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  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (14)

     

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    + Notre Père le Saint Patriarche et Confesseur Tikhon de Moscou +

    Démarcation à travers le calendrier

     

                A l’encontre de ce qu’ont décrété les adeptes du Phanar de fêter en même temps que les hérétiques et aux mêmes dates, les Saints Canons interdisent que les dates de nos fêtes coïncident volontairement avec celles des hérétiques.

                7ème & 70ème CANONS APOSTOLIQUES

                « Si un Évêque ou Prêtre ou Diacre célèbre le Saint Jour de Pâque avant l’équinoxe du printemps avec les juifs, qu’il soit destitué ! »

                « Si un Évêque ou Prêtre ou Diacre ou un autre membre du clergé, jeûne avec les juifs, ou fête avec eux ou reçoit d’eux des offrandes relatives à leur fête, à savoir des azymes ou quelque chose de semblable, qu’il soit destitué et si c’est un laïque qu’il soit excommunié. »

                37ème et 39ème CANONS DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis de recevoir de la part des juifs ou des hérétiques les offrandes envoyées à l’occasion de leur fête, ni de fêter avec eux. » « Il n’est pas permis de fêter avec les païens et communier à leur athéisme. »

     

                L’histoire nous enseigne que les Hébreux cachaient aux Samaritains la date de la Fête Pascale, de sorte que les Samaritains chaque année étaient obligés de recourir à différentes astuces pour apprendre la date véritable. Mais à l’inverse, les Hébreux recouraient eux aussi à des ruses diverses pour égarer les Samaritains et les obliger ainsi à fêter leur Pâque à une date différente de la leur.

     

                L’antiquité nous apprend donc que le peuple de Dieu, évite toute coïncidence volontaire des dates de Ses Fêtes avec les fêtes des hérétiques.

     

    Notre séparation des nouveaux-calendaristes

     

                A cause de tout ce qui précède, nous fûmes bien obligés en 1924 de séparer nos responsabilités d’avec la hiérarchie officielle, à la suite de la réforme du calendrier, car cette funeste réforme :

    a)      Sape les bases dogmatiques et canoniques de l’Église Orthodoxe et expose les fidèles de l’Église aux influences dangereuses des différentes hérésies.

    b)      Altère le Canon Pascal, comme l’ont jugé les Saints Conciles et les Saints Pères d’avant nous dans leurs décisions.

    c)      Détruit l’unité de l’Église, Ses principes synodales et sème parmi les Chrétiens Orthodoxes la division et l’anarchie.

    d)     Méprise la Sainte Tradition de l’Église respectée par les siècles, tandis que les Saints Conciles nous ordonnent : « Il faut observer les anciennes coutumes (6ème du 1er Œcum.) ; Il s’agit d’un usage imposé et d’une ancienne tradition (7ème Canon Idem) ; D’après les Saints Canons des Saints Pères et l’usage antique (8ème  du 3ème Œcum.) » [N.B. : Les Conciles s’expriment ainsi pour des questions administratives inférieures à la signification du calendrier.]

    e)      Non seulement ne représente pas la Catholicité de l’Église du Christ, mais elle constitue un agissement arbitraire et une action révolutionnaire pour la dislocation de l’Orthodoxie Catholique.

     

                Nous nous sommes séparés, car la question du calendrier se rapporte à la « PIÉTÉ » à cause de laquelle le 31ème Saint Canon Apostolique autorise notre séparation, mais à plus forte raison parce que, comme nous l’avons dit plus haut, le calendrier fut utilisé comme l’avant-garde de l’œcuménisme, qui malgré toute la « jurisprudence » de nos adversaires, constitue bien UNE HÉRÉSIE « reconnue comme telle par les CONCILES et les PÈRES » d’après le 15ème Saint Canon du « Premier-Second » Concile de Constantinople.

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (13)

     

    Mgr Philarète, métropolite au USA Boston.jpg

    + Le Saint Métropolite Philarète de l’Église Russe Hors-Frontières +

     

    SIGNIFICATION ECCLÉSIOLOGIQUE DU CALENDRIER

     

    Introduction

     

                Comme tout le monde le sait, les Saints Canons (Voir ci-dessous) interdisent, sous peine d’excommunication et de destitution, la communion in-sacris et même la prière en commun avec les HERETIQUES et les SCHISMATIQUES. Les orthodoxes ne peuvent fraterniser avec les hérétiques, non seulement en ce qui concerne les choses sacrées, mais si possible, pas même aux manifestations de la vie courante.

    1)      Saint Jean l’Évangéliste et Théologien refusa d’entrer dans un établissement de bains publics où se trouvait le fameux hérétique de l’antiquité Cyrinthe.

    2)      Le 11ème Canon du 6ème Concile Œcuménique prescrit : « Aucune personne inscrite dans la liste sacerdotale ou laïque, ne peut manger les azymes offerts par les juifs, ni fraterniser avec eux, ni faire appel à eux pour cause de maladie, ni recevoir leurs soins, ni se baigner avec eux dans les établissements de bains. Si quelqu’un ose faire une telle chose, s’il est clerc, qu’il soit destitué ; s’il est laïque, qu’il soit excommunié. »

                Ceci est tout-à-fait naturel car nous ne pouvons pas séparer la vie spirituelle de la vie quotidienne. Nous serions alors obligés d’introduire dans notre vie des parenthèses sans la mémoire continuelle de Dieu, où toutes nos activités, profession, famille, distractions, etc. ne concourent et ne visent pas le but final de toute notre existence, à savoir l’UNION totale avec Dieu notre Sauveur.

                Autrement se comporte le Chrétien Orthodoxe dans la vie de tous les jours et autrement le païen ou l’hérétique. Autre direction, autre raison, autre horizon, autre espérance, en un seul mot : AUTRE HOMME !

     

                Mais les modernistes d’aujourd’hui, adeptes de « l’amour » sentimental, ont perdu la notion de la relation étroite et de la compénétration qui existe entre l’aspect DOGMATIQUE et ADMINISTRATIF, SPIRITUEL et DISCIPLINAIRE, de la manifestation de la Vie de l’Église en tant que corps d’une part ; de la vie de chacun de Ses fidèles d’autre part. Ainsi d’une façon toute superficielle et sans aucune base théologique, ils attribuent les Saints Canons en question à une disposition haineuse ou fanatique d’une époque ecclésiastique révolue. Cependant tel n’est absolument pas le sens de la Discipline Canonique. L’Église n’est ni passionnelle, ni fanatique, ni misanthrope ! Mais Elle aime les hommes de l’Amour de Dieu « Afin d’être sauvés et parvenir à la connaissance de la Vérité ! » Ainsi, voyons donc la signification exacte de l’interdiction de la communion in-sacris avec les hérétiques.

     

    L’adoption des fidèles en Jésus-Christ

     

                Dans l’Épître aux Éphésiens (1 : 5) l’Apôtre Saint Paul nous dit que « Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ » nous a « choisis et prédestinés à être Ses enfants d’Adoption » et cette « Adoption » a lieu « par Jésus-Christ » non selon nos soi-disant mérites, mais exclusivement selon « le bon plaisir de Sa Volonté à la louange de la gloire de Sa Grâce » !

                En effet, par la Communion aux Divins Sacrements nous nous rendons « CON-CORPORELS » à Christ (Éphésiens 3 : 16 ; 5 : 30) et CONSANGUINS. Comme le Saint Apôtre Paul dit : « La Coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion du Sang du Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion du Corps du Christ ?  Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain. » (I Cor. 10 : 16) Le Sauveur Lui-même affirme d’ailleurs : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, il reste en Moi et Moi en lui ! » (Jean 6 : 56) Et la Sainte Église invite : « Recevez le Corps du Christ, buvez à la source immortelle ! »

                Si donc tous nous nous rendons « con-corporels » et « consanguins » du même Christ, par conséquent nous sommes aussi entre nous FRÈRES ! Pour cela la Sainte et Divine Écriture appelle le Christ « PREMIER-NE parmi plusieurs Frères » (Romains 8 : 29) et nous « conformes à l’image du Fils » de Dieu Notre Père.

                Par l’ADOPTION en Christ donc nous devenons FRÈRES non pas selon l’idée de la simple adhérence à une société, une corporation ou même l’acceptation d’une idéologie commune, mais sur la base d’une réalité charismatique et spirituelle. Nous sommes frères parce que nous sommes tous sortis de la même matrice, des mêmes entrailles : les fonds baptismaux de l’Église Catholique du Christ.

                Selon l’enseignement de Saint Cyprien « qui n’a pas l’Église comme Mère ne peut pas avoir Dieu comme Père » ! En effet, l’assemblée des hérétiques ne dispose pas d’une matrice, d’une piscine baptismale pour engendrer des fils et des filles pour le Royaume des Cieux. Ainsi l’hérétique n’est pas mon frère, car il n’a pas la même Mère que moi, par conséquent ni le même Père ! La paternité Divine relève du surnaturel !

                Si j’osais appeler avec l’hérétique le Dieu du Ciel : « NOTRE PÈRE » il s’agirait d’une folie et de surcroît d’un mensonge. Car comment pourrais-je attribuer à l’hérétique des qualités filiales et fraternelles dont il ne dispose pas par la nature des choses ? Si je suis adopté par le Père en Jésus-Christ et ensuite je redescends au même niveau que l’hérétique, alors je ne considère en rien la Grâce de l’ADOPTION qui m’a été accordée ; je sous-estime le Don et je m’éprise et déshonore le Donateur « paraissant ingrat envers le Bienfaiteur ».

     

    Nette démarcation entre Fils et Étrangers

     

                Étant par la Grâce les fils de la « FEMME LIBRE » à savoir de l’Église qui est la Mère de tous les Chrétiens, nous n’avons aucun droit de nous considérer égaux des enfants d’Agar l’Égyptienne « L’ESCLAVE », dont les enfants n’héritent pas le Royaume des Cieux, car spirituellement elle est STÉRILE ! En outre l’Écriture nous enseigne que les fils n’héritent pas avec les enfants de l’esclave.

                Ainsi les Saints Canons interdisant la prière commune avec les hérétiques et les schismatiques, manifestent tangiblement la réalité sacrale de l’Adoption en Christ et la parenté spirituelle des membres frères d’un seul Corps. Car l’hérétique ne dispose ni de Temple, ni d’Autel, ni de Sacerdoce, pour qu’il puisse devenir mon « consanguin » et invoquer par conséquent, en commun avec moi le PÈRE qui est dans les Cieux !

     

                Voilà pourquoi la Sainte Église ordonne :

                71ème CANON APOSTOLIQUE

                « Si un Chrétien apporte de l’huile au sanctuaire païen ou la synagogue des juifs durant leurs fêtes, ou allume leurs lampes, soit excommunié ! »

     

                45ème CANON APOSTOLIQUE

                « Qu’un Évêque, prêtre ou diacre qui aurait simplement prié avec les hérétiques soit excommunié. Mais s’il leur a permis d’agir en clercs, qu’il soit destitué ! »

     

                33ème CANON DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis de prier avec les hérétiques ou les schismatiques ! »

     

                32ème CANON DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis de recevoir les bénédictions des hérétiques, qui sont plutôt des illogismes que des bénédictions ! »

     

                38ème CANON DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis de recevoir des azymes de la part des juifs, ni de communier à leurs impiétés »

     

                46ème CANON APOSTOLIQUE

                « Nous ordonnons qu’un Évêque ou un Prêtre qui aurait accepté le baptême ou le sacrifice des hérétiques soit destitué, car quel accord entre Christ et Bélial, ou partage entre le fidèle et l’infidèle ! ? »

     

                68ème CANON APOSTOLIQUE

                « Si un Évêque ou Prêtre ou Diacre reçoit par quelqu’un une deuxième ordination qu’il soit destitué aussi bien lui, que celui qui l’ordonna, sauf s’il prouve, d’avoir reçu l’ordination par les hérétiques. Car ceux qui ont été baptisés ou ordonnés par eux, ne peuvent être ni fidèles ni clercs.

     

                65ème CANON APOSTOLIQUE

                « Si un clerc ou un laïque entre dans une synagogue des juifs ou d’hérétiques pour y prier, qu’il soit destitué et excommunié. »

     

                6ème CANON DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis aux hérétiques d’entrer dans la Maison de Dieu, en persistant à l’hérésie. »

     

                9ème CANON DU CONCILE DE LAODICEE

                « Il n’est pas permis à ceux qui appartiennent à l’Église, de se rendre aux cimetières ou les dits lieux de martyrs des hérétiques pour y chercher une prière ou une guérison. S’ils sont fidèles qu’ils soient excommuniés jusqu’à un certain temps et que l’on les accepte de nouveau après s’être repentis et avoir confessé leur erreur. »

     

                9ème CANON DE SAINT TIMOTHÉE D’ALEXANDRIE

                Question : Si un clerc doit prier, en présence d’Ariens ou d’autres hérétiques ; et s’il peut sans dommage célébrer l’office à savoir l’offrande ? »

                Réponse : « Dans la Sainte Liturgie le Diacre s’écrie : « Les non-communiants, retirez-vous. » Ils ne peuvent donc pas être présents, sauf s’ils promettent de se repentir et fuir l’hérésie. »