+ Notre Père le Saint Staretz Sisoes (Valaam) +
4ème Au sujet de l’unité de l’Église
Nous copions du livre très important du théologien, Monsieur Sravros Karamitsos-Gambroulias, quelques sentences des Saints Pères concernant l’UNITE DE L’ÉGLISE !
SAINT IRENEE, ÉVÊQUE DE LYON
« Comme nous l’avons déjà dit, l’Église, bien qu’Elle soit dispersée à travers le monde, a reçu cette prédication et la garde soigneusement comme habitant UNE MAISON et croit à ces choses comme ayant UNE SEULE ÂME et UN SEUL CŒUR. Elle prêche, enseigne et transmet en accord avec ces choses comme possédant UN SEUL CORPS ! »
SAINT IGNACE LE THÉOPHORE AUX MAGNICIENS
« Une prière, une supplication, UNE PENSÉE, une espérance dans l’amour dans la joie immaculée qui est Jésus-Christ, duquel il n’y a rien de meilleur, accourent tous à UN SEUL TEMPLE de DIEU, à UN SEUL AUTEL ! »
SAINT JUSTIN LE PHILOSOPHE ET MARTYR
« Bien que l’on dénombre plusieurs membres, il y a pourtant UN SEUL CORPS ; ainsi l’assemblée de l’Église, bien qu’il s’agisse de nombreux hommes, sont tous appelés d’UN SEUL APPEL » « Comme étant une seule âme, UNE ASSEMBLÉE, Une Église ! »
Nous terminons le présent chapitre intitulé : « SIGNIFICATION DOGMATIQUE DU CALENDRIER » avec l’opinion du Patriarche d’Alexandrie Photios qui dans son document N° 226 / 20.4.1924, écrit ceci au sujet de la REFORME DU CALENDRIER : « Comment pourrait-elle être considérée étrangère aux relations DOGMATIQUES et CANONIQUES ? »
LE CALENDRIER ET LA TRADITION DE L’ÉGLISE
Introduction
Supposons que, jusqu’en 1924, l’Église Orthodoxe n’ait pas pris position sur la question du calendrier. Alors, il serait possible d’accepter une discussion quelconque sur ce sujet. Toutefois l’Église, bien qu’ayant pris connaissance des arguments de ses adversaires et étant au courant des lacunes astronomiques de Son calendrier, REFUSE systématiquement une telle réforme.
Elle n’a pas simplement exprimé une opinion, ni laissé la question comme un « théologoumenon », mais Elle a pris une position nette, non seulement ayant interdit le calendrier papal, mais l’ayant anathématisé par des conciles pan-orthodoxes. La conscience de l’Orthodoxie respecta et entérina ses anathèmes durant des siècles. Comment donc pourrions-nous revenir sur la question sans raison valable sur un sujet déjà examiné par l’Église et classé, sans porter atteinte à SA VÉNÉRABLE TRADITION ?
La condamnation du nouveau calendrier papal
L’innovateur même de 1924, l’Archevêque d’Athènes Chrysostome Papadopoulos, avoue la triple condamnation du calendrier grégorien :
« Jérémie II, en accord avec Sylvestre d’Alexandrie, en 1583, ensuite avec Sophronie de Jérusalem, en 1587, se prononça contre le calendrier grégorien et convoqua en 1593 le Grand concile local auquel participa également Mélétios Pighas d’Alexandrie. »
La Sainte Écriture nous enseigne que David dut couper la tête de Goliath avec l’épée même du géant. Pour cela, nous avançons l’aveu de l’Archevêque innovateur.