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Wladimir GUETTEE - Page 5

  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 7.

     

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    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62120151.r=.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 6.

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    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211633q.r=.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 5.

     

     

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    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211905f.r=.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 4.

     

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    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211642p.r=.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 3.

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 2.

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    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211897b.r=Histoire+de+l%27Eglise+de+France+-+Abb%C3%A9+Guett%C3%A9e.langFR

     

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  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 1.

    Père vénérable Wladimir Guettée.jpg

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211752d.r=Histoire+de+l%27%C3%89glise+de+France+-+Wladimir+Guett%C3%A9e+.langFR

     

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  • + Pour la défense de la mémoire du Père Wladimir GUETTEE (né le 01 décembre 1816 ; décédé le 07 / 20 mars 1892) martyr pour son immense travail d'écrivain et pastoral +

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    Le Père Wladimir Guettée, écrivain ecclésiastique français, confesseur de la Foi Chrétienne Orthodoxe de l’Église de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

    + Mémoire éternelle.+

     

    E_Renan_devant_la_science_ou_réfutation par le Père W. Guettée.pdf

     

    (Le document numérique commence à partir de la 11ème page.)

     

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe - Annexe & Conclusions. (24)

     

    Saint monastère d'Esphigménou (Saint Mont Athos).gif A.jpg

    "L'Orthodoxie ou la mort" nos saints Pères Zélotes du Saint Monastère d'Esphigménou au Mont-Athos.

     

    EN CONCLUSION, NOUS CITERONS CE QU’ÉCRIT JUDICIEUSEMENT LE THÉOLOGIEN GREC ALEXANDRE KALOMIROS :

     

                « Très peu de gens, malheureusement, ont compris l’importance de la question de “ l’ancien calendrier ” comme on l’appelle. La plupart de ces gens, des lettrés “ enflés ”, attribuent à l’étroitesse d’esprit du peuple illettré la réaction des “ Vieux Calendaristes ”, tant est profond leur mépris envers les illettrés. Cependant, ces illettrés, pour réagir comme ils l’ont fait, devaient avoir, à défaut d’autre chose, un zèle religieux et des intérêts spirituels que n’avait pas la masse des indifférents, qui suivait, sans savoir comment se posait le problème, à la majorité des évêques. Aucun des théologiens “ éclairés ”, aucun de leurs adeptes, n’a manifesté la moindre inquiétude devant ce problème de la division de l’Église hellénique, pas plus qu’il n’a cherché à trouver une réponse au cri de douleur de tant de milliers de fidèles. Ces “ théologiens ” avaient pour eux la majorité, les chiffres les sécurisaient. Mais, en réalité, le grand nombre n’était pas avec eux, car si les Vieux-Calendaristes n’étaient que quelques milliers, ils étaient des fidèles qui souffraient pour l’Église ; alors que les millions des indifférents, des matérialistes, des athées, qui suivaient le nouveau calendrier, difficilement on eût trouvé quelques milliers de vrais chrétiens. Ils ont voulu rendre ridicules ces simples nouveaux confesseurs de l’Orthodoxie, en disant que c’était par superstition qu’ils refusaient de régler leur montre déréglée qui ne marchait pas bien !

                Mais là n’était pas le problème. Ils n’avaient pas raison en accusant les « Vieux-Calendaristes » de se disputer pour un calendrier. La question ne consistait pas à savoir lequel des deux calendriers était juste - les deux sont inexacts -. Ce n’est donc pas pour des raisons d’exactitude astronomique que les Vieux-Calendaristes tenaient à l’ancien calendrier, pas plus que les Néo-Calendaristes n’avaient introduit le nouveau pour un tel motif. La véritable raison de l’introduction du Nouveau Calendrier n’a été ni astronomique, ni théologique, mais tout simplement une des nombreuses concessions faites par une hiérarchie asservie à l’État, son patron, qui la lui demandait pour faciliter les échanges commerciaux !

                La raison du refus des Vieux-Calendaristes était fondamentalement théologique et jaillissait des profondeurs de leur conscience ecclésiastique. En effet, l’unité liturgique de l’Église du Christ était en jeu pour des intérêts politiques sordides. Par le changement du calendrier le souffle liturgique commun entre l’Église Helladique et les autres Églises Orthodoxes, qui gardaient encore l’Ancien Calendrier, était brisé. Il ne s’agissait plus seulement de désordre dans la vie liturgique de l’Église militante, mais aussi de la continuité de la vie liturgique de l’Église militante avec l’Église triomphante…

                Que pouvait-on imaginer de pire pour l’Église que l’éclatement de son souffle liturgique commun, éclatement qui nous a non seulement éloignés des autres Églises Orthodoxes qui continuent de suivre le calendrier ecclésiastique, mais aussi de tous les Chrétiens Orthodoxes qui nous ont précédés, de l’Église triomphante, de ceux qui dorment dans le Seigneur, de tous les Saints qui ont célébré les fêtes selon le Calendrier Ancien, que nous avons rejeté aveuglément !

                Tant d’efforts de nos Saints Pères, tant de Conciles ont été nécessaires pour construire le Calendrier qui devait instaurer une eurythmie liturgique entre les Églises Chrétiennes ! Car cette eurythmie et ce souffle commun expriment l’unité liturgique interne de l’Église, unité qui rend palpable l’Église Une, malgré la multiplicité des Églises locales. L’Église n’est pas unifiée, comme le croit le Papisme, par une discipline rigide et une obéissance aveugle à une hiérarchie déterminée au sommet de laquelle siège un seul et unique individu qui se dit être le… représentant du Christ sur la terre, mais par la communion mystique au Corps et au sang du Christ. Toute église où est célébrée la Divine Eucharistie et où sont rassemblés les fidèles « dans un même lieu », est l’image totale de l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique. Ce qui fait qu’une paroisse forme un corps avec les autres paroisses, qu’un évêché forme un corps avec un autre évêché, c’est la communion mystique de tous au Corps et au Sang du Christ, dans l’Esprit et la Vérité.

                L’Unité de l’Église est un lien mystique forgé lors de la liturgie, quand les fidèles communient au Corps et au Sang du Christ. Les chrétiens forment un corps : ceux qui vivent aujourd’hui sur la terre avec tous ceux qui les ont précédés dans les siècles passés, et ceux qui vivront dans les années qui viennent, et cela parce qu’ils ont une racine commune : le Corps du Christ. « Il n’y a qu’un seul pain ; de même, si nombreux que nous soyons, nous formons un seul corps ; car tous nous participons à un seul et même pain ».

                L’Unité de l’Église n’est donc pas administrative, disciplinaire, organisée selon le “ monde ” : Elle est liturgique. D’où la grande importance du calendrier. L’Unité qui jaillit de la Divine Eucharistie, de la Foi Une, du Saint Baptême Un, cesse d’être palpable, extérieurement, quand il y a anarchie. La forme et les paroles de la Liturgie ont été ordonnancées, de manière que toutes les Églises adorent Dieu de la même façon et les livres des Mois ou Sanctoraux contiennent ce qui doit être chanté lors de chaque fête. Aussi aucune dissonance ne peut troubler l’harmonie liturgique, parce que la musique, l’iconographie, qui sont des arts liturgiques, ont été instituées pour que chaque iconographe ou chantre ne puisse peindre ou chanter selon sa fantaisie, mais qu’il adapte son art personnel et son talent aux modèles du réalisme spirituel le plus austère. C’est dans cet esprit qu’a été conçu le calendrier, pour éviter que chaque prêtre ne célèbre les fêtes comme bon lui semble, et pour qu’il ait totale communion de prière entre tous les fidèles de la terre !

                Le peintre qui peint les icônes de l’Église selon son goût, au mépris de la Sainte Tradition et le chantre qui chante théâtralement dans l’Église comme un chanteur, au lieu de psalmodier, brisent l’harmonie liturgique de l’Église Orthodoxe…

                On ne s’est   pas rendu compte, en Grèce, combien la concession faite au monde a été grave, et quel coup a été porté contre l’Église par l’abolition du calendrier ecclésiastique et l’introduction du Nouveau. Et si certains ont compris cette gravité, ils n’ont pas eu la force de se dresser et de proclamer la vérité. Aucun sage, aucun puissant de ce monde n’a élevé la voix pour protester. Ainsi devait être démontré, une fois encore, que « Dieu a choisi les faibles de ce monde pour confondre les forts » (1 Cor. 1 : 27) et « qu’Il a déclaré folle la sagesse des sages » (1 Cor. 1 : 17-20). Les “sages” se sont tus et se sont soumis, et les fidèles illettrés se sont dressés ! Ils ne se sont pas embarrassés de théories astronomiques et de calculs mathématiques, mais ils ont parlé au nom de la Sainte Tradition de l’Église. Ils savaient que la Tradition était chose sacrée que l’on ne pouvait fouler aux pieds au nom d’une science en perpétuel devenir, ou encore au nom des intérêts politiques et économiques d’un pays.

                Mais « les disciples des sages de ce siècle, appellent fous ceux que Dieu a enseignés ». Ainsi donc, depuis le commencement jusqu’à ce jour, ils traitent les « Vieux-Calendaristes » de fous, de bigots, de fanatiques, de superstitieux, etc… et se glorifient de leur propre savoir qui les met au-dessus de tels “détails” et de ces problèmes qu’ils prétendent inutiles.

    L’EFFILOCHAGE.

                Quand on prend pour un détail un élément de la Sainte Tradition de l’Église, on prendra également et dès la première occasion, pour un détail, un autre élément, et pour finir, tout ce qui nous déplaira, dans la Tradition de l’Église, sera pris pour un détail. Ainsi en a-t-il été avec l’iconographie, avec la psalmodie, avec l’aspect des prêtres. Les soutanes sont devenues, tout-à-coup, trop noires ou trop voyantes, les barbes et les cheveux des clercs trop longs, les stalles sont remplacées par des fauteuils, le monachisme et les moines calomniés, les biens des monastères confisqués, les Saints Canons qui interdisent de prier avec des hétérodoxes ignorés, on va même aux colloques de ces derniers, on ne tient aucun compte de l’opinion du peuple chrétien dans les élections des évêques et le choix des prêtres, la liturgie est abrégée, des parties de l’Office supprimées « pour ne pas fatiguer le monde » ! En d’autres termes, on renverse les coutumes de l’Église Orthodoxe selon les goûts d’une foule décadente adonnée au culte de la chair et de la matière.

                C’est ainsi que le tricot de la Sainte Tradition de l’Église a commencé et continu à s’effilocher et personne ne sait où l’effilochage s’arrêtera, si jamais il s’arrête ».

     

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    Le Saint Archevêque Jean Maximovitch

     

    GLOIRE A DIEU POUR TOUT

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  • Lettre du Métropolite de l'Eglise Orthodoxe Russe Hors Frontières PHILARETE (23)

    + Notre Bien-aimé Hiérarque Philarète de Bienheureuse Mémoire,

    Métropolite de l’Église Orthodoxe Russe

    Hors Frontières +Monseigneur Philarète - Monastère de la Transfiguration de Brooklin.jpg

    Annexe au mémorandum

     

    La bénédiction de S.E. le Métropolite PHILARETE sur notre mémorandum au sujet du CALENDRIER ORTHODOXE. (Original en Anglais)

     

                « Ainsi donc, mes frères, demeurez fermes et retenez les instructions que vous avez reçues, soit par notre parole, soit par notre lettre » (2 Th. 2 : 15). Voici ce que nous commande le Saint Apôtre. C’est donc avec une vraie joie que nous vous recommandons la présente étude. Elle a été conçue par un frère Grec, le Père Basile Sakkas, prêtre sous notre Synode de l’Église Orthodoxe Russe Hors Frontières à Genève, Suisse. C’est la voix d’un vrai chrétien orthodoxe de l’Église Grecque affligée, au cours des cinquante dernières années, par des divisions, des disputes et des persécutions dont la cause a été l’innovation du calendrier par des modernistes hâtifs et utilisant des méthodes non-canoniques.

                Le Père Basile expose très clairement les raisons pour lesquelles beaucoup de nos frères orthodoxes Grecs en 1924 refusèrent d’adopter dans leurs églises ce changement non-canonique du calendrier. Il raconte comment, aidés par les Pères du saint Mont-Athos, ces chrétiens s’étaient opposés à cette innovation qui causa une inondation d’innovations perpétrées par les modernistes. Celles-ci ont abouti d’ailleurs aujourd’hui au triste état  dans lequel nous nous trouvons de l’hérésie de l’œcuménisme.

                Tous les chrétiens orthodoxes sérieux et responsables devraient s’inspirer de ce travail du Père Basile, surtout alors que les modernistes envisagent d’altérer les célébrations pascales. La traduction et la publication de cette étude est particulièrement précieuse étant donné que paraissent pour la première fois en anglais les textes des trois condamnations du calendrier grégorien décrétées par les Conciles Pan-orthodoxes au XVIème  siècle et la condamnation Pan-orthodoxe du modernisme du siècle dernier présidée par le Patriarche Anthemios.

                Ces condamnations n’ont jamais été annulées par d’ultérieurs conciles. Elles sont toujours valables et, obligatoires pour tous les chrétiens orthodoxes. L’introduction du nouveau calendrier n’a apporté que des schismes au sein des Églises qui l’ont adopté. C’est ainsi que maintenant la Grèce, Chypre, la Roumanie et même la Bulgarie ont goûté au fruit de la désobéissance. Il faut seulement regretter que les peuples de ces églises n’aient pas été capables de se rebeller ensemble, de vaincre et de dominer cette puissante vague d’innovations comme l’a fait notre peuple Russe au cours de ce siècle contre le modernisme de l’ « Église vivante (3) ».

                Notre propre Église Russe, en la personne de l’Archevêque Anastase d’heureuse mémoire, plus tard Métropolite et Premier Hiérarque de notre Synode, protesta fortement et résolument contre l’innovation du calendrier, et d’autres modernismes du Patriarche Meletios Metaxakis de triste mémoire. Ceci eut lieu lors de la réunion de 1923 à Constantinople appelée faussement pan-orthodoxe, puisque les patriarcats d’Alexandrie et de Jérusalem et l’Église de Chypre n’étaient pas présents !

                La plupart des hiérarques de l’Église de Constantinople, d’ailleurs, refusèrent également d’y participer, protestant ainsi contre la non-canonicité de l’élection politique imposée de Meletios en tant que Patriarche œcuménique. Le Primat de notre Église de ce temps-là, le Métropolite Antoine, protesta aussi contre cette réforme dans sa correspondance avec les Patriarches orientaux, et reçut des réponses soutenant son point de vue.

                « Gloire et honneur », donc, selon les paroles de l’Apôtre, à tous ceux qui demeurent fermement attachés à la Sainte Tradition, et gardent leur Foi telle que nous l’avons reçue sans adjonction ou soustraction, même si cela leur en coûte la calomnie et la persécution.

    + Métropolite PHILARETE

    Le 14 avril 1972, Saint Martin le Confesseur, Pape de Rome, et les Évêques confesseurs avec lui en Occident.

     

    (3) En 1921, de manière plus perverse que la persécution sanglante, le diable insinua au sein même de l’Église, un groupe d’ecclésiastiques modernistes et apostats dénommé l’Église Vivante, qui sous prétexte de réformes démocratiques, visait la sécularisation progressive du clergé, et nombre d’innovations liturgiques qui sapaient les fondements mêmes de la Sainte Tradition Orthodoxe.

     

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