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Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (12)

 

Icône du Saint Archevêque Jean.jpg

+ Notre Saint Père Théophore Jean Maximovitch +

Exigences de la Sainte Tradition

 

            « Celui qui transgresse les Traditions Ecclésiastiques, qu’il soit destitué ! » (7ème Canon, du 7ème Concile Œcuménique (fragment).

 

            « Les dogmes et les enseignements qui sont gardés dans l’Église, certains nous les avons par l’enseignement écrit, d’autres nous les avons acceptés comme transmis dans le Mystère par la Tradition des Apôtres. Mais tous les deux ont la même valeur face à la piété et personne ne peut les contredire ni essayer de toucher la moindre des institutions ecclésiastiques ! Car si nous essayons de délaisser les coutumes non-écrites, comme n’ayant soi-disant pas grande force, nous porterions préjudice à l’Évangile même à ce qui est primordial, rendant la prédication au niveau de simples paroles » (91 Canon de Saint Basile). Il serait nécessaire que les orthodoxes sachent ce Saint Canon en entier par cœur, ici c’est en fragment. Le 92ème Canon du même Saint confirme celui-ci et rapporte les paroles du divin Apôtre : « … retenez les TRADITIONS que vous avez reçues, soit par la parole, soit par notre lettre ! »

            Notre Saint Père Nicodème l’Aghiorète, dans son commentaire du 31ème Canon Apostolique, parle de la relation qui existe entre la FOI et la TRADITION : « Comme les Traditions Ecclésiastiques ont besoin de la Foi, ainsi la Foi a besoin des Traditions Ecclésiastiques et ces deux choses ne peuvent pas se séparer l’une de l’autre. » Ainsi le Saint signale que la FOI TRANSMISE, n’est ni un ritualisme, ni une conviction intellectuelle abstraite !

            Voilà donc pourquoi nous restons au calendrier des Saints Pères, non parce qu’il est « JULIEN » mais parce qu’il s’est rendu « ECCLÉSIASTIQUE » et depuis toujours il fut la pulsation du Corps de notre Très Sainte Église.

            Nous gardons ce calendrier, comme étant CELUI que nous avons reçu des Pères théophores. L’occidental ne nous fut transmis par personne !

            Nous gardons ce calendrier comme étant CELUI sous lequel nos Saints Martyrs ont versé leur sang et nos Pères et Mères dans la Foi se sont consumés comme des cierges vivants dans l’ascèse.

            Nous gardons ce calendrier de nos Saints Pères, parce que selon le principe de Saint Vincent de Lérins, c’est le seul qui fut vécut : TOUJOURS, PARTOUT et PAR TOUS !

            Nous gardons ce calendrier parce que si nos Saints Pères ne furent pas dérangés de ses lacunes, comment serait-il possible d’être dérangés nous-mêmes ?!

            Nous gardons ce calendrier, parce que même s’il est « erroné » ; « irrégulier » ; « retardé » ; « désuet » il est en même temps, ORTHODOXE, PATERNEL, SANCTIFIE, ECCLÉSIASTIQUE, vécu et célébré en même temps par l’Église toute entière dans les CIEUX et sur la TERRE !

            Changerais-je la photo de ma mère encadrée dans un vieux cadre, contre la photo d’une dame inconnue, encadrée dans un cadre neuf plus joli et même doré ? Certes NON !

            Même s’il est « scientifique », « contemporain », « précis », le calendrier papal, ne m’a cependant jamais donné un saint, il ne m’a jamais certifié que les « choses d’en haut concélèbrent avec les choses d’en bas ! »

 

            Que les nouveaux-calendaristes s’arrêtent enfin de nous rappeler le verset de l’Épître de Saint Paul aux Galates : « Vous observez des jours et des temps et des années ? » Ce verset ne nous concerne en rien, car nous ne nous sommes jamais préoccupés ni dérangés des lacunes de notre calendrier ; les questions de la précision temporelle ne sont que des « enfantillages » d’après l’Illustre Patriarche Jérémie II. Qu’ils s’y voient plutôt eux-mêmes, dans ce verset, comme préférant la précision chronologique à la VIE et à la TRADITION de l’Église, et comme devant payer le tribu de leur acribologie avec la monnaie du SCHISME !

 

            Nous, nous fûmes enseignés que le temps de ce « siècle imposteur » SERA ABOLI, qu’il soit compté correctement ou d’une façon erronée ! Quelle importance si le jour de son abolition s’appelle 1er ou 14ème juin ?

            A quoi serait-il utile de compter précisément le temps qui sera aboli, si nous sommes perdus avec lui ? Mais si nous marchons sur les traces de nos Saints Pères, Dieu nous privera-t-Il de l’Éternité pour avoir mal calculé la trajectoire des astres ?

            Au dessus de la précision astronomique nous plaçons l’UNITE de l’Église dans la TRADITION Non-Innovée, comme le souligne l’Ex-Métropolite de Florina Mgr Chrysostome par les paroles de Tertullien : « Les surveillants de l’Église gardent et veillent sur la Tradition Apostolique, nous témoignent que tous observent UNE et MÊME FOI, et utilisent les mêmes lois pour le gouvernement de l’Église, et l’accomplissement des autres fonctions ecclésiastiques ».

            Saint Grégoire de Nysse dit : « Les coutumes, dogmes et traditions qui ont prévalu, convainquent chacun, étant respectables et dignes de vénération à cause de leur ANTIQUITÉ ! »

 

            Le 8ème acte du 7ème Concile Œcuménique anathématise : « Qui transgresse une Tradition écrite ou non-écrite, qu’il soit anathème » !

            Le Synodikon de l’Orthodoxie anathématise : « Tout ce qui a été contre la Tradition ecclésiastique … INNOVE ou fait après coup, est sous un triple Anathème » !

 

            L’Apôtre Saint Paul dit : « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la Parole de Dieu ; considérez les résultats de leur conduite et imitez leur Foi » (Hébreux 3 : 7) En considérant « les résultats de leur conduite » de qui devons-nous donc imiter la Foi ? Du Patriarche Athénagore ? De l’Archevêque Iéronymos ? De l’Archevêque Iakovos ? Ou du Métropolite Nicodème de Léningrad et du « Patriarche de Moscou » Pimène ?

            Ainsi, nous préférons imiter la Foi, (pour passer sous silence les Saints officiellement proclamés) des : Jérémie II, Mélétios Pighas, Dosithée de Jérusalem, Innocent de Pékin, du Patriarche Tychon, du Métropolite Antoine Chrapovitsky etc.

 

            Par conséquent, ceux parmi les nouveaux-calendaristes et consorts qui nous calomnient comme « schismatiques », qu’ils s’adressent donc aux précités, car ce sont eux qui rendront compte de nous !

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