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Histoire de l'Eglise de France, tomes 1 à 12. - Page 3

  • HISTOIRE DE L'EGLISE DE FRANCE - Tome 1.

    Père vénérable Wladimir Guettée.jpg

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6211752d.r=Histoire+de+l%27%C3%89glise+de+France+-+Wladimir+Guett%C3%A9e+.langFR

     

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  • + Pour la défense de la mémoire du Père Wladimir GUETTEE (né le 01 décembre 1816 ; décédé le 07 / 20 mars 1892) martyr pour son immense travail d'écrivain et pastoral +

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    Le Père Wladimir Guettée, écrivain ecclésiastique français, confesseur de la Foi Chrétienne Orthodoxe de l’Église de Notre Seigneur Dieu et Sauveur Jésus-Christ.

    + Mémoire éternelle.+

     

    E_Renan_devant_la_science_ou_réfutation par le Père W. Guettée.pdf

     

    (Le document numérique commence à partir de la 11ème page.)

     

  • Mémorandum au sujet du Calendrier Orthodoxe (20)

        

     

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    + Notre Saint Père Joseph l'hésychaste, skite du Mont-Athos. +

            Nous ne nous faisons point d’illusions quant à l’avenir de l’Orthodoxie Universelle Officielle. Aujourd’hui, ils mentent sans honte ceux qui disent que nous constituons une minorité ; mais peut-être le temps est-il proche où nous serons véritablement une minorité ! Notre Très Doux Sauveur ne nous avertit-Il pas à ce sujet : « Quand le Fils de l’Homme viendra, trouvera-t-Il la Foi sur la terre ? » (Luc 18 : 8)

                Mais notre mission ne consiste pas à nous assurer une majorité, mais à garder précieusement la Foi qui nous a été transmise sans souillure, pure et intégrale. Voilà pourquoi nos Pères nous rappellent souvent les paroles de l’Écriture Sainte au sujet du « petit troupeau, Luc »  et du « reste selon l’élection de la Grâce, Rom. » ! Retenons bien leurs enseignements :

    v  « Ce n’est point la multitude qui sera sauvée, mais les élus de Dieu ! » (Saint Basile le Grand).

    v  « Toi, tu dénombres les milliers et Dieu ceux qui sont sauvé ! Toi, la poussière incommensurable et moi les vases d’élection » (Saint Grégoire le Théologien).

    v  « Ce n’est pas par la multitude du peuple que l’Église est délimitée, mais bien par l’authenticité de la Foi. L’Église est là, où se trouve la vraie Foi » (Saint Jérôme).

    v  « Mieux vaut un juste qui accomplit la volonté du Seigneur, que des milliers d’impies ! » (Sagesse de Sirach / Ecclésiastique).

    v  « Mais s’ils persistent dans leur hérésie et peuvent attirer à eux les simples et les ignorants, en provoquant un tumulte et rassemblant une multitude, ils sont quand-même hors des frontières de l’Église ! Par contre, même si très peu persévèrent dans la PIÉTÉ et l’ORTHODOXIE, ce sont eux qui sont véritablement l’Église et c’est sur eux que reposent l’autorité et la protection des institutions ecclésiastiques. Même s’ils doivent souffrir pour la PIÉTÉ, ce sera pour leur gloire éternelle et le salut de leurs âmes » ! (Saint Nicéphore).

    v  « On peut enfermer et lier la Vérité, mais non la vaincre ! Car elle se contente du petit nombre de Ses adeptes, et n’a pas peur de la multitude de ses adversaires. » (Dodecabible du Patriarche Dosithée de Jérusalem).

     

                Non seulement à cause de notre « minorité » les innovateurs se moquent de nous, mais aussi à cause de notre position dans l’Église et la simplicité de notre culture, ainsi que de notre niveau social. Toutefois, la Tradition des Orthodoxes ne prend jamais en considération de tels arguments, et nulle part il n’est écrit qu’il faut être évêque pour résister à l’Apostasie, mais bien au contraire :

                - « C’est un ordre du Seigneur de ne pas se taire quand la Foi est en danger. Alors quand il s’agit de la Foi, tu n’as pas le droit de dire : “qui suis-je moi ? Prêtre, magistrat, soldat, agriculteur, ou mendiant ? Ne te préoccupe de rien de tout cela ! Malheur ! Les pierres parleront et toi du resterais silencieux et insouciant ?” (Saint Théodore le Studite)

                - « Dans notre propre Hiérarchie, même si un prêtre ou un évêque se comporte mal et pense d’une façon erronée, il peut être repris et enseigné par un simple diacre ou un moine qui se comporte bien et pense correctement, comme l’atteste une multitude d’exemples. » (Saint Nicodème l’Aghiorète)

                - « Il n’est ni juste, ni autorisé, ni convenable aux hommes pieux de se taire quand on annule les Lois de Dieu, et que l’on cherche à instaurer l’erreur et la fraude… n’obéissez même pas aux évêques qui frauduleusement incitent de dire, de penser et d’agir contre les commandements. » (Saint Mélétios le Confesseur)

                - « Surveillez vos évêques seulement en ce qu’ils soient orthodoxes, pour qu’ils n’enseignent pas des doctrines contre la vraie Foi, et qu’ils ne concélèbrent pas avec les schismatiques et les hérétiques. Quant au reste, il est imputé soit à leur ignorance et à la malignité des temps, ce qui les excuse, soit à leur mauvaise intention, et eux seuls rendront des comptes à Dieu ! » (Patriarche Genade le Scholaire)

                - « Le prêtre ne doit pas se tromper en ce qui concerne les dogmes divins, quant au reste, ce n’est point toi son juge » ! (Saint Athanase le Sinaïte)

     

    5.      Serions-nous des schismatiques ?

                La hiérarchie innovatrice a souvent essayé, mais en vain, de nous convaincre d’être soi-disant « SCHISMATIQUES » en utilisant comme moyen : soit des circulaires ou soit … les gendarmes !

    Dernièrement, un de ses clercs illustre, l’Archimandrite Père Épiphane Théodoropoulos (secondé par son condisciple l’hiéromoine serbe P. Athanase Gievtits) s’est aventuré à nous convaincre de SCHISME par la voie théologique ! Son étude fut rédigée selon les prototypes de la scholastique occidentale et certains en furent scandalisés. Même l’honorable journal « LA LUTTE ECCLESIASTIQUE » fut entrainé par cette nouvelle « ecclésiologie » inventé en plein XXème siècle par le P. Épiphane. Dans un éditorial, il a voulu laisser comprendre que les vrais chrétiens orthodoxes, abusivement appelés « vieux-calendaristes », seraient soi-disant : « HORS DE L’ÉGLISE » !

                A l’Archimandrite en question nous avons répondu avec précision par :

    v  Les Pères Zélotes Aghiorètes (Sainte Montagne de l’Athos) dans un livret édité par le Saint Monastère de Chrysovalàntou.

    v  Le Moine Aghiannanite, Père Théodorète, par deux études et un superbe livre intitulé : « DIALOGUES DU DÉSERT AU SUJET DE L’OECUMENISME ».

    v  Le Docteur Alexandre Kalomiros de Salonique, par une étude et une correspondance ouverte dans le journal la « VOIX DE L’ORTHODOXIE » !

    v  Notre bulletin édité à Genève « LA FOI TRANSMISE » !

                L’Archimandrite Épiphane Théodoropoulos fut ainsi littéralement pulvérisé sur le domaine théologique, et battu comme un poulpe sur les rochers de la plage. Mais il l’a cherché dans son obstination. Et pour se faire écouter, il a dû recourir aux services des huissiers judiciaires, pour nous entraîner dans des discussions interminables, sans aucune valeur concrète.

     

                En effet, nous avons séparé nos responsabilités d’avec la hiérarchie innovatrice ; premièrement à cause de la réforme de 1924 où la PIÉTÉ fut bafouée, et deuxièmement parce que cette innovation avait pour but l’hérésie de l’œcuménisme qui fut officialisée en 1964 par la soi-disant « levée des anathèmes », les prières officielles communes à Jérusalem, Constantinople et Rome, les déclarations officielles du Patriarche Athénagore, Nicolas d’Alexandrie au sujet de la prétendue identification entre la Foi Orthodoxe et la foi latine, la satellisation officielle de l’Archevêque Iéronymos, l’acceptation des latins aux Saints Sacrements par le soi-disant « patriarcat de Moscou » !!!

     

                LA SÉPARATION DE NOS RESPONSABILITÉS, certes ne constitue pas une innovation du vingtième siècle. Même dans ce cas nous marchons sur les traces des Pères et nous obéissons à la Sainte Tradition et toute l’Histoire Ecclésiastique.

     

                La destitution de Saint Jean Chrysostome fut moins grave que l’innovation du calendrier. Et celui qui monta sur le trône « par la miséricorde d’Eudoxie », non seulement ne prêchait pas l’hérésie, ni n’introduisait des innovations, mais il était Saint et comme tel l’honore la Sainte Église le 11 octobre. Mais du fait qu’il était « évêque adultérin », plusieurs clercs et laïques ne communièrent plus avec Saint Arsàkios : ce fut le schisme Ioannite. Saint Jean Chrysostome appelle les Ioannites : « martyrs », non parce qu’ils défendaient sa personne, ni parce que lui avait de l’amertume de la gloire du trône épiscopal perdu, mais bien comme nous lisons dans le synaxaire du sanctoral du 27 janvier :

    « Ils étaient prêts à faire et à souffrir tout, pour ne pas communier à la TRANSGRESSION de ceux qui osaient faire ces choses … ayant soutenu les institutions de l’Église et les lois des Saints Pères qui étaient ébranlées … ainsi comment n’était-il pas juste qu’ils soient comptés dans le chœur des Martyrs » ?

                Et nous demandons : « Quel concile aurait condamné Saint Arsàkios, pour donner aux Ioannites le droit de la SÉPARATION DE LEURS RESPONSABILITÉS ? »

                Saint Jean Chrysostome porte comme exemple Saint Jean Baptiste le Précurseur, pour montrer que le fidèle ne tolère aucun mépris des lois, si petites qu’elles soient !

    « Ce n’est pas pour avoir refusé de sacrifier aux idoles que Jean Baptiste fut immolé ; il ne fut pas trainé devant les autels ni devant les statues, mais on lui trancha la tête pour une seule parole, pour avoir dit à Hérode : Il ne t’est pas permis d’avoir la femme de ton frère Philippe ! »

                Quel concile condamna Jean Vekkos en 1275, quand le clergé et le peuple interrompit la communion avec lui jusqu’au martyre ? Nous avons toujours présents à l’esprit les 26 Saints Pères du Monastère de Zographos qui furent brûlés vifs, et les 12 Saints Pères du Monastère de Vatopédi qui préférèrent être massacrés plutôt que de commémorer Vekkos aux diptyques !

                Quel concile avait autorisé Saint Maxime le Confesseur de séparer ses responsabilités avec le pape de Rome Onorius, Serge de Constantinople, Athanase d’Antioche et Cyre d’Alexandrie, quand le pape et les trois autres patriarches furent souillés de l’hérésie monothélite ?

                Quel concile avait autorisé les clercs, moines et laïcs de séparer leurs responsabilités d’avec le Patriarche Nestorius ? Et pourtant voilà comment s’exprime en leur faveur Saint Cyrille : « … en renouvelant en vous-mêmes cette Foi à jamais ; gardez-vous purs et immaculés, sans communier avec le précité, ni le recevoir comme docteur, s’il préfère rester loup au lieu de pasteur … avec ceux parmi les CLERCS et les LAÏQUES qui à cause de la vraie Foi, se sont séparés de lui, ou qui étaient destitués par lui, nous communions, sans entériner son jugement injuste, mais à plus forte raison nous les louons, et nous leur disons : Si vous êtes méprisés POUR le Seigneur, vous êtes des Bienheureux, car la Puissance de l’Esprit de Dieu repose sur vous » (MANSI IV)

     

                Nous pourrions multiplier les exemples, mais ceux-ci suffisent à démontrer que la séparation de nos responsabilités à la suite des événements de 1924 et de 1964, ne constitue aucunement une révolte, et n’inaugure pas plus une nouvelle ecclésiologie, ni UNE ATTITUDE NOUVELLE !

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  • Réfutation de la prétendue " Vie de Jésus " de M. Renan par l'abbé Guettée.

     


     

    Le saint vieillard Siméon, tenant l'enfant Jésus entre ses bras, dit à la Vierge Mère : " Celui-ci est placé pour la chute et pour la résurrection d'un grand nombre en Israël, et pour être un signe de contradiction. "

    Le prophète Isaïe avait dit de lui : qu'il serait une pierre d'achoppement et de chute ; que celui qui s'y heurterait s'y briserait ; que celui sur lequel elle tomberait en serait écrasé.

    Pourquoi donc nous étonner des attaques dont Jésus-Christ est l'objet ? Depuis dix-huit siècles, il est un signe de contradiction, et il le sera jusqu'au jour où il régnera sur le ciel, sur l'enfer et sur la terre. La lutte est prédite. Il faut que les prophéties s'accomplissent ; et ceux mêmes qui n'y croient pas concourront à leur accomplissement.

    La pierre mystérieuse est un rocher immuable auquel doivent s'attacher les élus, au milieu des tempêtes de contradictions dont ce monde est le théâtre ; ces tempêtes, au lieu de diminuer leur foi, doivent la fortifier ; car ils savent que les flots soulevés, depuis dix-huit siècles, par les erreurs et les passions des hommes, sont venus se briser contre le rocher divin, et qu'il en sera ainsi jusqu'à ce que le règne de Dieu advienne.

    Pensez-vous que ce soit M. Ernest Renan qui portera le coup de mort au christianisme ? La triste guerre qu'il a déclarée à l'Homme-Dieu n'aura pas plus de résultat que celles qui l'ont précédée. Il se brisera, comme les autres, contre le rocher mystérieux.

    Cependant M. Renan pourrait séduire des hommes de peu de foi par ses prétentions à la science et à l'esprit philosophique. Nous regardons, en conséquence, comme un devoir de lui arracher ces belles apparences, et de ne lui laisser que ses erreurs et ses contradictions ; elles ne pourront plus séduire personne dès qu'elles seront exposées telles qu'elles sont, débarrassées des oripeaux de style sous lesquels il les a dissimulées. Nous suivrons M. Renan pas à pas, afin de ne rien laisser sans réfutation...

     

    ...Lien du site de la Bibliothèque nationale de France : GALLICA / bibliothèque numérique. Lecture de l'ouvrage en ligne :

     http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65596n.r=wladimir+guett%C3%A9e.langFR

     

    Bibliograhie pdf :

    Voici la bibliographie complète des œuvres du Père Wladimir GUETTÉE mise à jour le 28.11.2011.pdf

    Note : Une mise à jour complétée et plus récente est disponible sur le site.

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  • A la mémoire du Père Wladimir Guettée

    1)Guettée.gifLe Père Wladimir GUETTÉE (unique photographie connue)

    2)La sépulture du révérend Père Wladimir GUETTÉE, au cimetière ancien des Batignolles à lettre_image002.gifParis. (12ème division, ligne 6, 25 chemin de l'Est)

     

     

     

     

     

    Né à Blois le 1er décembre 1816, le Père Guettée (Wladimir, René-François) fut ordonné prêtre catholique en 1839 par Mgr de Sauzin. Dès 1847, il entreprit de rédiger une Histoire de l’Église de France qui comptera finalement douze importants volumes. L'évêque de Blois, Mgr Fabre des Essarts, approuvant et bénissant ses remarquables travaux, fit éditer par l'imprimeur du diocèse les premiers tomes de cet ouvrage. C'est lui, également, qui lui permit de venir s'installer à Paris. Sa disparition, en 1850, attrista profondément le Père Guettée. Il perdait non seulement un ami sincère, mais aussi un soutien éclairé et un parrainage des plus puissants pour son œuvre. L'épiscopat de Blois fut alors confié à un certain Pallu-Duparc, prêtre du diocèse de La Rochelle, qui était un ultramontain de la nuance la plus foncée.

    En 1851, l'Histoire de l’Église de France en était à son septième volume, et son auteur avait reçu l'approbation et les encouragements de nombreux prélats français, parmi lesquels Mgr Allou, évêque de Meaux, Mgr Cœur, évêque de Troyes et le cardinal de la Tour d'Auvergne-Lauraguais, évêque d'Arras.

    Mais il comptait aussi des détracteurs, qui le jalousaient pour ses talents d'écrivain et d'historien ecclésiastique. Surtout, la sagacité de ses propos mettait à mal l'organisation papale, déchaînant la colère des ultramontains. C'est sous la pression de cette coterie que, sans avertissement ni plus d'explication - comme on le verra plus loin - , l'ouvrage de Guettée fut interdit. Il fut mis au registre des livres prohibés par la Congrégation de l'Index de Rome, le 22 janvier 1852.

     Le principal instigateur de cette censure n'était autre que l'évêque de Blois, Mgr Pallu. C'est sur la base de ses observations - d'une rare indigence, disons-le - que se fit la dénonciation à la Congrégation de l'Index.

     En 1853 parut le huitième tome de l'Histoire de l’Église de France. Dans l'Introduction, le Père Guettée y détaillait toutes ses démarches afin de percer les motifs de la condamnation romaine. En même temps, il y réduisait à néant l'argumentation de Mgr Pallu. Les amis de l'écrivain se félicitèrent de cette réplique tandis que ses ennemis en conçurent une véritable rage. Certains évêques, de la province de Bordeaux, voulurent aller plus loin. Réunis en concile à la Rochelle, Mgrs Villécourt, Baillès, Cousseau et Donnet censurèrent à leur tour le livre de Guettée.

    Ainsi, par un abus de pouvoir caractérisé, une poignée d'ecclésiastiques français condamnait, sans avis préalable, l’œuvre d'un confrère, honoré de la confiance de ses supérieurs immédiats, et tout disposé à amender son ouvrage dans la mesure où les remontrances s'avèreraient fondées.

    Néanmoins il en fallait davantage pour décourager un homme comme Wladimir Guettée. Il poursuivit sa quête de la vérité et, en 1856, un douzième volume vint parachever sa somme historique.

    Wladimir Guettée était alors un gallican convaincu. Cependant son esprit de large envergure l'amena à s'intéresser à la communauté orthodoxe. Il y découvrit une fraternité selon son cœur, et sa rencontre providentielle, en 1861, avec Mgr Léontius, évêque de l’Église de Russie, hâta sa conversion. La même année, il fut ordonné prêtre orthodoxe à Paris. Il allait concélébrer en français à la cathédrale de l’Église russe de la rue Daru.

    Par la suite, le Père Guettée publia une revue, l'Union chrétienne, véritable mine de renseignements pour les historiens du 19ème siècle. Mais surtout, il se consacra à la rédaction d'une Histoire de l’Église (1869-1892). Ce qui ne l'empêcha pas de publier divers opuscules auxquels il apportait tous ses soins de savant analyste.

    Toute sa vie, le Père Guettée fut cet érudit authentique, travailleur inlassable, doté d'une patience et d'une probité sans faille. A l'évidence, Dieu lui avait donné, à l'appui d'une intelligence aiguë, le souci de la vérité et de l'impartialité. De ces dons, il sut faire le meilleur usage, envers et contre tout.

    Illustrant par là les paroles de notre Saint et Grand Patriarche de Constantinople, Photios : " Dire la Vérité est le plus grand acte de Charité. "

    Après une vie humble et remplie de labeur, le Père Guettée s'endormit dans le Seigneur au Luxembourg dans la ville de EHNEN, le 20 mars 1892. Il fut inhumé au cimetière des Batignolles à Paris. (Mémoire éternelle)

    Vous pouvez obtenir des précisions sur l'ouvrage du Père W. Guettée sur ses souvenirs. Reportez-vous sur la page Bibliographie.

    http://wladimirguettee.hautetfort.com/archive/2011/01/26/bibliographie.html

     

    Chant orthodoxe :

     


     

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