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Bibliographie - Page 2

  • Pour la défense de la mémoire du vénérable Père Wladimir GUETTEE

    Père vénérable Wladimir Guettée.jpg

    Le vénérable Père Wladimir Guettée.

     

    " Souvenirs d'un Prêtre "

     http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5773595r.r=wladimir+guett%C3%A9e.langFR

     

     

  • Histoire de l'Eglise de France

    Signature du Père Wladimir Guettée.jpg

     

     Lecture au format PDF des douze tomes complets de

    L'Histoire de l’Église de France du Père

    Wladimir Guettée

     

    Tome 1) http://books.google.com/books?id=2tcVA3q6FYUC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 2) http://books.google.com/books?id=W4kBzgLLvbwC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 3) http://books.google.com/books?id=np0FAAAAQAAJ&dq=Histoire%20de%20l'Eglise%20de%20France%20tome%203%20de%20l'abb%C3%A9%20Guett%C3%A9e&hl=fr&pg=PP9#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 4) http://books.google.com/books?id=H9VLAAAAMAAJ&hl=fr&pg=PP9#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 5) http://books.google.com/books?id=aKMAAAAAcAAJ&dq=Histoire%20de%20l'Eglise%20de%20France%20tome%205%20de%20l'abb%C3%A9%20Guett%C3%A9e&hl=fr&pg=PA1#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 6) http://books.google.com/books?id=CX2pBwUbZr4C&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 7) http://books.google.com/books?id=450FAAAAQAAJ&hl=fr&pg=PR1#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 8) http://books.google.com/books?id=TKE-AAAAcAAJ&dq=Histoire%20de%20l'Eglise%20de%20France%20tome%208%20de%20l'abb%C3%A9%20Guett%C3%A9e&hl=fr&pg=PR4#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 9) http://books.google.com/books?id=-laOQOPYhqQC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 10) http://books.google.com/books?id=S6VX3H4IORoC&hl=fr&pg=PP7#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 11) http://books.google.com/books?id=VFqF1rKb7csC&hl=fr&pg=PA1#v=onepage&q&f=false

     

    Tome 12) http://books.google.com/books?id=_hlX12k0xYMC&hl=fr&pg=PA468#v=onepage&q&f=false

     

     

     

    Père vénérable Wladimir Guettée.jpg

    + Notre Père Wladimir GUETTÉE +

     

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  • Père Epiphane, Métropolite de l'Eglise Orthodoxe de l'île de Chypre, conservant le Saint calendrier des Saints Pères Théophores.

    Père Epiphane.jpg

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    http://www.orthodox-christianity.net/epiphanios-funeral/epiphanios-funeral.html

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    http://gnisios.narod.ru/biscyp.html

     

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    + MÉMOIRE  ÉTERNELLE +

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (17, 18, 19)

    17. Je crois et je confesse que si Dieu ressuscitait des morts par mon intermédiaire, je me considérerais tout de même indigne du Royaume des Cieux1. Si Dieu opère en moi des signes et des prodiges, Il les opère non à cause de mes mérites mais bien par Son Amour et Sa Grâce. Je ne suis pas sauvé à cause des talents, des facultés ou des bonnes œuvres par lesquels Dieu m’honorera, mais par Sa Grâce et Sa Miséricorde ! Je déclare n’avoir jamais fait quoi que ce soit de bien sur la terre, que si je peux me glorifier d’avoir accompli quelque chose « avant ma naissance », ce serait seulement à ce moment que je pourrais avoir le droit de me glorifier aussi de quelque chose accomplie après ma naissance. Je ne possède rien que je n’aie reçu selon les Saintes Écritures2. Rien ne m’appartient hormis mes péchés. Selon le Saint Apôtre Paul, c’est uniquement dans mes péchés et mes faiblesses que je me glorifie3, et je demande à Dieu qu’Il m’accorde Sa Grâce pour me repentir. Je ne suis digne que de l’Enfer, mais je ne désespère pas de mon salut. Car si je désespérais, ce serait un blasphème contre la Grâce de Dieu qui est infiniment plus puissante, et surpasse le nombre infini de tous les péchés de l’humanité. Je m’approche de mon Dieu tremblant et confiant en même temps, triste et joyeux, ayant comme David mon péché « constamment devant moi4» ; triste à cause de l’abîme de mon iniquité et joyeux à cause de l’abîme insondable de l’Amour de Dieu ! Sur cette terre de péché, ma joie sera toujours mélangée de tristesse et ma tristesse allégée par la joie. Si Dieu me fait Miséricorde, c’est seulement dans Son Royaume que ma joie sera vraiment sans mélange. Mais sur cette terre « qui gît dans le mal5 » je fuis l’exaltation, l’illuminisme et ne recherche pas une euphorie, ni des preuves métaphysiques d’aucune sorte. La Miséricorde du Seigneur me suffit !

    18. Je crois et je confesse que la nature de la Très Sainte Vierge Marie était identique à la nôtre. Après l’acceptation libre et consciente de Sa part, du plan du Salut offert à l’homme de la part de Dieu et non imposé, le Saint-Esprit est venu sur Elle et la Puissance du Très-Haut, l’a couverte, et « Avec la Voix de l’Archange Gabriel le Maître de l’Univers s’incarnait en Elle6» ! Ainsi Notre Seigneur Jésus-Christ est devenu participant réellement de notre nature en tout et complètement, hormis le péché. C’est donc ainsi que la nature déchue de l’homme, la nature Adamique portant les stigmates du péché, de la dégénérescence et de la corruption fut restaurée à sa première beauté. Mais elle fut en plus participante de la nature Divine ! La nature de l’homme restaurée et régénérée par la Grâce, dépasse l’état de l’innocence Adamique d’avant la chute. Car selon les Saints Pères, « Dieu devient Homme afin que l’homme puisse devenir dieu7 » C’est pour cela que Saint Grégoire le Théologien s’écrie : « O merveilleuse chute qui nous a valu un tel Salut ! » L’homme créé « un peu inférieur aux Anges8 », par la Grâce de Dieu, peut même surpasser l’état Angélique, c’est pour cela que nous chantons à la Très Sainte Vierge Marie : « Toi plus Vénérable que les Chérubins et incomparablement plus Glorieuse que les Séraphins » ! Je rejette toutes les doctrines occidentales, ignorées par les Saints Pères, sur le « péché originel » ou la prétendue « Immaculée conception de Marie » ou toute autre doctrine étrangère à la Sainte Tradition Apostolique de l’Église qui tendrait à déformer la place de la «  Théotokos – Mère de Dieu », identifiée à notre nature humaine et qui représente authentiquement toute l’humanité dans l’acceptation du Salut offert par Dieu. Dieu est également le Sauveur de la Très Sainte Vierge Marie, comme le dit Elle-même, et Elle est sauvée, Elle aussi, par la même Grâce que tous les rachetés. Elle n’est pas « La Mère de l’Église » dissociée de l’Église ou au-dessus de l’Église, mais Elle est la Mère de tous les croyants de l’Église, dont Elle fait Elle-même partie, occupant une place Unique ; une place qui lui a été préparée par Dieu dans le mystère du Salut.

    19. Je crois et je confesse que Dieu « glorifie ceux qui Le glorifient9» et qu’Il est « Merveilleux dans l’assemblée de Ses Saints10 » qu’Il est le « Sauveur du Corps de l’Église11 » selon les Saintes Écritures, et que nous sommes sauvés en tant que membres du Corps, et non dans une relation individuelle avec Lui indépendamment de l’ensemble de ce Corps. Je crois et je confesse que notre Dieu est « le Dieu de nos Pères 12» et qu’Il nous fait miséricorde à cause de notre filiation avec nos Pères qui étaient et sont Ses Saints et Ses Serviteurs, comme l’atteste les Saintes Écritures à plusieurs endroits13. Je crois et je confesse que, selon le Saint Apôtre Jacques, « la prière du Juste est puissante 14». Ceux que Dieu glorifie je les glorifie aussi, en tant que glorifiés par Lui. A cause de Celui qui les glorifie, je me confie à leurs prières et à leurs intercessions, comme en témoigne les Saintes Écritures depuis le temps de la Genèse où l’Ange du Seigneur conseille à Abimèlek de s’en remettre à l’intercession d’Abraham15. Je crois et je confesse que ma vénération envers les Saints est un culte agréable rendu à Dieu, car c’est à cause de Lui et pour Lui que je les vénère. Je ne vénère aucune autre créature, aucun autre être visible et invisible, en dehors de sa relation avec la Très Sainte Trinité ! Je ne vénère aucune personne pour sa propre vertu, mais pour « la Grâce qui lui a été faite », car c’est Dieu Lui-même qui accorde à Ses Saints le ministère de leur Intercession en notre faveur. Je les prie et je suis en communion avec eux, même après leur mort biologique, car la mort, selon le Saint Apôtre Paul, ne peut pas nous séparer de l’Amour du Christ16 qui nous unit ; et selon la promesse du Seigneur, ceux qui croient en Lui « ne meurent jamais, mais sont passés de la mort à la Vie 17».

    1- Lc 17 : 10.

    2- 1 Co. 4 : 7.

    3- 2 Co. 11 : 30.

    4- Ps. 50 : 5.

    5- Jn 16 : 8-9 ; Mt. 18 : 7 ; 1 Co. 1 : 21 ; 1 Jn 5 : 19.

    6- Mt. 1 : 16-25.

    7- Voir Saint Grégoire PALAMAS (cf. note 122 au chapitre 30), mais également tous les Pères Théophores et Docteurs de l’Église.

    8- He. 2 : 7-8.

    9-  Jn 17 : 10.

    10- Ps. 88 : 6.

    11- Ep. 1 : 22-23 ; 5 : 23 ; Col. 1 : 18, 24.

    12- Gn. 31 : 5 ; Dt. 10 : 15, 26 : 7 ; Jr. 11 : 3-5 ; 1er Esd. 7 : 27 ; 1Ch. 12 : 17 ; 2 Ch. 20 : 6 ; Ac. 3 : 13, 7 : 32 , 22 : 14.

    13- Voir les quelques références ci-dessus (n° 84).

    14- Jc. 5 : 16.

    15- Gn. 20 : 2-7.

    16- Rm. 8 : 37-38.

    17- Lc 20 : 34-36 ; Jn 5 : 24, 6 : 47 ; 1 Jn 3 : 14 ;

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (7)

    7. Je crois et je confesse que tout émane de Dieu, nous traverse et retourne à Lui. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas croire en Dieu. La raison limitée et infirme de l'homme à cause du péché est incapable par ses propres facultés, de saisir l'Insaisissable, si Dieu ne se révèle Lui-même à l'homme par Sa Grâce ! La Vérité que nous vivons dans l’Église n'est pas une forme d'évolution de la pensée philosophique de l'homme, elle ne constitue pas une forme de civilisation, elle n'est pas un concept, mais c'est la connaissance du Salut que Dieu nous a révélée en Jésus-Christ. Sans la Grâce de Dieu, nous ne savons pas en quoi consiste la vraie repentance et la vraie humilité, et nous ne disposons pas nous-mêmes des forces pour nous humilier. Sans la Grâce, il nous est impossible de pleurer sur nos péchés. Sans la Grâce il nous est impossible d'aimer véritablement notre prochain. Sans la Grâce nous ne savons pas prier, ni quoi demander et nous ne sommes pas disposés à le faire. Sans la Grâce, nous ne pouvons pas aimer Dieu ni chercher Son Royaume et Sa Justice. Sans la Grâce, nous risquons de contrefaire toutes les vertus et tous les états d'âme, et d'être égarés par nos propres sentiments, par nos propres illusions, convaincus de disposer d'une spiritualité authentique et d'une véritable piété. Pour cela, je me méfie de ma piété, je me méfie de mes sentiments, je me méfie des phénomènes métaphysiques ou surnaturels, de mon émotivité, de mes larmes, de mes prétendues bonnes œuvres, croyant avec Saint Séraphim de Sarov, que le but du Chrétien n'est pas l'accomplissement de bonnes œuvres mais l'acquisition du Saint-Esprit. Ainsi, je ne présente à Dieu qu'une seule requête, qu'une seule demande : « Seigneur Jésus-Christ, Fils et Verbe du Dieu Vivant aie pitié de moi pécheur » dans l'espoir d'écouter un jour de Lui : « Ma Grâce te suffit, et dans ta faiblesse Ma force se manifeste1 » !


    1-  Co. 12 : 8-9.

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (5)

    5. Je crois et je confesse que Jésus-Christ, dès Sa Conception dans le sein virginal, était une seule Personne, une seule Hypostase, mais ayant deux natures : la plénitude de la Nature Divine et la plénitude de la Nature Humaine ! Il était Dieu et Homme avant l'Enfantement, pendant l'Enfantement, et après l'Enfantement ! Que la Très Sainte Vierge Marie, à l'image du Buisson Ardent1, a reçu réellement le Feu de la Divinité en Elle sans se consumer. Qu'Elle a réellement donné au Verbe incarné son propre sang et sa propre chair et qu'Elle l'a nourri de son propre lait. Je confesse l'Incarnation réelle, corporellement matérielle. Je crois et je confesse que Jésus-Christ dans Sa Divinité est Engendré hors du temps par le Père sans le concours d'une mère, et dans Son Incarnation dans le temps est conçu et enfanté par Sa Mère dans la chair sans le concours d'un père. Sans mère dans Sa Divinité, sans père dans Son Humanité ! Je crois et je confesse donc que la Très Sainte Vierge Marie est devenue réellement « LA MERE DE DIEU, THEOTOKOS » dans le temps et par l'Incarnation. Vierge avant l'Enfantement, Vierge pendant l'Enfantement et Vierge après l'Enfantement comme nous l'indiquent aussi les trois étoiles peintes sur les Icônes (qui nous montrent également sa triple qualité de VIERGE, d'EPOUSE et de MERE). Comme Jésus-Christ fut ressuscité malgré la pierre scellée par les juifs et qu'Il vint au milieu de Ses Disciples, les portes étant fermées2, ainsi Il traversa le sein virginal sans que la virginité féconde de Marie soit détruite. Comme la mer Rouge après le passage d'Israël3 resta infranchissable, ainsi la Vierge Marie après l'enfantement d'Emmanuel4 resta incorruptible ! Elle fut la porte annoncée par le Prophète Ézéchiel par laquelle Dieu entra dans le monde : « tout en restant fermée5 » !


    1- Ex. 3 : 2-4.


    2- Jn 20 : 19.


    3- Ex. 14 : 26-28.


    4- Dieu avec nous, Nom prophétique du Messie. Es. 7 : 14 ; 8 : 8 ; Mt. 1 : 23.


    5- Ez. 44 : 2

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE (4)

    4. Je crois et je confesse et j'adore Une Seule Trinité : Une Seule Divinité ! Une Seule Nature, Une Seule Substance, Une Seule Cause, Une Seule Volonté, Une Seule Force, Une Seule Autorité, Une Seule Puissance ! J'adore la Très Sainte Trinité : Une, Sainte, Invisible, Consubstantielle et Vivifiante. En Elle, j'adore trois Personnes, trois Hypostases1, celles du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Je ne divise pas la nature, je ne partage pas la substance, je ne différencie pas l'autorité, je ne distingue pas l'unité de la Volonté. Comme aussi je ne confonds pas les Personnes, je ne mélange pas les Hypostases ! Je dis, avec les Saints Conciles, Anathème à l'hérétique Sabellius qui prêchait le Père, le Fils et le Saint-Esprit, [comme étant trois masques d'une seule et unique personne, d'une seule et unique hypostase]. Chacune des Personnes n'est pas étrangères aux autres, mais chacune a la plénitude des trois ensemble ! Je vois le Fils dans les eaux du Jourdain, je contemple l'Esprit sous forme d'une colombe et j'entends la Voix du Père dans les cieux2 ! Ainsi selon les Saintes Écritures, le Père et le Saint-Esprit rendent témoignage au Fils, le Fils et le Saint-Esprit au Père, le Père et le Fils au Saint-Esprit ! Le Père est la cause du Fils et du Saint-Esprit. Je confesse une cause dans la Divinité ! La Tri-Unité de Dieu que nous adorons dans la Véritable Église, n'a rien de commun avec les différents « monothéismes3 » (contradictoires d'ailleurs entre eux) des autres religions. Nous n'adorons pas le même Dieu avec ceux qui sont hors de l’Église !


    1- Le terme hypostase désigne une substance fondamentale, un principe premier.


    2- Mt. 3 : 16-17 ; 17 : 5 ; Mc. 1 : 10-11 ; Lc 3 : 21-22 ; 9 : 35.


    3- Doctrine qui n'admet qu'un seul Dieu.

     

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  • PROFESSION DE FOI ET CATECHETIQUE ORTHODOXE (1)

     

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    La Foi Transmise

    Profession de Foi Orthodoxe et catéchétique à l'usage de ceux qui approchent la Sainte Illumination par le Sacrement du Baptême.

     

     

    Revue et corrigée par le Saint monastère de la Transfiguration à Boston U.S.A. (sous la juridiction canonique du Saint Synode de l’Église Orthodoxe Russe Hors-Frontières en 1972)

     

    Publiée avec la bénédiction du Très Révérend Archimandrite Père Ambroise FONTRIER, doyen des paroisses de l’Église Orthodoxe de France. (+ 1992) Mémoire éternelle.

     

    Rédigée par le révérend Père Basile SAKKAS (+ 2014) Mémoire éternelle.

     

     

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    Au Nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, Amen !

     

    Quand on confesse son appartenance à l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique, on est dispensé de toute autre confession de Foi particulière car dans l’Église réside la plénitude de la Vérité et une profession de Foi particulière n'ajoute rien.
    Bien au contraire, la multiplication d'idées risque de devenir une cause supplémentaire de déformation, de déviation et d'égarement.
    Mais puisque le diable, à l'aide de différends courants de la pensée humaine, s'efforce de contrefaire la Foi pure de l’Église et que l'on attribue souvent au Credo de Nicée-Constantinople, tout en le récitant intégralement, des significations diverses et personnelles, rationalistes ou allégoriques, j'expose ici, plus en détail, ma Foi en l’Église Orthodoxe, afin que la triple récitation du Credo que je ferai lors de mon Baptême se fasse selon les intentions de l’Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique en évitant tout équivoque.
    En exposant en détail ma profession de Foi, je demande à Dieu de me préserver de l'égarement et du danger que j'encours de me tromper ou de déformer les Vérités Divines par l'infirmité du langage humain, dont la valeur est toute relative, inapte que je suis de parler correctement des choses de Dieu !
    Dieu m'est témoin que par cette profession de Foi solennelle je n'expose pas mon savoir, ne cherche pas à définir les choses indéfinissables par leur nature, mais essaye de me préserver de l'erreur et de l'égarement en dénonçant les fausses doctrines.
    En outre je cherche à prouver au Prêtre qui me baptisera et qui ne peut sonder mon cœur, la pureté relative de mes intentions ; que mon choix au milieu du chaos du monde où nous vivons est libre et conscient ; que je ne suis pas victime de mon exaltation, de mes illusions, de mes sentiments qui peuvent m'égarer, de mon raisonnement défaillant à cause de mon péché, mais que c'est Dieu qui, me donnant un avant-goût de Sa Grâce, (la Grâce avant la Grâce) conférée par le Saint Baptême, m'a rendu digne sans que je le mérite et pour une raison que je ne peux expliquer, de percevoir le chemin qui mène à la vie éternelle.
    C'est Lui Qui a mis dans mon cœur le vouloir de m'y engager et le désir ardent de devenir membre de Son Corps Glorieux en m'unissant par le Saint Baptême et la Sainte Eucharistie, à Sa Véritable et Authentique Église Orthodoxe Une, Sainte, Catholique et Apostolique !
    C'est ainsi que, renonçant à tout mon passé, reconnaissant que je n'ai jamais fait quoi que se soit de bon sur la terre, je me prosterne devant mon Dieu Qui a créé les cieux et la terre : « Qui voit des défauts même parmi Ses Anges1 » et devant Qui : « Les cieux mêmes ne sont pas purs2 » je n'élève pas mes mains vers un : « dieu étranger » mais, à l'exemple des Trois Jeunes Gens dans la fournaise ardente de Chaldée3 , je lève mes mains vers : « Le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob4 » le Dieu de tous les Justes, Patriarches, Rois, Prophètes, Apôtres, Saints et : « Tout esprit juste accompli dans la Foi ».
    Je cherche en confessant Jésus-Christ par le Saint-Esprit, être rendu digne de devenir le fils de tous ces Saints et cohéritier avec eux des promesses qui leur ont été faites, afin que je puisse aussi oser appeler avec hardiesse et sans encourir condamnation le Dieu du Ciel : « PÈRE » et : « DIEU DE MES PÈRES » !


    1. Je crois à Dieu le Père5, sans Commencement, Indescriptible, Incompréhensible, Inexprimable, Incommensurable, Qui est au-dessus de toute substance créée, Qui Seul connaît Sa propre nature et Sa propre substance, Qui n'est Identique qu'à Lui-même, à Son Fils et au Saint-Esprit, sur Lequel même les Séraphins n'osent poser leurs regards6 ! Je crois qu'Il est la CAUSE de toute chose en même temps que le BUT FINAL de toute chose. Il n'y a personne au-dessus de Lui et Il est éternel, sans commencement et sans fin. Il est le Créateur de tout l'univers visible et invisible. A part Lui, toutes les créatures visibles et invisibles ont eu un commencement et il y eut un moment où elles n'ont pas existé. Il a créé l'univers ex-nihilo ! La terre a eu un commencement. L'homme fut créé par l'Amour de Dieu. Mais la Création de l'homme (et de l'univers) ne constitue pas un besoin pour Dieu. La création est le fait de la volonté libre et inconditionnée du Créateur. S'Il l'avait voulu Il aurait pu ne pas nous créer et l'absence de la Création ne constituerait pas une privation pour Lui. L'Amour créateur de Dieu n'est pas un amour qui Lui procure une satisfaction. Dieu n'a aucun besoin à satisfaire. Il est au-dessus de tout besoin et de toute nécessité. L'Amour de Dieu ne peut être comparé avec l'amour des hommes, ni aucun autre de Ses attributs : Paternité, Justice, Bonté. C'est un amour entièrement libre, entièrement désintéressé, qui constitue un Mystère, qui est insondable pour la raison humaine ! Dieu n'a pas de « sentiments » qui créent en Lui la passion, la souffrance, le besoin, la nécessité. Toutefois, bien que la nature de l'Amour Divin soit insaisissable et inexplicable pour la raison humaine, cet amour est réel et authentique et je confesse selon les Saintes Écritures que : « DIEU EST AMOUR7 » !


    1- Jb 4 : 18.


    2- Jb 15 : 15.


    3- Dn. 3 : 16-18. et versets version en grec de la Septante : 24-90.


    4- Ex. 3 : 6 ; Mt. 22: 32 ; Mc 12 : 26.


    5- Lire le livre admirable de Mgr Nicolas Vélimirovitch « La Foi et la vie selon l’Évangile » Éditions L'Age d'Homme. http://www.lagedhomme.com/rechercher/?r_classification=300


    6- Es. 6 : 2.


    7- 1 Jn 4 : 8-9

     

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 12.

    Le Père w. guettée-001.jpg

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211901s.r=.langFR

     

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    GLOIRE A DIEU POUR TOUT

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 8.

    Père Wladimir Guettée.jpg

     

     

     

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62119041.r=.langFR

     

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