • Blog dédié à W. Guettée

    Le Père Wladimir GUETTÉE (1816-1892) de bienheureuse mémoire, historien précis, théologien et exégète, fut l'un de ces admirables témoins qui, en plein 19ème siècle revint à l’Église orthodoxe et fit connaître à l'Occident la Foi des Saints Pères et l’Église une du Crédo de Nicée-Constantinople. Ce blog dédié au Père Wladimir Guettée entend d'abord rendre hommage au remarquable historien qu'il a été, et peu à peu republier les pages essentielles de son œuvre considérable, partialement occultées avec acharnement par ses adversaires.

    De plus, ils font connaître les nombreux écrits qui, se fondant sur les textes patristiques, ont objectivement démontré le peu de fondement, dans la véritable Tradition chrétienne, de la Papauté et de ses dogmes erronés. C'est aussi à une étude renouvelée du schisme entre l'Orient chrétien et l'occident qu'ils nous incitent, étudiant lucidement, dans des sources toujours négligées jusqu'ici, la résistance et le rejet par un petit nombre de vrais chrétiens orthodoxes, à l'intérieur même de l'Occident, des innovations des théologiens Francs puis des scolastiques et, ainsi d'ailleurs jusqu'à nos jours face à l'apostasie de l’œcuménisme caractérisée par l'absence progressive de toute conscience dogmatique. Le Sauveur nous avait déjà laissé entrevoir le temps présent et celui encore à venir par ses paroles : " Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? " Évangile selon Luc 18 : 8.

     

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    http://www.youtube.com/watch?v=hOJcQjBVY9M


     

     

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  • Lettre du Père Wladimir Guettée (1816-1892)

    " Je vis éloigné de toute espèce de coterie, et je travaille, dans ma solitude, uniquement pour servir l’Église et la Vérité. " à  Paris en 1853.

    A mes amis,

    Je ne prétends pas être un de ces hommes extraordinaires dont la renommée grandit avec les siècles. Cependant, on a parlé et on parle encore beaucoup de moi. Je ne puis donc croire que l'on gardera le silence après ma mort. Plusieurs de mes ouvrages me survivront. Les hommes instruits en diront du bien ; les autres, du mal ; l'auteur partagera leur sort. Si, pendant ma vie, mes ennemis ont cherché à me flétrir, que n'oseront-ils pas lorsque je ne serai plus là pour répondre ? N'appartiennent-ils pas à un parti qui ne sait rien respecter ? C'est pour cela que je publie ces " Souvenirs " [cote bibliothèque nationale : Ln27.39272.]. Je les publie pour célébrer le cinquantième anniversaire de mon ordination sacerdotale. Je les dédie à mes amis. J'ai voulu mettre entre leurs mains des documents dont ils pourront se servir pour défendre ma mémoire. Dans l'humble sphère où j'ai vécu, sans ambition et sans orgueil, j'ai beaucoup vu, beaucoup observé. Je me suis trouvé en rapport avec ce qu'on est convenu d'appeler de grands personnages. Je dirai sur eux ce que j'ai vu ou su d'une manière certaine. Je ne trahirai pas la vérité pour plaire à leurs amis. Je n'ai rien à ménager à leur égard. Cependant, je ne ferai pas de scandale. A quoi bon ? J'en dirai assez pour que la vérité soit connue. Je m'attacherai scrupuleusement à ce qui me concerne et je le raconterai consciencieusement. Ces souvenirs seront utiles à ceux qui voudront se former des idées justes, non seulement sur moi, mais sur les hommes avec lesquels j'ai été en rapport, et sur des évènements qui appartiennent à l'histoire de l’Église de France au dix-neuvième siècle.

    Ils seront utiles aussi à mes frères orthodoxes, qui y trouveront un tableau fidèle de la vie intérieure de cette Église romaine dont les hautes prétentions sont si mal justifiées. Ils y verront comment, en combattant les fausses doctrines de cette Église, j'ai été amené à l’Église Orthodoxe, seule vraie Église de Jésus-Christ.

     Wladimir GUETTÉE

    " Souvenirs d'un prêtre romain devenu prêtre orthodoxe " Lecture du livre du Père Wladimir Guettée au format PDF sur le site GALLICA de la Bibliothèque nationale de France : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773595r

     



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  • A la mémoire du Père Wladimir Guettée

    1)Guettée.gifLe Père Wladimir GUETTÉE (unique photographie connue)

    2)La sépulture du révérend Père Wladimir GUETTÉE, au cimetière ancien des Batignolles à lettre_image002.gifParis. (12ème division, ligne 6, 25 chemin de l'Est)

     

     

     

     

     

    Né à Blois le 1er décembre 1816, le Père Guettée (Wladimir, René-François) fut ordonné prêtre catholique en 1839 par Mgr de Sauzin. Dès 1847, il entreprit de rédiger une Histoire de l’Église de France qui comptera finalement douze importants volumes. L'évêque de Blois, Mgr Fabre des Essarts, approuvant et bénissant ses remarquables travaux, fit éditer par l'imprimeur du diocèse les premiers tomes de cet ouvrage. C'est lui, également, qui lui permit de venir s'installer à Paris. Sa disparition, en 1850, attrista profondément le Père Guettée. Il perdait non seulement un ami sincère, mais aussi un soutien éclairé et un parrainage des plus puissants pour son œuvre. L'épiscopat de Blois fut alors confié à un certain Pallu-Duparc, prêtre du diocèse de La Rochelle, qui était un ultramontain de la nuance la plus foncée.

    En 1851, l'Histoire de l’Église de France en était à son septième volume, et son auteur avait reçu l'approbation et les encouragements de nombreux prélats français, parmi lesquels Mgr Allou, évêque de Meaux, Mgr Cœur, évêque de Troyes et le cardinal de la Tour d'Auvergne-Lauraguais, évêque d'Arras.

    Mais il comptait aussi des détracteurs, qui le jalousaient pour ses talents d'écrivain et d'historien ecclésiastique. Surtout, la sagacité de ses propos mettait à mal l'organisation papale, déchaînant la colère des ultramontains. C'est sous la pression de cette coterie que, sans avertissement ni plus d'explication - comme on le verra plus loin - , l'ouvrage de Guettée fut interdit. Il fut mis au registre des livres prohibés par la Congrégation de l'Index de Rome, le 22 janvier 1852.

     Le principal instigateur de cette censure n'était autre que l'évêque de Blois, Mgr Pallu. C'est sur la base de ses observations - d'une rare indigence, disons-le - que se fit la dénonciation à la Congrégation de l'Index.

     En 1853 parut le huitième tome de l'Histoire de l’Église de France. Dans l'Introduction, le Père Guettée y détaillait toutes ses démarches afin de percer les motifs de la condamnation romaine. En même temps, il y réduisait à néant l'argumentation de Mgr Pallu. Les amis de l'écrivain se félicitèrent de cette réplique tandis que ses ennemis en conçurent une véritable rage. Certains évêques, de la province de Bordeaux, voulurent aller plus loin. Réunis en concile à la Rochelle, Mgrs Villécourt, Baillès, Cousseau et Donnet censurèrent à leur tour le livre de Guettée.

    Ainsi, par un abus de pouvoir caractérisé, une poignée d'ecclésiastiques français condamnait, sans avis préalable, l’œuvre d'un confrère, honoré de la confiance de ses supérieurs immédiats, et tout disposé à amender son ouvrage dans la mesure où les remontrances s'avèreraient fondées.

    Néanmoins il en fallait davantage pour décourager un homme comme Wladimir Guettée. Il poursuivit sa quête de la vérité et, en 1856, un douzième volume vint parachever sa somme historique.

    Wladimir Guettée était alors un gallican convaincu. Cependant son esprit de large envergure l'amena à s'intéresser à la communauté orthodoxe. Il y découvrit une fraternité selon son cœur, et sa rencontre providentielle, en 1861, avec Mgr Léontius, évêque de l’Église de Russie, hâta sa conversion. La même année, il fut ordonné prêtre orthodoxe à Paris. Il allait concélébrer en français à la cathédrale de l’Église russe de la rue Daru.

    Par la suite, le Père Guettée publia une revue, l'Union chrétienne, véritable mine de renseignements pour les historiens du 19ème siècle. Mais surtout, il se consacra à la rédaction d'une Histoire de l’Église (1869-1892). Ce qui ne l'empêcha pas de publier divers opuscules auxquels il apportait tous ses soins de savant analyste.

    Toute sa vie, le Père Guettée fut cet érudit authentique, travailleur inlassable, doté d'une patience et d'une probité sans faille. A l'évidence, Dieu lui avait donné, à l'appui d'une intelligence aiguë, le souci de la vérité et de l'impartialité. De ces dons, il sut faire le meilleur usage, envers et contre tout.

    Illustrant par là les paroles de notre Saint et Grand Patriarche de Constantinople, Photios : " Dire la Vérité est le plus grand acte de Charité. "

    Après une vie humble et remplie de labeur, le Père Guettée s'endormit dans le Seigneur au Luxembourg dans la ville de EHNEN, le 20 mars 1892. Il fut inhumé au cimetière des Batignolles à Paris. (Mémoire éternelle)

    Vous pouvez obtenir des précisions sur l'ouvrage du Père W. Guettée sur ses souvenirs. Reportez-vous sur la page Bibliographie.

    http://wladimirguettee.hautetfort.com/archive/2011/01/26/bibliographie.html

     

    Chant orthodoxe :

     


     

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